Collection complette des œuvres de Mr. de Voltaire: Mélanges de littératureF. Grasset, 1773 |
Frases i termes més freqüents
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Passatges populars
Pàgina 215 - D'arracher un hommage à mille autres offert, Et d'entrer dans un cœur de toutes parts ouvert. Mais de faire fléchir un courage inflexible, De porter la douleur dans une âme insensible, D'enchaîner un captif de ses fers étonné, Contre un joug qui lui plaît vainement mutiné...
Pàgina 289 - Enfin cette Comté, franche aujourd'hui de nom, Qu'avec l'or de Louis conquit le grand Bourbon : Et, du bord de mon lac à tes rives du Tibre' Je te dis, mais tout bas : « Heureux un peuple libre ! » Je le suis en secret dans mon obscurité.
Pàgina 293 - J'ai vécu plus que toi; mes vers dureront moins. Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens.
Pàgina 108 - Notre Magot prit pour ce coup Le nom d'un port pour un nom d'homme.
Pàgina 124 - L'a fait pour son malheur pencher vers ma rivale. Nous le verrions encor nous partager ses soins ; II m'aimerait peut-être ; il le feindrait du moins. Adieu. Tu peux partir. Je demeure en Epire : Je renonce à la Grèce, à Sparte, à son empire, A toute ma famille ; et c'est assez pour moi.
Pàgina 59 - Athènes me montra mon fuperbe ennemi. Je le vis , je rougis , je pâlis à fa vue. Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue. Mes yeux ne voyaient plus , je ne pouvais parler ; Je fentis tout mon corps & tranfir & brûler.
Pàgina 288 - Surpaffa les jardins vantés par Epicure. Je crois Ferney plus beau. Les regards étonnés Sur cent vallons fleuris doucement promenés, De la mer de Genève admirent l'étendue ; Et les Alpes de loin , s'élevant dans la nue , D'un long amphithéatre enferment ces coteaux, Où le pampre en feftons rit parmi les ormeaux.
Pàgina 342 - J'aime bien mieux un fondateur : L'un est un dieu , l'autre est un diable. Dites bien à votre mari Que des neuf filles de Mémoire II sera le seul favori , Si de fonder il a la gloire.
Pàgina 149 - J'ai beau fauter du lit plein de trouble & d'effroi, Je penfe qu'avec eux tout l'Enfer eft chez moi. L'un miaule en grondant comme un tigre en furie : L'autre roule fa voix comme un enfant qui crie. Ce 1f cil pas tout encor. Les fouris & les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obfcure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'Abbé de Pure.
Pàgina 145 - Que j'aime en tout temps la taverne ! Que librement je m'y gouverne ! Elle n'a rien d'égal à soi. J'y vois tout ce que j'y demande; Et les torchons y sont pour moi De fine toile de Hollande. Il...