Histoire de la papauté pendant les seizième et dix-septième siècles, tr. [from Fürsten und Völker, vol.2-4] par J.-B. Haiber; publ. et précedée d'une intr. par A. de Saint-Chéron, Volum 2

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Continguts

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1989
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Frases i termes més freqüents

Passatges populars

Pàgina 479 - ... trente à quarante membres, et qui la domina, dans cette question, par ses maximes austères, sa haine contre le clergé, son attachement à la révolution. « Tous les jansénistes, dit un historien protestant, virent avec joie la puissance de Babel, c'est ainsi qu'ils nommaient la cour de Rome, recevoir un coup aussi terrible ; le clergé, dont ils avaient essuyé tant de persécutions, ruiné, dépossédé de ses honneurs, de son immense pouvoir.
Pàgina 278 - Malgré toutes ces graves préoccupations, il ne se serait pas rendu coupable de la plus légère négligence dans l'accomplissement de ses devoirs religieux. Tous les soirs, Baronius entendait sa confession : tous les matins , il célébrait lui-même la messe. Dans les premières années de son pontificat , douze pauvres mangeaient toujours à midi avec lui , dans un de ses...
Pàgina 38 - Ils se montrent charitables , guérissant les malades , cherchant à réconcilier les inimitiés, engageant par des serments sacrés ceux qu'ils ont ramenés à la foi ; on voit les fidèles se rendre sous leurs bannières à tous les pèlerinages , et des hommes qui , il ya un instant encore , étaient d'ardents protestants , se mêler à ces processions.
Pàgina 278 - Vaticella, afin de converser avec eux sur quelques profondes questions religieuses. « La renommée de vertu, de piété, de vie exemplaire dont il avait joui jusqu'à ce jour s'accrut extraordinairement par ces austères habitudes, conservées même sous la tiare.
Pàgina 32 - Neerlandais : on ignora pendant longtemps le nom de leur Ordre; on les appelait des prêtres espagnols. Ils occupèrent les chaires et trouvèrent des élèves qui embrassaient leurs doctrines. Ils n'ont rien reçu des Allemands ; leur doctrine et leur constitution étaient achevées et formulées avant qu'ils n'apparussent chez nous.
Pàgina 458 - Dans tous les pays, dans toutes les cours, se formèrent deux partis, dont l'un faisait la guerre à la Papauté, à l'Église, à l'État, et dont l'autre cherchait à maintenir les choses 'telles qu'elles étaient, et à conserver les prérogatives de l'Église universelle.
Pàgina 457 - Les royaumes de l'Europe méridionale étaient fondés sur l'union la plus intime de l'Église et de l'État ; il se forma dans ces pays un parti qui formula sa haine de toute religion en un système qui détruisait toute idée de Dieu, tous les principes essentiels du pouvoir et de la société. Une littérature surgit, en hostilité avec l'Église et les gouvernements, attirant à elle les esprits et les enchaînant par des liens indissolubles.
Pàgina 37 - Le changement rapide et cependant si durable qui eut lieu dans le pays , est extrêmement remarquable. Doit-on en conclure que le protestantisme n'avait pas encore bien pris racine dans les masses, ou doit-on attribuer cette révolution à l'habile propagande des Jésuites? Du moins, ils ne manquèrent ni de zèle ni de prudence. Vous les voyez s'étendre successivement dans tous les lieux qui les environnent, séduire et...
Pàgina 36 - Trêves , distingué par d'éminentes qualités , doué d'un esprit pénétrant et d'un remarquable talent pour vaincre les difficultés qui se présentaient à lui, prompt à rendre la justice, vigilant, plein de zèle pour les intérêts de son pays et de sa famille, du reste affable et pas très-sévère, si ce n'est pour les actes concernant la religion , ce 1 Serrarius, Res Moguntinœ , p.
Pàgina 1 - Les écoles des Jésuites étaient fréquentées principalement par la jeune noblesse '. bientôt nous voyons ces disciples des Jésuites entreprendre la conversion de la jeunesse bourgeoise dans les villes restées protestantes. Mais le catholicisme fit surtout sentir son iii* fluence aux gentilshommes.

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