Le règne de Philippe II et la lutte religieuse dans les Pays-Bas au XVIe siècle, Volums 1-2

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Passatges populars

Pàgina 154 - comme aussi aux plus doctes théologiens , il se trouva qu'on se «pouvoit légitimement opposer au Gouvernement usurpé par ceux • de Guise et prendre les armes à un besoin pour repousser leur «violence...
Pàgina 274 - Espagnols ni Italiens, mais François, voire des plus braves, entre lesquels il y en avoit qui étoient ses propres compagnons , parents et amis , et que , dans une heure , il faudroit se tuer les uns les autres ; ce qui donnoit quelque horreur du fait, néanmoins sans diminuer le courage.
Pàgina 24 - ... de tous les frères et alliés, ou de quelques uns qui à ce seront députés, affin que sainte union soit entre nous maintenue et que ce qui sera faict par commun accord soit tant plus ferme et stable. En tesmoignage et asseurance de laquelle confédération et alliance nous avons invoqué et invoquons le très sacré nom du Souverain Dieu, Créateur du ciel et de la terre, comme juge et scrutateur de nos consciences et pensées et comme celui qui cognoist que tel est nostre arrest et résolution,...
Pàgina 140 - que, avant de souffrir la moindre chose qui porte préjudice à la » religion et au service de Dieu, je...
Pàgina 99 - Ce qu'imaginait le hardi capitaine et le grand politique du fond de son couvent était conseillé à Philippe II par l'état de faiblesse et par les craintes mêmes de ses ennemis. Les Espagnols , dit un des hommes de guerre qui avaient échappé au désastre de SaintQuentin, .« pouvoient parachever la totale extermi» nation des forces de France, et nous oster toute » ressource et toute espérance de nous remettre » sus 3... Mais il semble que le supresme domina» teur, Dieu des victoires, lesarresta...
Pàgina 474 - Majesté • faire décréter contre moi, et combien que jamais mon intention n'a • esté de rien traicter ni faire contre la personne ni le service de • Vostre Majesté, ni contre nostre vraye, anchienne et catholicque reli• gion, si est-ce que je prens en patience ce qu'il plaît à mon bon Dieu • de m'envoyer.
Pàgina 192 - ... influence qu'il voit dans l'Inquisition une usurpation du pouvoir spirituel sur le pouvoir politique. Ou je m'abuse étrangement , ou il suit des faits allégués par Llorente lui-même, que l'Inquisition n'était qu'un tribunal royal, mais investi d'armes spirituelles. D'abord, il est certain que les inquisiteurs étaient des fonctionnaires royaux. Les rois avaient le droit de les nommer et de les déposer; entre autres conseils qui travaillaient à la cour , les rois avaient aussi...
Pàgina 208 - ... mais, avant tout, ils s'appliqueront à redresser les abus qui ne pourraient être tolérés sans péril pour la religion, ou sans inconvénient pour la chose publique.
Pàgina 475 - Il estoit vestu d'une juppe de damas cramoisy, et d'un manteau noir avec du passement d'or, les chausses de taffetas noir et le bas de chamois bronzé , son chappeau de taffetas noir couvert de force plumes blanches et noires...
Pàgina 229 - Montigny et aux autres avis transmis d'Espagne, on ne douta plus que l'intention du Roi ne fût réellement de faire couper la tête au prince d'Orange et aux comtes d'Egmont et de Hornes. Comment déjouer ce projet? Les seigneurs discutèrent d'abord s'il ne valait pas mieux quitter le pays et se mettre en sûreté que de demeurer en une crainte perpétuelle. Mais tel ne fut point l'avis du comte d'Egmont. Il déclara qu'il n'avait nul moyen de vivre en pays étranger, selon son état et sa qualité,...

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