Épitres, stances, et odes, Volum 2

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L. de Bure, 1823 - 442 pàgines
 

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Passatges populars

Pàgina 98 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, j .-_• j M'avertit que je me retire.
Pàgina 135 - Ce que la grâce est au visage: fie la bonté du cœur elle est la douce image ; Et c'est la bonté qu'on chérit.
Pàgina 126 - Eh quoi! vous êtes étonnée Qu'au bout de quatre-vingts hivers Ma muse, faible et surannée, Puisse encor fredonner des vers! Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs; Elle console la nature, Mais elle sèche en peu de temps.
Pàgina 99 - On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien. Ainsi je déplorais la perte Des erreurs de mes premiers ans; Et mon âme, aux désirs ouverte, Regrettait ses égarements. Du ciel alors daignant descendre, L'Amitié vint à mon secours; Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les Amours.
Pàgina 62 - ... soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens. Avec toi l'on apprend à souffrir l'indigence, A jouir sagement d'une honnête opulence, A vivre avec soi-même, à servir ses amis, A se moquer un peu de ses sots ennemis, A sortir d'une vie ou triste ou fortunée En rendant grâce aux dieux de nous l'avoir donnée.
Pàgina 33 - Pouvaient cesser jamais de le manifester, Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. Que le sage l'annonce, et que les rois le craignent. Rois, si vous m'opprimez, si vos grandeurs dédaignent Les pleurs de l'innocent que vous faites couler, Mon vengeur est au ciel : apprenez à trembler ! Tel est au moins le fruit d'une utile croyance.
Pàgina 127 - Ainsi j'essaye encor ma voix Au moment même qu'elle expire. « Je veux dans mes derniers adieux, Disait Tibulle à son amante, ' Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante.
Pàgina 188 - Quand de guerriers mourants les sillons sont couverts, Tous ceux qu'épargna la foudre, Voyant rouler dans la poudre Leurs compagnons massacrés , Sourds à la pitié timide, Marchent d'un pas intrépide Sur leurs membres déchirés. Ces féroces humains, plus durs, plus inflexibles Que l'acier qui les couvre au milieu des combats...
Pàgina 201 - Toi qui possédas le talent De parler beaucoup sans rien dire ; Toi qui modulas savamment Des vers que personne n'entend , Et qu'il faut toujours qu'on admire.
Pàgina 33 - Ils ont adoré tous un maître, un juge, un père. Ce système sublime à l'homme est nécessaire. C'est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité , Le frein du scélérat, l'espérance du juste.

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