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Fes sommes sont portées en valeur du temps. Et pour présenter ses résultats, au cours actuel, it a pris pour bases de ses evaluations les prix de la main-d'oeuvre et des matériaux,ainsi que les variations du marc d'argent aux différentes époques.

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De Villiers dit que Jeanson lui avait assuré son Etat est extrait d'un registre rouge, conservé dans les archives de la Couronne; mais que d'après les démarches qu'il a faites ces archives ne possèdent rien de semblable. Il pense que ce registre rouge est le même que celui dont parle Guillaumot et dont on a extrait des résultats si différens; cette opinion est très-plausible.

(*) On a imprimé 1689 et 1702, dans le Tableau descriptif; c'est une erreur typographique réfutée par de Villiers, lui-même, page 100.

Note 5, page 76 et passìm.

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TRIANON, Triarmum. Il y existait une paroisse et trois villages qui, dès le douzième siècle, dépendaient de l'Abbaye-Sainte-Geneviève. Les seigneurs de Versailles y possédaient un fief qu'ils vendirent avec celui de Soisy, à cette abbaye, en 1225: Louis XIV ayant acquis des moines tout le territoire, en 1663 et 1665, l'église et les habitations disparurent. Sur l'emplacement et à l'extrêmité de l'un des bras du canal, il fit construire un château à l'italienne et des jardins d'agrément qui conservèrent le nom primitif. Il semble que les arts en formant le château du grand Trianon, aient voulu réaliser un de ces palais enchantés, décrits d'une manière si brillante par les poëtes.

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Louis XV bâtit le petit Trianon; il fut dès-lors célèbre pour les arbustes et plantes botaniques. Louis XVI en donna la jouissance à la reine MarieAntoinette; cette princesse l'embellit avec un goût exquis. Les jardins, l'un français, l'autre dans le genre paysagiste, ou anglais, ont été plantés en 1776, ce dernier était bien différent de la plupart de ceux qui ne présentent que des bizarreries dispendieuses: la partie botanique fut richement augmentée. On y remarquait un temple au milieu duquel se voyait la statue de l'Amour, digne ouvrage du célèbre Bouchardon; une colline groupée d'arbres rares

dans toute sa pente; un rocher superficiel des cavités duquel sortaient à gros bouillons des eaux qui tombaient dans un lac. Il était terminé par un petit hameau charmant et meublé de tous les ustensiles convenables à différens ménages rustiques. C'est de ces jardins délicieux que Delille a dit :

Semblable à son auguste et jeune Déité,
Trianon joint la grâce avec la majesté,

Les deux Trianons ont été réunis par Napoléon, en 1809, et les jardins ont éprouvé beaucoup d'augmentations et de changemens depuis cette époque.

Bertin, dans l'une de ses élégies, regrette de ne point parcourir avec sa Catilie, les Jardins du PetitTrianon, et sa muse en esquisse les plus rians paysages. M. de Labouïsse, pour adoucir l'ennui d'être séparé de son Éléonore, lui a adressé, dans le Voyage à Trianon, une élégante et rapide description en vers et en prose des principales féeries qu'on admirait dans ce séjour magique.

A l'opposite du grand Trianon était la Ménagerie, pavillon décoré avec beaucoup de goût. Dans les sept cours qui l'environnaient, on voyait quantité d'animaux et d'oiseaux étrangers et les plus rares, renfermés dans de grandes loges, ou volières. Les bâtimens et les terres ont été convertis en une ferme, et donnés par Buonaparte, premier consul, à l'exdirecteur Syèyes.

Vaisse de Villiers a, dans son Tableau descriptif, révélé, en quelque sorte, l'existence d'un jardin romantique situé à Versailles entre la rue Satory et la pièce d'eau dite des Suisses. Créé, avec une maison de plaisance, par Monsieur, depuis Louis XVIII, ce Prince les donna à madame la comtesse de Balby: il y passait des journées entières. La maison a été détruite et le jardin vendu pendant la Révolution; je les vis avant cette époque : rien, même à Versailles, ne pouvait être comparé à ce jardin pour les rochers, les arbres exotiques et les eaux. De Villiers assure qu'il est conservé avec le même soin: pages 34 et suivantes.

Note 6, page 5 et passim.

MONTREUIL, faubourg de Versailles. Son nom latin, Monasteriolum, puis Monstrolium, désigne sûrement qu'il y avait dans ce lieu un petit monastère, qui a donné son nom au village. L'abbé Lebeuf pense que ce monastère consacré sous le nom de Saint-Symphorien, dont le titre est toujours resté à l'église, et dont il rapporte l'origine à Saint-Germain, évêque de Paris, a cessé d'exister vers le temps des guerres des Normands.

D'anciens titres le nomment Montreuil au Val-deGalie, pour ne point le confondre avec trente autres

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