Les saisons, poëme

Portada
Verlag nicht ermittelbar, 1775 - 467 pàgines
 

Pàgines seleccionades

Altres edicions - Mostra-ho tot

Frases i termes més freqüents

Passatges populars

Pàgina 50 - L'hyacinthe azuré qui ne vit qu'un moment , Des regrets d'Apollon fragile monument, Ne valent pas pour moi les fleurs d'un champ fertile. Le beau ne plaît qu'un jour , si le beau n'est utile. Au pied de ces tilleuls, sous ces vastes ormeaux, Dont jamais aucun fruit n'a chargé les rameaux, J'ai regretté ces champs où Bacchus et Pomone , M'annonçaient au printemps les bienfaits de l'automne.
Pàgina 163 - J'aime à porter mes pleurs en tribut à ta cendre. Malheur à qui les dieux accordent de longs jours ! Consumé de douleurs vers la fin de leur cours , ll voit dans le tombeau ses amis disparaître, Et les êtres qu'il aime arrachés à son être.
Pàgina 364 - J'espérais autrefois : espérer c'est jouir. Mais le temps fait évanouir Ces chimériques jouissances; II m'en fait voir la vanité ; Sans me rendre en réalité Ce qu'il m'enlève en espérances. Je perds tous les objets qu'il ôte à mes désirs ; De l'avenir trompeur j'ai perdu les plaisirs. Sous ses voiles obscurs, au printemps de mon âge, Je voyais tous les biens qu'il allait m'apporter, Quand d'un œil plus certain j'en perce le nuage , Je vois trop aujourd'hui tout ce qu'il...
Pàgina 443 - Enfin, il le vit un jour à la porte du palais ; il étoit couvert de lambeaux, & il revenoit demander l'aumône. Le roi le montrant à un des sages de la cour, car il aimoit les...
Pàgina 111 - D'un tonnerre éloigné le bruit s'est fait entendre : Les flots en ont frémi, l'air en est ébranlé, Et le long du vallon le feuillage a tremblé. Les monts ont prolongé le lugubre murmure Dont le son lent et sourd attriste la nature.
Pàgina 359 - J'exige de ton art un chef-d'œuvre nouveau : Des mortelles , dit-il , viens peindre la plus belle, C'eft un fujet digne de ton pinceau. Va préparer les couleurs & la toile ; Je veux que de fon lit conduite devant nous , Elle s'offre à tes yeux fans parure & fans voile : Tous fes traits font charmants , il faut les peindre tous.
Pàgina 401 - Courtifans , les Derviches , cenfuroient le Vifir avec amertume. Le Calife aimoit Giafar ; il ne voulut point le condamner fur les clameurs de la Ville & de la Cour : il vifita fon Empire ; il vit par-tout la Terre bien cultivée , la Campagne riante , les Hameaux opulents , les Arts utiles en honneur , & la Jeuncfle dans la joie.
Pàgina 356 - Fait jouer sa faible lumière. Les rayons du globe argenté Tombent et pénètrent les ombres. La nuit fait tort à la beauté , Le grand jour à la liberté ; Ces feux pâles , ces clartés sombres, Sont le jour de la volupté.
Pàgina 292 - Philips sa fâcheuse situation de fille obstinée, et amène ainsi au bon moment une péripétie que dut lui envier Baculard. « Sans doute j'appuyai trop sur mes regrets, raconte-t-elle; je me reprocherai toute ma vie la peine cruelle que je portai dans le cœur de Philips; je le vis pâlir; un tremblement s'empara de tout son corps; ses yeux avaient un mouvement extraordinaire et de l'égarement; il n'articulait que quelques mots; chaque syllabe- lui coûtait à prononcer.
Pàgina 163 - Il voit autour de lui tout périr, tout changer, A la race nouvelle il se trouve étranger Et lorsqu'à ses regards la lumière est ravie II n'a plus en mourant à perdre que la vie...

Informació bibliogràfica