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towards the capillaries. The ebb recedes, returns with increasing force until it may be said to pulsate, and so gradually the radicles fill. Upon this, if recovery be the fact, there follows a faint pulsation from the arterial side as if the heart was pushed into motion by a vis a tergo, and at last the circulation is restarted. This has led me to say that the veins are the rivers of life, and it may be that the ancients, after all, were right when they called the liver the centre of life.

V.

APPARATUS FOR ADMINISTRATION.

I have myself administered chloroform by every conceivable method, and I am bound to repeat that given a healthy person who has no fear as to what is going to happen, death from chloroform can only take place, under any method, by sheer carelessness. For this reason some blunderers, who entrust administration to hands however unskilful and to any method however primitive, are able to boast of their success. If they go on long enough they always have fatal results, but they get such long stretches of success, they lose the idea of risk, and it is fair to admit that any fatal catastrophe that did occur might occur whatever method were employed. I do not attach so much importance, therefore, to special apparatus as some do; but if I have a predilection it is for the simple Wolf's bottle apparatus, commonly known as Junker's and first constructed by Dr. Junker for the administration of methylene bichloride. This apparatus is precise in its action and economical in respect to quantity of fluid administered; it is clean and pleasant for inhaling from, and it has this great advantage that the administrator, by proper use of the hand bellows with which

he drives over the vapour, can deliver the vapour in sınaller or larger proportions as he may desire.*

VI.

A BALANCED OPERATING TABLE.

In some of my earliest researches, conducted at Mortlake in the years 1850-54 and published in the "Association Journal," I noticed that when a lower animal was killed by vapour of chloroform the heart, even after it had ceased to contract, could be made to recontract by simply holding up the body of the animal with the head downwards. Nelaton practised a similar process on the human subject in a case of supposed death from chloroform, and with success. There is a good deal in this practice, and it suggests that the table in the operating theatre of the hospital should be so balanced that by a simple movement it can be raised and lowered so as to bring the head of the patient quickly down and up again in a rocking movement. To some extent this would lead to change of air in the lungs, and artificial respiration, but the grand advantage would be that under the movement the blood on the right side of the heart would be diverted towards the lungs, while that on the left side would be diverted to the brain. Also by the up-and-down movement blood would be stirred in the vessels and in the cardiac cavities, and a friction induced between the blood and the walls of the cavities, which tends powerfully to restore cardiac contraction and propulsion.

*The makers of this apparatus, Messrs. Krohne & Seseman, have lately added to it an ingenious contrivance by which the lightest movements of respiration can be observed from a feather valve during inhalation.

SANTÉ; RICHESSE; BONHEUR.*

D

R. PEAN, mon cher ami de Pietra Santa, Messieurs et chers Collègues,-Mes regrets sont sincères de ne pouvoir vous parler dans

le vrai langage de cette belle patrie, cette patrie du savoir, cette patrie de la lumière, cette France, la magnifique. Mon œil peut lire vos livres, et mon esprit saisit aisément, et joyeusement, les leçons de votre savoir, de votre art, de votre science, de votre industrie, en un mot de votre génie tout entier! Mais mon oreille anglaise et ma langue anglaise, faute d'habitude, sont inhabiles à saisir la note de votre parole, et à y répondre harmonieusement; faute que vous accepterez, comme vous acceptez, j'en ai la confiance, toute ma bonne volonté.

D'abord, et avant tout, qu'il me soit permis, au nom de mes collègues et au mien, de vous remercier, du fond du cœur, de la générosité vraiment merveilleuse que vous nous avez montrée. On dit parfois que le chemin sûr et certain de gagner le cœur d'un Anglais est d'y arriver en passant par son estomac. Je crois bien que cela n'est pas spécial aux Anglais. Mais je puis vous parler d'un autre chemin privilégié pour arriver à nos

Response to an address by Dr. Pean, President of the Société Française d'Hygiène, on the occasion of a banquet given by the society to the Sanitary Inspectors' Association at the Grand Hotel, Paris, on Monday, June 6th, 1892; and ventured, "with all its imperfections on its head," as a maiden speech in the French tongue.

cœurs et c'est celui de notre esprit, de notre intelligence. Dans ces jours de progrès incessante, notre esprit réclame aussi impérieusement sa nourriture que le fait notre cœur, et cette nourriture vous nous l'avez donnée si généreusement, que pendant bien des années futures nous pourrons vivre, sur ce capital de forces amassées, ce festin intellectuel.

Messieurs, une légende scientifique nous dit qu'autrefois la France et l'Angleterre ne formaient qu'un seul et même continent. Aucun bras de mer ne nous séparait. Il n'y avait entre nous aucune de ces vagues impétueuses, rugissantes, mugissantes! Nous nous promenions à travers les mêmes plaines et les mêmes forêts; nous chassions les mêmes proies; nous reconnaissions le même gouvernement; nous parlions la même langue; nous chantions les mêmes chansons; nous poursuivions les mêmes amours; nous n'étions qu'une seule et même nation, qu'un seul et même peuple. Puis, vint la Mort, la mort pétrifiant tout, de sa main glacée. Alors apparut la période glaciale, des siècles s'amoncelant aux siècles; et quand cette période s'évanouit, il se trouva que le profond canal avait été creusé entre nous, lequel canal nous a séparés pendant des périodes séculaires, et il se trouva que l'Angleterre avait été laissée isolée sur son roc escarpé, baignée dans ses flots, comme une veuve baignée dans ses pleurs! Au lieu d'une nation, deux nations rivales, souvent en guerre pour les raisons les plus puériles, parfois pour les raisons les plus cruelles, presque toujours pour les raisons les plus incompatibles.

Enfin, espérons que cette rivalité est ensevelie pour toujours dans la nuit des temps, que l'époque glaciale et ses conséquences ont cessé pour toujours, ainsi que cette période d'animosité et ce frottement mortel de

jalousie nationale, d'orgueil, d'égoïsme, qui a fait plus de mal dans cette petite planète que l'éclair, que l'avalanche, et l'orage, que Dieu nous envoie et nous donne le pouvoir de nous maîtriser à mesure que nous avançons dans l'étude de ses divines lois! De là vient qu'aujourd'hui nous qui sommes ici, nous renouvelons les jours de l'âge ancien et primitif, et nous nous tenons ici comme sur notre Terre Patrie.

Et au nom de quelle cause sommes-nous ici? Nous sommes ici au nom de la Santé. Et comme la santé nationale est la richesse nationale, nous sommes ici au nom de la plus riche, de la plus heureuse de toutes les causes pour laquelle il soit donné à l'homme de travailler sous le soleil. La terre entière possédant la santé, la terre entière possédant la richesse, la terre entière possédant le bonheur. Santé ! Richesse! Bonheur ! telle est la devise flottant sur notre bannière. Les anges euxmêmes peuvent-ils aspirer plus haut?

A vous donc, Messieurs, nos plus sincères remerciements: à vous dans le cœur de qui a germé la pensée de jeter aujourd'hui la semence de la victoire; semence qui doit pousser, fleurir et fructifier, quand nos deux nations s'unissent dans leur grandeur, comme dans notre vraie simplicité, nous nous unissons dans cette Société d'Hygiène ce soir!

Et avec l'expression de notre ardente reconnaissance, nous, Anglais de santé, nous nous écrions: Vivent la France et l'Angleterre unies et indivisibles, combattant pour la délivrance universelle de l'humanité; délivrance de la misère, délivrance de la maladie, délivrance de la mort!

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