Œuvres complètes de Victor Hugo: Les Orientales

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Eugène Renduel, 1834
 

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Pàgina 275 - Une surtout : — un ange, une jeune Espagnole! — Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents, Un œil noir où luisaient des regards de créole, Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole Qui couronne un front de quinze ans ! Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle, L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ; Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle; Quand tous en la voyant s'écriaient : « Qu'elle est belle ! » Nul ne le lui disait tout bas.
Pàgina 272 - II faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées, Neige odorante du printemps. Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide. Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Pàgina 306 - Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naître, Là-bas, — tandis que seul je rêve à la fenêtre Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, — Quelque ville mauresque, éclatante, inouïe, Qui, comme la fusée en gerbe épanouie, Déchire ce brouillard avec ses flèches d'or...
Pàgina 324 - Fuis , empereur puissant , dont la tête s'incline , Gouvernant un combat du haut de la colline , Promettant une étoile à ses soldats joyeux , Faisant signe aux canons qui vomissent les flammes , De son âme à la guerre armant six cent mille âmes , Grave et serein , avec un éclair dans les yeux. Puis, pauvre prisonnier, qu'on raille et qu'on tourmente. Croisant ses bras oisifs sur son sein qui fermente, En proie aux geôliers vils comme...
Pàgina 336 - Je te raconte aussi comment, aux Feuillantines, Jadis tintaient pour moi les cloches argentines; Comment, jeune et sauvage, errait ma liberté, Et qu'à dix ans, parfois , resté seul à la brune, Rêveur, mes yeux cherchaient les deux yeux de la lune, Comme la fleur qui s'ouvre aux tièdes nuits d'été.
Pàgina xiii - Il ya un pas de fait. Jamais tant d'intelligences n'ont fouillé à la fois ce grand abîme de l'Asie. Nous avons aujourd'hui un savant cantonné dans chacun des idiomes de l'Orient, depuis la Chine jusqu'à l'Egypte.
Pàgina 156 - Un bouclier de cuivre à son bras sonne et luit, Rouge comme la lune au milieu d'une brume. Son cheval hennissant mâche un frein blanc d'écume; Un long sillon de poudre en sa course le suit. Quand il passe au galop sur le pavé sonore, On fait silence, on dit: C'est un cavalier maure! Et chacun se retourne au bruit.
Pàgina 175 - L'ENFANT. O horror ! horror ! horror ! • SHAKSPEiBE. Macbelh. XVIII. L'ENFANT. Les Turcs ont passé là i tout est ruine et deuil. Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil . Chio, qu'ombrageaient les charmilles...
Pàgina 231 - Murs, ville, Et port, Asile De mort, Mer grise Où brise La brise, Tout dort. Dans la plaine Naît un bruit. ; C'est l'haleine De la nuit. Elle brame Comme une âme Qu'une flamme j Toujours suit!
Pàgina 234 - Cris de l'enfer! voix qui hurle et qui pleure! L'horrible essaim, poussé par l'aquilon, Sans doute, ô ciel! s'abat sur ma demeure.

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