Comment l'état enseigne la moraleTemps nouveaux, 1897 - 172 pàgines |
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Frases i termes més freqüents
absolu André Lebon Beauregard besoin Boirac bourgeois Burdeau c'est-à-dire caisse caisse d'Epargne capital Chalamet Charbonneau Charles Dupuy chef chose collectiviste commune contradiction Cours de morale critique Critique du socialisme définition dévouement discipline doit Dupuy écoles normales primaires écoles primaires économique élémentaire Eléments élèves enfants ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Faculté famille femme Ferraz force fraternité ignoratio elenchi individuelle INSPECTION DES FINANCES Janet Jules Simon justice l'armée l'école l'égalité l'enfant l'enseignement primaire l'Etat l'homme L'honnête homme l'instituteur l'instruction l'obéissance l'ouvrier l'usage de l'élève Lavisse Lechantre Leçons de morale liberté livre Livret de morale loi morale lois Mabilleau Marion ment Mme Gréville morale à l'usage nation nature nécessaire obéissance officiel des écoles Opuscule du Maître ouvriers patrie pays pensée Peyre philosophes priété principes professeurs Programme officiel prolétaire propriété qu'une raison résignation respect révolution salaire sentiments serait service militaire seule socialisme société soldat sophisme Steeg supérieur théories Thomas tion travail travailleurs voilà volonté
Passatges populars
Pàgina 140 - CEUX QUI PIEUSEMENT sont morts pour la patrie Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau. Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ; ,Et, comme ferait une mère, La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau.
Pàgina 85 - Par là même l'enseignement moral se meut dans une tout autre sphère que le reste de l'enseignement. La force de l'éducation morale dépend bien moins de la précision et de la liaison logique des vérités enseignées que de l'intensité du sentiment, de la vivacité des impressions et de la chaleur communicative de la conviction. Cette éducation n'a pas pour but de faire savoir, mais de faire vouloir; elle émeut plus qu'elle ne déirontre; devant agir sur l'être oensible, elle procède plus...
Pàgina 63 - Les déclamations bourgeoises sur la famille et l'éducation, sur les doux liens qui unissent l'enfant à ses parents, deviennent de plus en plus écœurantes à mesure que la grande industrie détruit tout lien de famille pour le prolétaire et transforme les enfants en simples objets de commerce, en simples instruments de travail. Mais...
Pàgina 57 - On nous a reproché, à nous autres communistes, de vouloir abolir la propriété personnelle, péniblement acquise par le travail, propriété que l'on déclare être la base de toute liberté, de toute activité, de toute indépendance individuelle. La propriété personnelle, fruit du travail...
Pàgina 64 - Nos bourgeois, non contents d'avoir à leur disposition les femmes et les filles des prolétaires, sans parler de la prostitution officielle, trouvent un plaisir singulier à se cocufier mutuellement. Le mariage bourgeois est, en réalité, la communauté des femmes mariées. Tout au plus pourrait-on accuser les communistes de vouloir mettre à la place d'une communauté des femmes hypocritement dissimulée une communauté franche et officielle.
Pàgina 85 - La force de l'éducation morale dépend bien moins de la précision et de la liaison logique des vérités enseignées que de l'intensité du sentiment, de la vivacité des impressions et de la chaleur communicative de la conviction. Cette éducation n'a pas pour but de faire savoir, mais de faire vouloir ; elle émeut plus qu'elle ne démontre ; devant agir sur l'être sensible, elle procède plus du cœur que du raisonnement ; elle n'entreprend pas d'analyser toutes les raisons de l'acte moral,...
Pàgina 59 - Dans la société bourgeoise, le passé domine donc le présent ; dans la société communiste, c'est le présent qui. domine le passé. Dans la société bourgeoise, le capital est indépendant et personnel, tandis que l'individu qui travaille n'a ni indépendance, ni personnalité.
Pàgina 58 - Etre capitaliste signifie occuper non seulement une position personnelle, mais encore une position sociale dans le système de la production. Le capital est un produit collectif: il ne peut être mis en mouvement que par les efforts combinés de beaucoup de membres de la société, et même, en dernière instance, que par les efforts combinés de tous les membres de la société.
Pàgina 58 - Nullement. Il crée le capital, c'est-à-dire la propriété qui exploite le travail salarié, et qui ne peut s'accroître qu'à la condition de produire du nouveau travail salarié afin de l'exploiter de nouveau.
Pàgina 59 - Nous ne voulons en aucune façon abolir cette appropriation personnelle des produits du travail, indispensable à l'entretien et à la reproduction de la vie humaine, cette appropriation ne laissant aucun profit net qui donne du pouvoir sur le travail d'autrui. Ce que nous voulons, c'est supprimer ce triste mode d'appropriation qui fait que l'ouvrier ne vit que pour accroître le capital et ne vit que juste autant que l'exigent les intérêts de la classe régnante. Dans la société bourgeoise,...