(1) Mais les dévots de cœur sont aisés à connaître (2) Dorine. Valère. Dorine. Venez ici. Valère. Hé! que veux-tu, Dorine! Non, non, le dépit me domine : Ne me détourne point de ce qu'elle a voulu. Valère. Non, vois-tu c'est un point résolu. (3) Orgon. Allons, ferme, mon cœur! point de faiblesse humaine? Mariane. Vos tendresses pour lui ne me font point de peine ; Faites-les éclater, donnez-lui votre bien, Et, si ce n'est assez, joignez-y tout le mien; J'y consens de bon cœur, et je vous l'abandonne : Et souffrez qu'un couvent, dans les austérités, Et ne me rompez pas la tête davantage. (1) Dégénérons, mon cœur, d'un si vertueux Pére, Eclatez, mes douleurs, à quoy bon vous contraindre ? Et prenez, s'il se peut, plaisir à luy déplaire. Nous sommes tous encor prêts d'y contribuer. (3) Horace, ne croy pas que le Peuple stupide A voir la vertu pleine en ses moindres effets. C'est d'eux seuls qu'on reçoit la véritable gloire, RACINE. (1) Un poignard à la main l'implacable Athalie (2) (3) Je le pris tout sanglant. En baignant son visage Grand Dieu, que mon amour ne lui soit point funeste ! Si la chair et le sang, se troublant aujourd'hui, Ont trop de part aux pleurs que je répands pour lui; Et ne punis que moi de toutes mes foiblesses. Envoyée par la reine Un bruit, que j'ai pourtant soupçonné de mensonge, J'aime à voir comme vous l'instruisez. Vous n'êtes point sans doute un enfant ordinaire. Laissez là cet habit, quittez ce vil métier : Je prétends vous traiter comme mon propre fils. (4) Louvois son fils se trompait encore, en croyant qu'il suffirait d'un ordre de sa main pour garder toutes les frontières et toutes les côtes, contre ceux qui se fesaient un devoir de la fuite. L'industrie, occupée à tromper la loi est toujours plus forte que l'autorité. Il suffisait de quelques gardes gagnés, pour favoriser la foule des réfugiés. Près de cinquante mille familles en trois ans de temps sortirent du royaume, et furent après suivies par d'autres. Elles allèrent porter chez les étrangers les arts, les manufactures, la richesse. Presque tout le nord de l'Allemagne, pays encore agreste et dénué d'industrie, reçut une nouvelle face de ces multitudes transplantées. Elles peuplèrent des villes entières. Les étoffes, les galons, les chapeaux, les bas, qu'on achetait auparavant de la France, furent fabriqués par eux. Un faubourg entier de Londres fut peuplé d'ouvriers français en soie; d'autres y portèrent l'art de donner la perfection aux cristaux, qui fut alors perdu en France. On trouve encore très-communément dans l'Allemagne l'or que les réfugiés y répandirent. Ainsi la France perdit environ cinq cents mille habitans, une quantité prodigieuse d'espèces, et sur-tout des arts dont ses ennemis s'enrichirent. La Hollande y gagna d'excellens officiers et des soldats. Le prince d'Orange et le duc de Savoie eurent des régimens entiers de réfugiés. Ces mêmes souverains de Savoie et de Piémont, qui avaient exercé tant de cruautés contre les réformés de leur pays, soudoyaient ceux de France ; et ce n'était pas assurément par zèle de religion que le prince d'Orange les enrôlait. Îl y en eut qui s'établirent jusque vers le cap de BonneEspérance. Le neveu du célèbre du Quêne, lieutenantgénéral de la marine, fonda une petite colonie à cette extrémité de la terre: elle n'a pas prospéré, ceux qui s'y embarquèrent périrent pour la plupart. Mais enfin il y a encore des restes de cette colonie voisine des Hottentots. Les Français ont été dispersés plus loin que les juifs. [T. T. 1878.] Pass School. Group B. French. II. 1. Translate into French :- (1) In youth we borrow patience from our future years: the spring of hope gives us courage to act and suffer. A cloud is upon our outward path, and we fancy that all is sunshine beyond it. The prospect seems endless, because we do not know the end of it. We think that life is long, because art is so, and that, because we have much to do, it is well worth doing: or that no exertions can be too great, no sacrifices too painful, to overcome the difficulties we have to encounter. Life is a continued struggle to be what we are not, and to do what we cannot. But as we approach the goal, we draw in the reins; the impulse is less, as we have not so far to go: as we see objects nearer, we become less sanguine in the pursuit: it is not the despair of not attaining, so much as knowing that there is nothing worth obtaining, and the fear of having nothing left even to wish for, that damps our ardour and relaxes our efforts; and if the mechanical habit did not increase the facility, would, I believe, take away all inclination or power to do any thing. We stagger on the few remaining paces to the end of our journey; make perhaps one final effort; and are glad when our task is done! (2) Admiral Byng's tragedy was completed on Monday -a perfect tragedy, for there were variety of incidents, villainy, murder, and a hero! His sufferings, persecutions, aspersions, disturbances, nay, the revolutions of his fate, had not in the least unhinged his mind; his whole behaviour was natural and firm. A few days before, one of his friends standing by him, said, Which of us is tallest ?' He replied,' Why this ceremony? I know what it means; let the man come and measure me for my coffin.' He said, that being acquitted of cowardice, and being persuaded on the coolest reflection that he had acted for the best, and should act so again, he was not unwilling to |