Recueil de pieces fugitives en prose et en vers, Volum 2

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Prault, 1740 - 275 pàgines
 

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Passatges populars

Pàgina 143 - Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.
Pàgina 142 - Connaissez-vous; et, dans votre prochain, Ne blâmez plus ce que votre indolence Souffre chez vous avec tant d'indulgence.
Pàgina 132 - Moi, je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m'a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs: Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs.
Pàgina 70 - II joignit l'art de plaire au malheur de médire : Le miel que cette abeille avait tiré des fleurs Pouvait de sa piqûre adoucir les douleurs; Mais pour un lourd frelon méchamment imbécile ', Qui vit du mal qu'il fait, et nuit sans être utile, On écrase à plaisir cet insecte orgueilleux, Qui fatigue l'oreille et qui choque les yeux.
Pàgina 233 - N'allez-vous pas dans le temple du Goût Vous décrasser? — Nous, messieurs? point du tout; Ce n'est pas là, grâce au ciel, notre étude : Le goût n'est rien ; nous avons l'habitude De rédiger au long de point en point Ce qu'on pensa; mais nous ne pensons point.
Pàgina 72 - Je n'ai point d'ennemis, j'ai des rivaux que j'aime ; Je prends part à leur gloire, à leurs maux, à leurs biens: Les arts nous ont unis, leurs beaux jours sont les miens!
Pàgina 136 - D'un vin d'Aï dont la mousse pressée, De la bouteille avec force élancée, Comme un éclair? fait voler le bouchon ; II part, on rit; il frappe le plafond. De ce vin frais l'écume pétillante De nos Français est l'image brillante.
Pàgina 75 - ... aliment dans mon corps digéré , Se transforme en un lait doucement préparé; Comment, toujours filtré dans ses routes certaines, En longs ruisseaux de pourpre il court enfler mes veines ^ A mon corps languissant rend un pouvoir nouveau , Fait palpiter mon cœur, et penser mon cerveau ? Il lève au ciel les yeux , il s'incline , il s'écrie : Demandez-le à ce Dieu qui nous donna la vie.
Pàgina 78 - Plus d'amour ; et l'ennui détruisait l'univers. Un dieu qui prit pitié de la nature humaine Mit auprès du Plaisir le Travail et la Peine : La Crainte l'éveilla, l'Espoir guida ses pas ; Ce cortège aujourd'hui l'accompagne ici-bas.
Pàgina 72 - Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête ; Ils vivent l'un par l'autre, ils triomphent du temps : Tandis que sous leur ombre on voit de vils serpents Se livrer, en sifflant, des guerres intestines, Et de leur sang impur arroser leurs racines».

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