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Je te les vais montrer l'un et l'autre à la fois.
Paraissez, cher enfant, digne sang de nos rois.
Connais-tu l'héritier du plus saint des monarques,
Reine? De ton poignard connais du moins ces
marques.

Voilà ton roi, ton fils, le fils d'Okosias,
Peuples, et vous, Abner, reconnaissez Joas.

Translate:

VOLTAIRE.

(1) Il restait à Jacques quelques villes en Irlande, entre autres Limerick, où il y avait plus de douze mille soldats. Le roi de France, soutenant toujours la fortune de Jacques, fit passer encore trois mille hommes de troupes réglées dans Limerick. Pour surcroit de libéralité, il envoya tout ce qui peut servir aux besoins d'un grand peuple et à ceux des soldats. Quarante vaisseaux de transport, escortés de douze vaisseaux de guerre, apportèrent tous les secours possibles en hommes, en ustensiles, en équipages; des ingénieurs, des canonniers, des hombardiers, deux cents maçons; des selles, des brides, des housses pour plus de vingt mille chevaux, des canons avec leurs affûts, des fusils, des pistolets, des épées, pour armer vingt-six mille hommes; des vivres, des habits, et jusqu'à vingt-six mille paires de souliers. Limerick assiégée, mais munie de tant de secours, espérait de voir son roi combattre pour sa défense. Jacques ne vint point. Limerick se rendit les vaisseaux français retournèrent encore vers les côtes d'Irlande, et ramenèrent en France environ vingt mille Irlandais, tant soldats que citoyens fugitifs.

(2) Le maréchal de Villars prit pour lui la gauche, et laissa la droite au maréchal de Boufflers. Il avait retranché son armée à la hâte, manoeuvre probablement convenable à des troupes inférieures en nombre, longtemps malheureuses, dont la moitié était composée de nouvelles recrues, et convenable encore à la situation de la France, qu'une défaite entière eût mise aux derniers abois. Quelques historiens ont blâmé le général dans sa disposition : Il devait, disaient-ils, passer une large trouée, au lieu de la laisser devant lui. Ceux qui de leur cabinet jugent ainsi ce qui se passe sur un champ de bataille ne sont-ils pas trop habiles?

[M. T. 1878.]

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[Candidates are expected to attempt every question in this Paper.]

1. Translate :—

(1) Des coutumes connaissaient aussi le droit de pulvérage que le seigneur exerçait par un prélèvement sur les troupeaux qui passaient dans son fief, à cause de la poussière qu'ils élevaient sur leur passage; le droit de banvin qui privait les vassaux de la liberté de vendre leur denrées pendant un certain temps afin de laisser au seigneur la faculté de vendre les siennes sans concurrence; le droit de minage emportant contrainte de faire le commerce seulement dans les halles du seigneur; et divers droits exigés pour des faits que les seigneurs ne pouvaient empêcher, comme de vendre du fer, des planches, des cercles, d'aiguiser les couteaux, de ramasser les chiffons pour les papeteries, &c., &c., droits multiples et bizarres pratiqués surtout en Alsace.

(2) Quand nous plaisons, on veut nous plaire, et ce que nous donnons en prévenances, on nous le rend en attentions. En pareille compagnie, on peut causer; car causer c'est amuser autrui en s'amusant soi-même, et il n'y a pas de plus vif plaisir pour un Français. Agile et sinueuse, la conversation est pour lui comme le vol pour un oiseau; d'idées en idées, il voyage, alerte, excité par l'élan des autres, avec des bonds, des circuits, des retours imprévus, au plus bas, au plus haut, à rase terre ou sur les cimes, sans s'enfoncer dans les trous, ni s'empêtrer dans les broussailles, ni demander aux mille objets qu'il effleure autre chose que la diversité et la gaieté de leurs aspects.

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Madame de Florac's eldest son was a kindly prodigal ; her second had given his whole heart to the church; her daughter had centred hers on her own children, and was jealous if their grandmother laid a finger on them. So

[Turn over.

Léonore de Florac was quite alone. It seemed as if Heaven had turned away all her children's hearts from her. Her daily business in life was to nurse a selfish old man, into whose service she had been forced in early youth, by a paternal decree which she never questioned; giving him obedience, striving to give him respect,-everything but her heart, which had gone out of her keeping. Many a good woman's life is no more cheerful; a spring of beauty, a littie warmth and sunshine of love, a bitter disappointment, followed by pangs and frantic tears, then a long monotonous story of submission. Not here, my daughter, is to be your happiness,' says the priest; 'whom Heaven loves it afflicts.' And he points out to her the agonies of suffering saints of her sex; assures her of their present beatitudes and glories; exhorts her to bear her pains with a faith like theirs; and is empowered to promise her a like reward.

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3. Give the derivations of-jadis, aube, plaie, céans, veille, alors, cénobite, horloge, mamie.

4. Distinguish between-cavalier, chevalier; jeune, jeûne; amener, apporter; penser, panser; tache, tâche; puiser, épuiser; haleine, souffle; mépris, méprise.

5. Conjugate the present indicative and perfect ofsoutenir, mourir, acquérir, voir, corrompre, maudire, plaire.

6. Give the meaning of the following phrases :

(1) C'en est fait de.

(2) Il n'avait garde de.

(3) Il fit valoir ses domaines.

(4) Il le prit à bras le corps.
(5) Ce dont il s'agissait.

(6) De part et d'autre.

7. Write a short description in French of any one of the Colleges in Oxford.

[M. T. 1878.]

Pass School. Group B.

French. III.

1. Translate and explain :

(1) On n'y respecte rien, chacun y parle haut,
Et c'est tout justement la cour du roi Pétaud.

(2) Monsieur Tartufe! oh! oh! n'est-ce rien qu'on propose?

(3)

Certes, monsieur Tartufe, à bien prendre la chose,
N'est pas un homme, non, qui se mouche du pied;
Et ce n'est pas peu d'heur que d'être sa moitié.

Dorine. D'abord chez le beau monde on vous fera
venir.

Vous irez visiter, pour votre bienvenue,

Madame la baillive et madame l'élue,

Qui d'un siége pliant vous feront honorer.
Là, dans le carnaval, vous pourrez espérer

Le bal et la grand'bande, à savoir, deux musettes,
Et parfois Fagotin et les marionnettes;

Si pourtant votre époux...

Mariane.

Ah! tu me fais mourir.

De tes conseils plutôt songe à me secourir.

2. Show how the circumstances of the reign of Louis XIV caused French to become the literary language of Europe.

3. Corneille s'etait formé tout seul; mais Louis XIV, Colbert, Sophocle et Euripide contribuaient tous à former Racine.'

Explain and comment on the above criticism of Voltaire.

4. When and by whom were the following works written: Polyeucte, Le Bourgeois Gentilhomme, Les Lettres Provinciales, La Henriade, Télémaque, Gil Blas ?

Give an analysis of any one of them, and an account of its author.

5. Is there any justification for the criticism that Molière was a plagiarist?

[Turn over.

6. What was the literary importance of the writers of Port Royal?

7. Give some account of La Bruyère and his works. What other French writers have imitated the works of classical antiquity?

8. How far is it true of the age of Louis XIV that literary genius appeared earlier in poetry than in prose?

9. In what respects does Voltaire as a dramatist differ from Racine? Name any of his tragedies.

10. Examine, with illustrations, the limits within which it is possible with propriety to represent upon the stage subjects taken from sacred history.

[M. T. 1878.]

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