Soixante ans de souvenirs, Part 1

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J. Hetzel, 1886 - 385 pàgines
 

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Pàgina 263 - Ah! tu vivrais encor sans cette âme indomptable. Ce fut là ton seul mal, et le secret fardeau Sous lequel ton beau corps plia comme un roseau. Il en soutint longtemps la lutte inexorable. C'est le Dieu tout-puissant, c'est la Muse implacable Qui dans ses bras en feu t'a portée au tombeau.
Pàgina 204 - Aux douces lois des vers je pliais les accents De sa bouche aimable et naïve. Ces chants, de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelque amant des loisirs studieux Chercher quelle fut cette belle...
Pàgina 203 - Et tranquille je veille; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie. Mon beau voyage encore est si loin...
Pàgina 378 - Sue lui-même, un ouvrier va se pendre, avec ce billet dans la main : « Je me tue par désespoir : il m'a semblé que la mort me serait moins dure si je mourais sous le toit de celui qui nous aime et nous défend.
Pàgina 29 - Le ridicule cesse où commence le crime, Et vous le commettrez; c'est votre châtiment. Ah ! vous croyez , messieurs , qu'on peut impunément , Masquant ses vils desseins d'un air de badinage, Attenter à la paix, au bonheur d'un ménage. On se croyait léger, on devient criminel : La mort d'un honnête homme est un poids éternel. Ou vainqueur , ou vaincu, moi, ce combat m'honore; V Il vous flétrit vaincu, mais vainqueur, plus encore : Votre Honneur y mourra.
Pàgina 203 - L'ÉPI naissant mûrit, de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui. Je ne veux point mourir encore.
Pàgina 162 - Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois , Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Pàgina 264 - Ne sentais-tu donc pas que ta belle jeunesse De tes yeux fatigués s'écoulait en ruisseaux Et de ton noble cœur s'exhalait en sanglots ? Quand de ceux qui t'aimaient tu voyais la tristesse, Ne sentais-tu donc pas qu'une fatale ivresse Berçait ta vie errante à ses derniers rameaux?
Pàgina 7 - Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît à toi-même'.
Pàgina 42 - Adieu, Madeleine chérie, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une fleur de la prairie Se mire au cristal des ruisseaux. Ta colline, où j'ai vu paraître Un beau jour qui s'est éclipsé, J'ai rêvé que j'en étais maître; Adieu I ce doux rêve est passé.

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