UNIVERSELLE, PAR CÉSAR CANTU, SOIGNEUSEMENT REMANIÉE PAR L'AUTEUR, ET TRADUITE SOUS SES YEUX, PAR EUGENE AROUX, ANCIEN DÉPUTÉ, ET PIERSILVESTRO LÉOPARDI. Tome Dixième. PARIS, CHEZ FIRMIN DIDOT FRÈRES, ÉDITEURS, IMPRIMEURS DE L'INSTITUT DE FRANCE, Légendes, Lépreux, cagots et autres. Le peuple sous le régime féodal; les serfs. Les communes. L'Empire, Henri V; les investitures.- Lothaire, Conrad; l'Italie. - Frédéric Barberousse.France; la troisième race. — Angleterre ; les Plantagenets. Troisième croisade. Les universités. - Jurisprudence. Sciences naturelles et occultes. - Langue. La scolastique. CHAPITRE PREMIER. ORIGINE DES CROISADES. Désormais, les migrations septentrionales sont finies; les peuples errants ont pris racine sur le sol; pour chacun d'eux la nationalité s'est constituée, et les semences répandues dans les siècles précédents peuvent enfin se développer or elles le font d'une manière tellement remarquable, que cette époque devient une des plus singulières dont l'histoire garde le souvenir. La puissance du chef visible de l'Église s'étend au point de ne pouvoir éviter de se heurter avec celle du chef de l'Empire; il en résulte la lutte dont nous avons vu le premier acte; nous ne tar T. X. I |