Soixante ans de souvenirs, Volum 1

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J. Hetzel, 1888
 

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Pàgina 213 - En vain faut-il qu'on me traduise Homère, Oui, je fus Grec ; Pythagore a raison. Sous Périclès j'eus Athènes pour mère ; Je visitai Socrate en sa prison. De Phidias j'encensai les merveilles ; De l'Ilissus j'ai vu les bords fleurir. J'ai sur l'Hymète éveillé les abeilles : C'est là, c'est là que je voudrais mourir.
Pàgina 57 - Ce n'est plus à moi que la brise Lui dit d'annoncer un beau jour. Cette fenêtre était la tienne, Hirondelle, qui vins loger Bien des printemps dans ma persienne, Où je n'osais te déranger ; Dès que la feuille était fanée, Tu partais la première, et moi Avant toi je pars cette année : Mais reviendrai-je comme toi?
Pàgina 25 - On dit qu'en les voyant couchés sur la poussière, D'un respect douloureux frappé par tant d'exploits, L'ennemi, l'œil fixé sur leur face guerrière, Les regarda sans peur pour la première fois.
Pàgina 231 - Eh bien, pauvre enfant, courez donc après la gloire, c'est un mirage qui vient vous chercher du fond des déserts ; prenez bien garde qu'il ne vous y entraîne. Un seul moyen vous est offert pour éviter ce malheur : occupez-vous d'être utile. C'est la loi que Dieu impose à tout homme ; en littérature il ya plus que jamais obligation à cela.
Pàgina 56 - Adieu, Madeleine chérie, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une fleur de la prairie Se mire au cristal des ruisseaux. Ta colline, où j'ai vu paraître Un beau jour qui s'est éclipsé, J'ai rêvé que j'en étais maître; Adieu! ce doux rêve est passé. Assis sur la rive opposée, Je te vois, lorsque le soleil Sur tes gazons boit la rosée, Sourire encore à ton réveil...
Pàgina 38 - De quel rang parlez-vous? Si mon honneur balance, C'est pour vos cheveux blancs qu'il se fait violence. DANVILLE Vous auriez dû les voir avant de m'outrager. Vous ne le pouvez plus quand je veux les venger. , LE DUC Je serais ridicule et vous seriez victime. DANVILLE Le ridicule cesse où commence le crime, Et vous le commettrez ; c'est votre châtiment.
Pàgina 250 - Et moi , mortel créé dans un jour de colère , Haï de Dieu , haï de ma famille entière , Malheureux de l'amour à mon frère accordé , Toujours de noirs pensers et d'ennuis obsédé , Regrettant le néant, maudissant ma naissance, Fatigué du fardeau de ma triste existence, N'obtenant qu'avec peine un sommeil douloureux , Et l'achetant encor par des songes affreux ; Enfin , réduit sans cesse à ce malheur extrême D'abhorrer la nature, et les miens, et moi-même.
Pàgina 38 - Et vous le commettrez; c'est votre châtiment. Ah! vous croyez, messieurs, qu'on peut impunément, Masquant ses vils desseins d'un air de badinage, Attenter à la paix , au bonheur d'un ménage ! On se croyait léger, on devient criminel : La mort d'un honnête homme est un poids éternel. Ou vainqueur, ou vaincu, moi, ce combat m'honore; Il vous flétrit vaincu ; mais vainqueur, plus encore : Votre honneur y mourra.
Pàgina 254 - Le tien est- il le seul que tu n'oses répandre? De mon bras seul encor mon destin peut dépendre; Et ce bras, ce vil bras craint de me secourir! Je n'aurai pas su vivre, et ne sais pas mourir! Si quelque ami m'aidait, plus courageux peut-être...
Pàgina 232 - ... jour que vous y penserez le moins. La nature a marqué un emploi à toutes les facultés qu'elle distribue, il ne faut que chercher ; apprenez, puisque vous pouvez apprendre ; méditez, puisque vous avez du repos ; mais surtout occupez-vous plus des autres que de vous-même. Je sens que tout ce radotage vous paraîtra bien vague, peut-être...

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