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NOTES.

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Pour la construction, nous avons adopté les distances suivantes : no 2, Pic, 20 kil.; no 3, Ziquala, 45 kil.; no 4, chaîne du Gurage, 60 kil.; no 5, Furi, 15 kil.; nos 7 et 8, mont Hococa, 16 kil.; no 12, chaine des Gimbacu, 8 kil.

Dans le croquis, les stations d'observation sont marquées St.

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NOTE DE M. ERNEST DESJARDINS AU SUJET DE SON PROJET

DE CANAL MARITIME DU BAS-DANUBE (1).

Dans l'imprimé (4 p. in-8°) que la commission danubienne a fait parvenir dans les premiers jours de mars à tous les membres de la Société de géographie, on lit:

« Sur la demande du gouvernement du prince Couza, sir Charles Hartley a préparé un projet pour la création d'un port dans la baie de Jibriani, avec canal reliant ce pont au bras de Kilia, et ce projet a été soumis au gouvernement roumain au mois d'octobre 1864, c'est-à-dire trois ans avant la naissance du droit de priorité que réclame M. Ernest Desjardins. »

La réponse est facile; elle sera brève. J'ai eu sous les yeux, en 1867, au ministère des travaux publics de Bucharest et chez deux des principaux membres de la commission danubienne, tout ce qui avait été publié ou même simplement autographié par cette commission, et je déclare n'y avoir rien vu qui ressemble de près ou de loin à mon projet. En juin 1867, je l'ai exposé au prince Charles, à Jibriani, en présence de sir Charles Hartley, qui ne fit aucune allusion à l'antériorité d'un projet analogue au mien; même silence dans les longs entretiens que j'ai eus avec l'honorable ingénieur. Ma lettre à la Société de géographie, datée d'Iassy, le 27 juin 1867, renfermait l'exposé détaillé de mon projet de canalisation maritime; cette lettre fut insérée dans notre Bulletin d'août de la même année: elle ne donna lieu à aucune observation de la commission danubienne touchant la question d'antériorité. Dans la note adressée par la commission à

(1) Cette note résume la communication adressée par M. Ernest Desjardins à la Société de géographie dans sa séance du 4 mars 1870, en réponse aux Observations que la Commission du Danube avait envoyée aus membres de la Société.

notre Société en réponse à ma lettre, et imprimée dans notre Bulletin de février-mars 1861, même silence. Cependant, le Monitorul, journal officiel de Roumanie du 5 (17) juillet 1867 avait publié la traduction en roumain de ma lettre d'lassy aucune objection, aucune réclamation ne fut faite par la commission danubienne; enfin, dans sa seconde note à notre Société, à la date du 29 octobre 1869, toujours même silence. C'est aujourd'hui seulement que nous est révélée l'existence dans les cartons de cette commission d'un projet qui serait semblable au mien et qui lui serait antérieur de trois ans. J'ai donc lieu de m'étonner de cette réclamation aussi tardive qu'imprévue. Le plan dont il s'agit a-t-il été publié ? a-t-il seulement été autographié ? S'il est resté à l'état de manuscrit, quelle en est la date? quelle contrôle sérieux avons-nous de son authenticité? quelle en est la valeur devant le public? Pourquoi surtout n'en a-t-on pas parlé plus tôt ni au prince, ni à la Société, ni à moi, ni à personne? Je ne veux point, toutefois, révoquer en doute le témoignage de ces messieurs, mais il me reste à dire que, si, d'une part, «l'ingénieur en chef de Soulina n'a pas pris l'initiative de ce projet », et que, d'autre part, la commission de l'endiguement le déclare mauvais et irréalisable, par un motif que tout le monde comprendra, je ne vois pas que ce plan, introuvable et ignoré de tous depuis trois ans, époque à laquelle j'ai exposé mon projet à moi, et retrouvé tout à coup le 20 février 1870, constitue un projet. Un projet n'est pas un dessin : c'est l'ensemble des raisons qui en démontrent l'utilité pratique et la supériorité sur tous les autres. C'est ce que je me suis appliqué à faire, et c'est à ce point de vue que je le revendique comme mien. De plus, il est bon de rappeler ici que lorsque le prince Charles demanda à sir Charles Hartley de lui faire les plans et devis d'un canal maritime reliant le bras de Kilia à la baie de Jibriani, d'après le projet

que j'avais moi-même exposé, sir Charles, qui s'employa à ce travail, moyennant un large salaire, pendant l'année 1869, ne parla pas au prince de l'existence d'un projet quelconque antérieur au mien. J'affirme que le prince ignorait alors, comme tout le monde, l'existence du plan de 1864 et qu'il l'ignorait encore le 12 octobre dernier, lorsque Son Altesse me fit, à Paris, la déclaration suivante que j'ai consignée, en propres termes, à la page 96 de mes nouvelles observations (Durand, 1870):

1° Que c'était mon projet qui avait toute l'approbation du prince, que ce projet seul était adopté par lui, que seul conséquemment il avait donné naissance aux plans de sir Charles Hartley;

2° Que mon nom devait être attaché au projet, comme celui du prince au canal. »

COMMUNICATION DE M. ERNEST DESJARDINS AU SUJET DE LA

TABLE DE PEUTINGER (1).

En déposant sur le bureau de la commission centrale les livraisons 5, 6 et 7 de mon édition in-f de la Table de Peutinger, je crois devoir avertir mes confrères que la partie du texte et des cartes, relative à la Gaule, a été tirée à part dans le format grand in-8° en un volume de 690 p. que je dépose également sur le bureau, et qui est accompagné des denx premiers segments de la reproduction de la carte originale, d'une carte de redressement de la Gaule et de quatre tableaux synoptiques. Une partie de la cinquième livraison in-f° et les livraisons sixième et septième comprennent le texte de la géographie historique d'une partie de l'Italie, qui présente, comme pour la Gaule, à l'occasion de chacun des noms, le dépouille

(1) Cette note résume la communication adressée par M. Desjardins, à la Société, dans sa séance du 4 mars 1870.

ment de tous les textes anciens, des inscriptions et des médailles.

Je prends la liberté d'appeler l'attention de la commission sur deux points : 1o Dans les observations générales qui suivent le texte relatif à la Gaule, j'ai dû examiner de quelle manière le travail original dont la carte de Vienne n'est, comme on sait, qu'une copie due à un moine du XIII° siècle, avait été fait et conçu, et j'ai pu me convaincre que le document en question n'avait pu être établi dans la forme où il nous est parvenu, à une seule et même époque comme l'a cru Mannert; mais qu'on y reconnaissait surtout deux époques distinctes: l'époque d'Auguste pour les noms des provinces, des régions, des peuples et de la plupart des villes; et celle des fils de Constantin pour le réseau des routes.

2o Je ferai remarquer que les vignettes et les sigles qui figurent dans le document original ont une importance qui paraît avoir échappé aux éditeurs qui m'ont précédé. Je citerai seulement comme exemple le sigle co qui se rencontre souvent en Italie, et qui est quelquefois écrit co. Le sens de cette abréviation n'a pas été saisi par tous ceux qui ont essayé de l'expliquer; Katansich y voit l'abréviation de confluentes (1, p. 479); Mannert, celle de columna milliaria (IX, 1re partie, p. 371); Westphal le mot cum (Annali dell' Instituto di Roma, 1830, p. 32); le R. P. Garrucci la fin du mot vico (Dissertazioni archeolog. Roma, I, 1864, p. 30); moi-même j'avais cru y voir l'abréviation de colonia (Lettre à Henzen, Annali, 1859, p. 57); mais je me suis convaincu que ces différentes explications, qui pouvaient convenir à certains cas particuliers, ne sauraient s'appliquer à tous, et que la seule explication qui soit justifiée par l'emploi, l'emplacement et l'orthographe de ce sigle co, c'est-à-dire com, était compendium, mot technique indiquant, comme on sait, la plus courte de deux routes, conduisant d'un point

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