Les mille et une nuits, contes arabes, Volum 1

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E. Gauttier
Collin de Plancy, 1822
 

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Passatges populars

Pàgina xiv - Mon imitation n'est point un esclavage, Je ne prends que l'idée, et les tours et les lois, Que nos Maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit, plein chez eux d'excellence, Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte et veux qu'il n'ait rien d'affecté, Tâchant de rendre mien cet air d'antiquité.
Pàgina 278 - Un vieillard que je ne connais pas vient d'arriver avec votre cognée et vos babouches, qu'il a trouvées en son chemin, à ce qu'il dit. Il a appris de vos camarades qui vont au bois avec vous que vous demeuriez ici. Venez lui parler, il veut vous les rendre en main propre. » A ce discours, je changeai de couleur, et tout le corps me trembla.
Pàgina 47 - J'en eus un véritable chagrin. Prenez-la pour'vous, dis-je au fermier , je vous l'abandonne ; faites • en des régals & des aumônes à qui vous voudrez ; & fi vous avez un veau bien gras , amenezle-moi à fa place. Je ne m'informai pas de ce qu'il fit de la vache ; mais peu de temps après qu'il l'eut fait enlever de devant mes yeux , je le vis arriver avec un veau fort gras. Quoique j'ignoraffe que ce veau fût mon fils , je ne laiffai pas de fentir émouvoir mes entrailles à fa vue.
Pàgina 36 - Non , non , dit le génie , en perfiftant dans fa réfolution , il faut que je te tue de même que tu as tué mon fils. A ces mots, il prit le marchand par le bras , le jeta la face contre terre , & leva le fabre pour lui couper la. tête. Cependant le marchand tout en pleurs...
Pàgina 55 - ... avoient tout mangé , & qu'il ne leur reftoit rien des mille fequins que je leur avois donnés à chacun. Je ne leur en fis pas le moindre reproche. Au contraire} comme mon fonds étoit de fix mille fequins, j'en partageai la moitié avec eux , en leur difant : Mes...
Pàgina 273 - ... pria de me mener avec eux. Ils me conduisirent à la forêt, et, dès le premier jour, j'en rapportai sur ma tête une grosse charge de bois, que je vendis une demi-pièce de monnaie d'or du pays : car, quoique la forêt ne fût pas éloignée, le bois néanmoins ne laissait pas d'être cher en cette ville à cause du peu de gens qui se donnaient la peine d'en aller couper. En peu de temps je gagnai beaucoup, et je rendis au tailleur l'argent qu'il avait avancé pour moi.
Pàgina 33 - Ma sœur, si vous ne dormez pas, je vous supplie, en attendant le jour qui paraîtra bientôt, de me raconter un de ces beaux contes que vous savez.
Pàgina 298 - Elle nous fit descendre ensuite, le sultan, le chef des eunuques, le petit esclave et moi, dans une cour secrète du palais ; et là, nous laissant sous une galerie qui régnait autour, elle s'avança au milieu de la cour, où elle décrivit un grand cercle, et y traça plusieurs mots en caractères arabes, anciens et autres, qu'on appelle caractères de Cléopâtre. « Lorsqu'elle eut achevé et préparé le cercle de la manière qu'elle le souhaitait, elle se plaça et s'arrêta au milieu, où...
Pàgina 5 - Schahzenan en vit alTez pour juger que fon frère n'étoit pas moins à plaindre que lui. Les plaifirs de cette troupe amoureufe durèrent jufqu'à minuit. Ils fe baignèrent tous enfemble dans une grande pièce d'eau , qui faifoit un des plus beaux ornemens du jardin ; après quoi ayant repris leurs habits , ils rentrèrent par la porte fecrète dans le palais du fultan...
Pàgina 274 - ... génie. Il ya vingt-cinq ans, comme je vous l'ai déjà dit, que je suis dans ce lieu, où je puis dire que j'ai à souhait tout ce qui est nécessaire à la vie et tout ce qui peut contenter une princesse qui n'aimerait que les parures et les ajustements.

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