Oeuvres de Jean sire de Joinville: comprenant: L'histoire de Saint Louis, le Credo et la lettre à Louis X, avec un texte rapproché du français moderne mis en regard du texte original, Volum 96

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A. Le Clere et cie, 1867 - 576 pàgines

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Pàgina 498 - Et ces choses vous ramentoif je, pour ce que cil qui orront ce livre croient fermement en ce que le livre dit que j'ai vraiement veu et oy; et les autres choses qui y sont escriptes, ne vous tesmoing que soient vrayes, por ce que je ne les ay veues ne oyes.
Pàgina 483 - Beau fils, la première chose que je t'enseigne c'est que tu mettes ton cœur à aimer Dieu; car sans cela nul ne peut être sauvé. Garde-toi de faire rien qui déplaise à Dieu, c'est à savoir le péché mortel; au contraire, tu devrais souffrir toutes sortes de vilenies, de tourments, plutôt que de faire un péché mortel.
Pàgina 499 - Je faiz savoir a touz que j'ai céans mis grant partie des faiz nostre saint roy devant dit, que je ai veu et oy, et grant partie de ses faiz que j'ai trouvez qui sont en un romant, lesquiex j'ai fet escrire en cest livre. Et ces choses vous ramentoif-je...
Pàgina 161 - ... avec des cercles de tonneaux liés à des perches, comme sont les chars des dames, et sur ces cercles ils jettent des peaux de moutons, que l'on appelle peaux de Damas, apprêtées à l'alun; les Bédouins eux-mêmes en ont de grandes pelisses, qui leur couvrent tout le corps, les jambes et les pieds. Quand il pleut le soir et qu'il fait mauvais temps la nuit, ils s'enveloppent dans leurs pelisses et ôtent les freins de leurs chevaux, et les laissent paître près d'eux.
Pàgina 35 - Gui d'Auxerre, qui fut fils de monfei- "'" ' gneur Guillaume de Mello; & il parla au roi pour tous les prélats en telle manière : « Sire, ces feigneurs qui font ici, archevêques & évêques, m'ont dit que je vous diffe que la chrétienté périt entre vos mains. » Le roi fe figna, & dit : « Or ditesmoi comment cela fe fait. » —
Pàgina 43 - Bretaigne à la merci le roy : dont il leffa au roy, par paix faifant, la de France. Et parce que les barons de France virent le roi enfant & la reine fa mère, femme étrangère, ils firent du comte de Boulogne (i), qui était oncle du roi, leur chef, & ils le tenaient tout comme pour leur feigneur. Après que le roi fut couronné, il y eut des barons qui demandèrent à la reine qu'elle leur donnât de grandes terres; & parce qu'elle n'en voulut rien faire, tous les barons faflemblèrent à Corbeil...
Pàgina 285 - Pontmolain, lui troifième de bannerets, qui coûtent chacun quatre cents livres jufques à Pâques. » Et il compta fur fes doigts. « Ce font, fit-il, douze cents livres que vos nouveaux chevaliers coûteront. » — « Or regardez, fire, fis-je, fil me faudra bien huit cents livres pour me monter & pour m'armer, & pour donner à manger à mes chevaliers; car vous ne voulez pas que nous mangions en votre hôtel. » Alors il dit à fes gens : « Vraiment, fit-il, je ne vois point ici d'excès; &...
Pàgina 37 - Bretagne tout excommunié, et a tant fait que le pape les a condamnés tous. Donc si j'eusse contraint le comte de Bretagne, la première année, de se faire absoudre, j'eusse péché contre Dieu et contre lui.
Pàgina 23 - ... ôter, et il voit qu'ils sont perdus pour lui s'ils meurent dans la vraie foi. C'est pourquoi, on se doit garder et défendre de ce piège, en telle manière qu'on dise à l'ennemi quand il envoie pareille tentation : « Va-t'en! tu ne me tenteras pas, doit-on dire à l'ennemi, jusqu'à faire que je ne croie fermement tous les articles de la foi ; mais quand même tu me ferais trancher tous les membres, je veux vivre et mourir en ce point. » Et qui fait ainsi, bat l'ennemi avec les armes et...
Pàgina 22 - ... temptacion : Va-t'en. Doit-on dire à l'ennemi : Tu ne me tempteras jà à ce que je ne croie fermement touz les articles de la foy ; mès, se tu me fesoies touz les membres tranchier, si weil-je vivre et morir en cesti 7 point.

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