Imatges de pàgina
PDF
EPUB
[subsumed][merged small][merged small][merged small][graphic]

THE PARTING OF ACHILLES AND BRISEIS.

Patroclus now th' unwilling beauty brought;

She in soft sorrows, and in pensive thought,
Pass'd silent as the heralds held her hand,

And oft look'd back, slow moving o'er the strand.
Not so his loss the fierce Achilles bore.

Pope's Homer's Iliad, B. 1.

THIS Composition, from the pencil of an artist whose works are not very numerous, was executed previously to 1770 when it appeared at the exhibition of the Royal Academy. It is one of a series of pictures from the Iliad which were mostly painted at Rome where the painter resided many years. The talents of Gavin Hamilton have been enlogized by many English writers, his knowledge of the antique, his careful drawing, and skill in composition, constituted his chief strength; in colouring, and the management of light and shade, his powers were less effective. The figure of Briseis in this picture is said by Fuseli to be the most attractive of his females, while the extravagant action of Achilles is justly censured: he might have remarked farther that the want of any characteristic to distinguish the heralds, and the equivocal action of one of them who appears to point to the ship, suggests a doubt whether the artist has not confounded the episode of Chryseis with that of Briseis. This picture has been engraved by D. Cunego.

ACHILLE ET BRISEIS.

« Patrocle obéit à l'ordre de son ami ( Achille) ; il conduit hors de la tente la belle Briséis, et la remet aux hérauts qui l'emmenent. Ils reprennent leur route le long des vaisseaux des Grecs. La jeune captive les suivait à regret. Mais Achille, versant des larmes, s'assied à l'écart sur le rivage de la mer écumeuse; et, tendant les bras, il invoque à haute voix sa mère chérie. » HOMERE, par Bitaubé, Iliade, chant I.

Cette composition d'un artiste dont les ouvrages ne sont pas nombreux fut peinte avant 1770, année où elle fut exposée à l'Académie royale de Londres. Elle fait partie d'une série de tableaux tirée de l'Iliade et dont presque tous furent peints à Rome, où G. Hamilton résida plusieurs années. Quelques écrivains anglais ont vanté ce peintre : il connaissait bien l'antiquité, était bon dessinateur et savait bien composer son sujet ; mais, quant au coloris et à la distribution du clair-obscur, il était moins adroit. En parlant de Briséis, Fuseli a dit que c'était la plus belle des femmes que G. Hamilton ait faite, mais il a censuré justement les gestes outrés d'Achille. Il aurait pu remarquer aussi que les héros n'avaient aucun caractère qui les fît distinguer, et que l'action équivoque de celui qui montre le vaisseau, met en doute si l'artiste n'aurait pas confondu l'épisode de Chryséis avec celui de Briséis.

Ce tableau a été gravé par D. Cunégo.

« AnteriorContinua »