Examen du Salon de 1849Gide et Baudry, 1849 - 188 pàgines |
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Passatges populars
Pàgina 54 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Pàgina 84 - Mon époux! fi donc! un guerrier avoir peur ! Que nous importe qu'on le sache quand nous serons tout-puissants ! Mais qui eût pu croire qu'il y avait tant de sang dans ce vieillard? Toujours l'odeur du sang ! Toute petite qu'est cette main, tous les parfums de l'Arabie ne pourront la désinfecter. Oh ! oh ! oh...
Pàgina 153 - D'après Maxime Du Camp, l'idée de cette statue serait venue à Cavelier à la vue d'une servante endormie dans une auberge. Auguste Galimard, peintre distingué, rendant compte du Salon de 1849, analyse ainsi l'œuvre de Cavelier (1) : « La foule contemple, au palais des Tuileries, une statue représentant une royale beauté, dont le sommeil paisible est empreint d'un caractère de grandeur et de majesté qui produit en nous une émotion profonde. « Le disciple de Phidias (Cavelier) montre à...
Pàgina 83 - Il y avait neuf enfants dans une même maison et un même tombereau les porta en terre; Et leur pauvre mère les traînait : le père suivait en sifflant. . . Il avait perdu la raison. Elle hurlait, elle appelait Dieu; elle était bouleversée, corps et âme: — « Enterrez mes neuf fils , et je vous promets un cordon de cire qui fera troit fois le tour des murs de votre église.
Pàgina 155 - ... Grâces. Minerve rehausse encore la majesté du port de la reine et lui donne une blancheur éblouissante qui ternirait celle de l'ivoire que l'on vient de polir. » « Assise sur son siège antique, Pénélope est doucement penchée sur elle-même, et, comme le dit Homère, ses fibres sont détendus. Elle cède entièrement au doux sommeil envoyé par Minerve. Cependant, au milieu de cet abandon, Pénélope tient encore le peloton de soie dont elle compose le voile merveilleux qui doit ensevelir...
Pàgina 157 - ... statue que tout le monde admire. « A côté de ces éloges, quelques critiques : « Il ya une uniformité trop grande dans les plis se rencontrant sur la cuisse droite et l'oreille ne présente pas le caractère cartilagineux de la nature. La peau de lion qui recouvre le siège de Pénélope n'est pas travaillée d'une manière qui établisse assez de différence avec le fini des draperies.
Pàgina 155 - Pénélope tient encore le peloton de soie dontelle compose le voile merveilleux qui doit ensevelir le vieux Laërte. « Pénélope, fatiguée d'un travail qu'elle défait sans cesse, s'endort. « Le geste de cette statue de Pénélope est parfait. Le jeu du squelette est d'une vérité absolue. Il ya un grandiose imposant dans le jet de cette figure. La tête, le corps, les bras, toutes les parties enfin dorment du même sommeil, d'où il résulte une grande harmonie soutenue avec un mérite supérieur...
Pàgina 109 - M. Horace Vernet a fait tout simplement un bon portrait, une tête seulement, il est vrai, mais une tête qui vit et qui pense. Et c'est aussi cette ressemblance qui plaît le plus à la foule.
Pàgina 129 - Nous pensons avec le public que cette œuvre est remarquable dans son genre, mais nous espérons amener la foule à reconnaître avec nous la supériorité de la haute peinture relativement à ces scènes ordinaires, dont les héros sont des bœufs ou des moutons.