DE L'IMPRIMERIE DU PATRIOTE FRANÇOIS, na bli 01 do in ies cer .༦༧༧༣༠. ྋ els ETATS-GENERAUX. De Verfailles, le 2 Mai 1789. AVANT ont été très ordres (1); les communes L'avis qui a prévalu a été celui-ci. » Le premier fentiment que la vue des » communes portera dans l'ame du roi, » ne doit pas être pénible; & tel feroit » pour un bon prince l'embarras qui naît » de la crainte de défobliger ou d'avoir » désobligé. D'ailleurs, la préfentation eft » purement facultative & nullement obligatoire ni légale. Le roi reçoit chez lui, qui il veut & où il veut. Il ne s'y eft rien paffé de remarquable; on a feulement été frappé du peu de fo- » Le code de l'étiquette a été jufqu'ici lemnité d'une préfentation qui devoit être » le feu facré des gens de cour & des or fi impofante, du défaut d'ordre, des dif- dres privilégiés, la nation n'y doit ficultés, des langueurs qu'une lifte inexacte pas mettre la même importance. C'eft des bailliages & fénéchauffées a occa- " lorfqu'elle demandera que les diftincfionnés. Nous ne parlerons pas de la dif- "tions humiliantes foient toutes abolies tinction des costumes généralement défa- que les témoignages de refpect décer prouvée & trop importante dans fes con- "nés au monarque, & qui ne fauroient fequences politiques, pour n'en pas traiter » être trop grands, puifqu'un peuple à part lorfque l'affemblée nationale s'en» s'honore lui-même en honorant fon » prince, foientuniformes & univerfels » parce que les variétés en ce genre ne défavorablement obfervée, c'eft la diffé- font plus un tribut d'honneur, mais occupera. Une fingularité qui n'a pas été moins rence dans la préfentation des trois (1) Ceux du clergé à onze heures du matin, ceux de la noble fle à une heure après midi, ceux des communes à quatre heures. (1) Elle confifte dans celle de l'appartement où ils ont été reçus. Ajoutez que les deux battáns ont été ouverts pour le clergé, & qu'um feulement l'a été pour la noblesse. 7 |