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Pour l'Edentulum de Plaute, je ne croy pas, non plus que vous, qu'il veuille dire qu'il ne mordist point, car ce seroit un défaut, mais que c'est une façon de parler boufonne, pour dire qu'il estoit bien vieux, qui estoit une perfection. I, 219, 6. Il y a sept mois que je n'ay joué, qui estoit une nouvelle assez importante, que j'avois oublié à vous dire. I, 414, 22.

III. Zahlwort.

Hinsichtlich des Gebrauchs der Zahlwörter unterscheidet sich Voiture nicht sehr von dem heutigen. Wo sich noch Reste des altfrz. Sprachgebrauchs erhalten haben, sind sie nur durch wenig Beispiele belegt.

1. So gebraucht er einmal die jetzt wenig gebräuchliche, dem Altfrz. jedoch geläufige Form six vingts (Mätzner, Gram.2 S. 138).

Je m'estois resolu de faire six vingts lieuës. I, 111, 13 1).

2. Ferner steht bei Angabe des Monatsdatums, wie oft im Altfrz. (Mätzner, Gram. 2 S. 475), aber abweichend vom modernen Sprachgebrauche, die Ordnungszahl mit der Praeposition de für die Grundzahl.

J'y ay trouvé les lettres, qu'il vous troisiesme de Juillet. I, 104, 7. d'April. I, 340, 17. On dit à cette du mois qui vient. I, 296, 18.

a pleu me faire tenir, du Le Vendredy septiessme heure vers le quinziesme

IV. Verbum.

A. Umschreibung des Activs.

Im Altfrz. bediente man sich zweier Umschreibungen des Activs: Estre mit dem Part. Praes. und Aller mit dem Gerundium, die dazu dienten, um eine beharrliche Thätigkeit oder eine fortschreitende Handlung auszudrücken (Diez, III 3, 199-201).

1. Was erstere Umschreibung betrifft, so veraltete dieselbe früher als die mit aller. Stimming (Die Syntax des Commines. Zschr. f. Rom. Phil. I, 220) wies noch für beide Umschreibungen Beispiele aus dem 15. Jh. nach. Glauning (Syntaktische Studien zu Marot. Nördlingen 1873. Diss. S. 19), zeigte, dass Marot noch beide Formen häufig gebraucht, während bei Montaigne nur die mit aller

1) Ubicini I, 185, 9: six vingt.

vorkommt (Glauning, Versuch über die syntaktischen Archaismen bei Montaigne in Herrig's Archiv, Bd. 49. S. 331). Man könnte daher leicht versucht sein anzunehmen, dass von hier ab die frz. Sprache sich der Umschreibung mit étre gar nicht mehr bedient habe; jedoch erhielt sich letzterer Gebrauch noch länger (Mätzner, Synt. I, 40-42) und auch bei Voiture finden sich noch drei Beispiele dieser Art. a) Zweimal mit dem Part. Präs.:

Des sons si hauts, et si hardis, Sont mal accordans à la lyre. I, 624, 8. Dans l'innocence où ils estoient, ils furent quelques mois jouïssans tranquillement de ce plaisir. II, 65, 18. b) Einmal mit Gerundium:

Vous estes-là comme rats en paille, dans les papiers jusques aux oreilles, tousjours lisant, escrivant, corrigeant, proposant, conferant, haranguant, consultant dix ou douze heures chaque jour, dans de bonnes chaises à bras, bien à vostre ayse; pendant que nous autres pauvres Diables sommes icy, marchant, courant, tracassant, joüant, veillant et tourmentant nostre miserable vie. I, 418, 27.

2. Die Umschreibung mit aller schien mitunter kaum etwas anderes als die einfache Form auszudrücken (Diez III 3, 201). Dies veranlasste Vaugelas (II, 39–40) gegen den zu häufigen Gebrauch aufzutreten und er sagt: Cette façon de parler avec le verbe aller et le gérondif est vieille, et n'est plus en usage aujourd'hui, ni en prose, ni en vers, si ce n'est qu'il y ait un mouvement visible, auquel le mot d'aller puisse proprement convenir: par exemple, si en marchant une personne chante, on peut dire, elle va chantant; si elle dit ses priéres, elle va disant ses prières. De même d'une riviére, on dira fort bien, elle va serpentant, parce qu'en effet elle va, et ainsi des autres, mais pour les choses où il n'y a point de mouvement local, il ne se dit plus, en quoi les vers ont plus perdu que la prose, à cause de plusieurs petits avantages qu'ils en recevoient."

Ménage (Observations sur la langue françoise. Paris 1672. S. 107) hingegen gestattet den Gebrauch für die Prosa » où il y a un mouvement visible et local< und für die Poesie auch in anderen Fällen, daher >les Poëtes doivent s'opposer à ceux qui les en veulent bannir.<<

Seit Corneille aber ist diese Ausdrucksweise veraltet und nur im eigentlichen Sinne (elle va chantant, sie geht und singt zugleich) zu gebrauchen (Diez, III 3, 20).

Bei Voiture findet sich diese Umschreibung noch in dreizehn Beispielen einmal in der Prosa und zwölfmal in der Poesie darunter einige, in denen die Umschreibung nicht mehr als das einfache Verbum zu besagen scheint.

L'ouvrage des murailles de Thebes n'alloit pas si viste, et si j'ay oui dire que les pierres de Citheron alloient courant et sautant s'y rendre d'elles-mesmes et se ranger chacun en sa place; c'estoit une grande commodité. I, 381, 7. Mais quant à moy si je vais vous

aymant, Ne croyez pas que par là je desire Cette faveur où tout le monde aspire. I, 573, 26. Et certes je vais avoüant, Que c'est la meilleure pensée. I, 584, 5. Car il brusle en mes os, et va de veine en veine, Portant le feu vengeur qui me va consumant. I, 518, 1. Le feu par l'eau foiblement combattu, Croissant sa force au lieu d'estre abbatu, Va redoublant la chaleur ordinaire, D'un beuveur d'eau. I, 563, 8. Dans la prison qui vous va renfer mant. I, 576, 13. Tandis qu'ils vont doublant mes peines rigoureuses, Tous les autres captifs ont du soulagement. I, 520, 5. Vos beaux yeux qui me vont consumant. I, 573, 16. Enfin, la Fille ni la Mere, N'ont plus cét éclat ordinaire, Qui les alloit environnant. I, 590, 5. Ferner: I, 526, 11 und I, 562, 21. Mais à la fin, ma douleur s'augmentant, Je vis le mal qui m'alloit tourmentant. I, 513, 30. Vous n'eustes plus pour moy, dans ce moment, Tous les attraits qui m'alloient enflammant. I, 509, 19. Ferner: I, 526, 11 und I, 562, 21.

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3. Noch eine dritte Umschreibung gebraucht Voiture nämlich étre mit einem Substantiv auf eur oder teur, welche besonders die älteren romanischen Sprachen lieben und die namentlich im Provençalischen häufig auftrat (Diez, III3, 200).

Je croyois que c'eust esté estre perturbateur du repos public. I, 6, 7. Et c'est-là, que vous jugerez, si je suis menteur, et si vous ne l'estes pas, lors que vous-vous dites malheureux. II, 41, 28. Je sçay bien, que vous n'estes pas grand enlumineur de vos actions. II, 35, 16. J'estois par tout resveur. I, 513, 20. Comme il estoit fort melacolique, il n'estoit pas grand pleureur. I, 287, 21. Pour moy, qui ay esté pecheur comme les autres, je me suis admirablement converty. I, 302, 1.

B. Gebrauch der Tempora.

Der Gebrauch der Zeiten ist bei Voiture im Allgemeinen fast derselbe wie heute. Die vorkommenden Abweichungen sind nur gering und finden auf dem Gebiete des Imperfectums und Conditionnalis statt.

1. So gebraucht er dreimal das Imperfectum, wo der moderne Sprachgebrauch das Imperfectum Futuri vorziehen würde.

a) Im Hauptsatze eines hypothetischen Satzgefüges (Mätzner, Gram. 2 S. 330):

Si mon mal se pouvoit guerir, comme la fievre quarte, par une grande apprehension, cette malice pouvoit estre bonne à quelque chose. I, 49, 1.

b) Im indirecten Fragesatze:

Jay cherché long-temps dans mon esprit, qui pouvoit estre ce petit homme, de qui on me dit de si grandes choses. I, 66, 17.

Mais quand j'eus achevé de lire la Responce de l'Infante fortune à Messire Lac, je fus en peine qui la pouvoit avoir faite. I, 73, 22.1)

2. Andererseits steht abweichend vom heutigen Sprachgebrauche im Nebensatze eines hypothetischen Satzgefüges dreimal nach si das Imperfectum Futuri anstatt des Imperfectums (Mätzner, Synt. I, S. 87-90).

Je la prie pourtant de choisir les plus beaux, et de vous les presenter de sa part, je dirois de la mienne si j'osois, et si je ne sçaurois bien que vous ne prenez gueres de plaisir quand on vous donne. I, 247, 15. Si vous sçauriez de quelle sorte tout le monde est déchaisné dans Paris a discourir de vous, je suis asseuré que vous en auriez honte. I, 312, 19. Que je meure si je n'aymerois mieux estre obligé à tuer six hommes de ma main, ou à me tenir aupres de vous à repousser une sortie des ennemis. I, 370. 11.

C. Indicativ und Conjunctiv.

Was den Gebrauch dieser Modi bei Voiture betrifft, so finden sich manche Abweichungen von den heute geltenden Regeln.

So steht:

a) In reinen Vorstellungssätzen

a) nach den Zeitwörtern

assurer, avouer, penser, croire, s'imaginer und oublier im Nebensatze zuweilen der Conjunctiv, auch wenn der Hauptsatz affirmativ ist. Auch bei früheren Schriftstellern war der Conjunctiv in diesem Falle nicht ungewöhnlich (Schäffer, Grammatische Abhandlung über Rabelais in Herrig's Archiv, Bd. 35. S. 276; Lidforss, Observations sur l'usage syntaxique de Ronsard et de ses contemporains. Stockholm 1865. S. 48); der moderne Sprachgebrauch aber würde den Indicativ wählen 2).

Je vous asseure, Monsieur, qu'il n'y eust eu guere de raison de vous en offenser. I, 120, 2. J'avouë que je me fusse estonné d'estre le premier malheureux que vous eussiez abandonné, et que vous eussiez fait sur moy l'aprentissage de cette vertu impitoyable, qui n'a encore pú compatir avec vostre generosite. I, 44, 9. Mais j'avouë que je n'eusse pas creû que vous vous fussiez emporté à ce pointlà. I, 313, 18. Je vous avouë que j'eusse reçeu celuy - là plus volontiers. I, 356, 10. Encore je pense que j'en eusse senty quelque chose d'icy, et sans doute j'en fusse tombé en langueur I, 429, 16. Vous pensiez que Sophiste fust une injure. I, 484, 27. Je croyois que c'eust esté estre perturbateur du repos public. I, 6, 7. Car je ne voudrois pas ... que d'icy à deux mille ans,

1) Ubicini I, 141, 13: pourroit.

2) Durchweg scheint der Conjunctiv zu stehen, weil ausdrücklich hervorgehoben werden soll, dass der Nebensatz nur eine vorgestellte Handlung enthält und nicht etwas Thatsächliches.

on creust que l'on eust beu à vous. I, 24, 22. Et je croy que j'eusse esté bien aise d'attendre encore sept ou huit jours cette joye. I, 36, 3. Je crois, Mademoiselle, que ce commencement luy eust donne envie de voir le reste. I, 100, 6. Je confesse que je croyois que l'on s'en voulust moquer, et que mesme on le deust faire. I, 149, 8. Je suis dés hier apres disner icy, je n'ay encore pú voir Madame, pource qu'hier l'on croyoit que Monsieur de Savoye allast mourir aujourd'huy je la verray. I, 226, 7. Je croyois qu'il n'eust que vous qui me pússiez donner de mauvaises nuicts. I, 438, 7. Elle croyant qu'il doutast de la resolution qu'il avoit à prendre adjousta tant de prieres et de promesses à ce qu'elle avoit dit. II, 97, 36. Dans tous les exercices qu'il faisoit, il avoit toûjours les yeux et le coeur attachez à la jalousie par où il croyoit qu'elle regardast; et tout ce qu'il faisoit, et que faisoient les autres, ne l'en pouvoient divertir. II, 112, 1. Je m'imagine que vous n'eussiez pas jouy avec beaucoup de joye d'une liberté que vous eussiez conservée en vous retirant. I, 309, 16. Vos soins m'ostent la plus grande partie des miens, et j'oublie que je sois malheureux, quand je songe que vous ne m'avez pas oublie. I, 71, 4.

B) in dem von einem Superlativ oder le seul, le premier und le dernier abhängigen Relativsatze neben dem Conjunctiv, den die jetzige Sprache fordert, auch wie in früherer Zeit (Stimming, Die Synt. d. Commines etc. I, 212) der Indicativ 1).

Je fais la milleure mine que je puis. I, 250, 10. Ostez-moy vistement de cette peine; qui est, je vous jure, une des plus grandes que j'ay euë. I, 454, 11. Je m'entretiens des plus agreables imaginations que je puis. I, 462, 20. La plus grande marque que je vous puis jamais rendre. I, 482, 9. Le plus grand mal que j'avois à craindre estoit celuy d'estre separé de vous. I, 449, 11. I, 449, 11. C'est le plus grand crime que je pouvois commettre. I, 466, 4. J'en tiray en sa presence un bracelet le plus brillant et le plus galant qui fut jamais. I, 46, 11. C'est sans mentir, le plus beau et le plus agreable qui fut jamais. I, 334, 10. C'est la plus grande cruauté que vous fistes jamais. I, 452, 4. Je pretens, Monsieur, vous avoir donné en cela la plus grande marque que je vous sçaurois jamais rendre de mon obeïssance. I, 356, 16. Peut-estre que le seul avantage qu'ils ont sur moy, est d'estre aupres de vous. I, 158, 7. C'est le seul plaisir que j'eus hier, et le premier que je receus jamais en ce lieu-là. I, 449, 2. Le premier sentiment que j'ay eu dans le monde, a esté celuy qui m'a-touché pour vous. que le premier siege que vous avez

II, 80, 34. On peut dire fait, a esté le premier

1) Das im Relativsatze Ausgesagte wird immer als Thatsache hingestellt.

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