Travaux de l'Académie nationale de Reims, Volums 55-56

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Pàgina 132 - Ah ! ne nous formons point ces indignes obstacles : L'honneur parle, il suffit : ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jours les maîtres souverains ; Mais, seigneur, notre gloire est dans nos propres mains. Pourquoi nous tourmenter de leurs ordres suprêmes ? Ne songeons qu'à nous rendre immortels comme eux-mêmes; Et , laissant faire au sort , courons où la valeur Nous promet un destin aussi grand que le leur.
Pàgina 136 - D'un œil aussi content, d'un cœur aussi soumis, Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis, Je saurai, s'il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente, Et, respectant le coup par vous-même ordonné, Vous rendre tout le sang que vous m'avez donné. Si pourtant ce respect, si cette obéissance...
Pàgina 130 - Reconnais l'héritier et le vrai fils d'Atrée, Toi, qui n'osas du père éclairer le festin, Recule, ils t'ont appris ce funeste chemin.
Pàgina 137 - D'un triomphe si beau je préparais la fête. Je ne m'attendais pas que, pour le commencer, Mon sang fût le premier que vous dussiez verser.
Pàgina 95 - Quoi ! des plus chères mains craignant les trahisons, J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons, J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie.
Pàgina 126 - Déjà pour la saisir Calchas lève le bras. '« Arrête, at-elle dit, et ne m'approche pas. ••• Le sang de ces héros dont tu me fais descendre « Sans tes profanes mains saura bien se répandre. » Furieuse elle vole, et sur l'autel prochain Prend le sacré couteau, le plonge dans son sein. A peine son sang coule et fait rougir la terre, Les dieux font sur l'autel entendre le tonnerre, Les vents agitent l'air d'heureux...
Pàgina 137 - J'ose vous dire ici qu'en l'état où je suis, Peut-être assez d'honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu'elle me fût ravie, Ni qu'en me l'arrachant, un sévère destin, Si près de ma naissance, en eût marqué la fin. Fille d'Agamemnon, c'est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père...
Pàgina 127 - Cette soif de régner que rien ne peut éteindre, L'orgueil de voir vingt rois vous servir et vous craindre, Tous les droits de l'empire en vos mains confiés, Cruel ! c'est à ces dieux que vous sacrifiez...
Pàgina 98 - Si tu m'aimais, Phœdime, il fallait me pleurer Quand d'un titre funeste on me vint honorer, Et lorsque m'arrachant du doux sein de la Grèce, Dans ce climat barbare on traîna ta maîtresse...
Pàgina 130 - Mais où va ma douleur chercher une victime? Quoi ! pour noyer les Grecs et leurs mille vaisseaux, Mer tu n'ouvriras pas des abimes nouveaux ! Quoi! lorsque, les chassant du port qui les recèle, L'Aulide aura vomi leur flotte criminelle...

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