Histoire de la papauté pendant les seizième et dix-septième siècles, Volum 3

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Sagnier et Bray, 1848 - 466 pàgines
 

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Pàgina 330 - Sainteté que j'ai donné les ordres nécessaires pour que les choses contenues dans mon édit du 22 mars 1682, touchant la déclaration faite par le clergé de France, à quoi les conjonctures passées m'avaient obligé, ne soient pas observées...
Pàgina 445 - ... la difficulté des temps auxquels le Seigneur nous a réservés. Toutefois, plein de confiance dans la main toute-puissante du divin Auteur de la foi, il espère que Dieu mettra une digue...
Pàgina 409 - Nous devons, pour l'intérêt de la religion, tout exposer, jusqu'à notre vie. 11 ne nous est pas permis de n'avoir que des soins ordinaires pour le vaisseau de l'Eglise, quand il est assailli par la tempête. Si les ministres de l'empereur tournent ma démarche en ridicule , comme vous le craignez, peu m'importe. Ne savons-nous pas que notre destinée est de paraître insensés pour Jésus-Christ.
Pàgina 345 - Dans tous les pays , dans toutes les cours se formèrent deux partis , dont l'un faisait la guerre à la papauté , à l'Église , à l'État , et dont l'autre cherchait à maintenir les choses telles qu'elles étaient , et à conserver les prérogatives de l'Église universelle.
Pàgina 33 - Rankei , et pourtant si durable qui eut lieu dans ces contrées, est extrêmement remarquable. Doit-on en conclure que le Protestantisme n'avait pas encore bien pris racine dans les masses, ou doit-on attribuer cette révolution à l'habile propagande des Jésuites? Du moins, ils ne manquèrent ni de zèle ni de prudence. Vous les voyez s'étendre successivement dans tous les lieux qui les environnent, séduire et entraîner les masses.
Pàgina 351 - Christ! in terris vicario ejus «nice tributam sibi les choses en étaient déjà arrivées au point qu'il n'osa pas publier l'allocution dans laquelle il avait fait cette déclaration. Cette réaction se propagea , sans s'arrêter, dans tous les pays soumis aux Bourbons. On persuada à Charles III d'Espagne , que les Jésuites avaient conçu le plan de mettre sur le trône, à sa place, son frère don Louis...
Pàgina 354 - XIII chercha vainement à les défendre : il n'avait plus « pour armes, disait-il, que des larmes et des supplications; » mais il refusa obstinément de confirmer leur abolition. Enfin son successeur, Clément XIV, « pressé par le devoir de ramener la concorde dans le sein de l'Église, et convaincu que la société de Jésus ne peut plus rendre les services pour lesquels elle a été fondée, » consentit à abolir l'ordre. « Je me coupe la main droite, dit-il en signant le bref d'abolition,...
Pàgina 323 - Condé disait que s'il prenait fantaisie au roi d'embrasser le protestantisme , le clergé serait le premier à l'imiter. L'Église de France aida sans scrupule le roi contre le Pape ; il publia d'année en année des déclarations de plus en plus décisives en faveur du pouvoir royal. Enfin vint l'assemblée de...
Pàgina 360 - ... trente à quarante membres, et qui la domina, dans cette question, par ses maximes austères, sa haine contre le clergé, son attachement à la révolution. « Tous les jansénistes, dit un historien protestant, virent avec joie la puissance de Babel, c'est ainsi qu'ils nommaient la cour de Rome, recevoir un coup aussi terrible ; le clergé, dont ils avaient essuyé tant de persécutions, ruiné, dépossédé de ses honneurs, de son immense pouvoir.
Pàgina 429 - Pourquoi êtes-vous timides, hommes de peu de foi? et se levant en même temps, il commanda aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme.

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