Histoire des origines du gouvernement représentatif en Europe, Volum 1Didier, 1851 - 437 pàgines |
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Histoire des origines du gouvernement représentatif en Europe, Volum 1 François Guizot Visualització completa - 1851 |
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Frases i termes més freqüents
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Passatges populars
Pàgina 271 - ... avait rédigés par l'inspiration de Dieu, ou dont la nécessité lui avait été manifestée dans l'intervalle des réunions. Après avoir reçu ces communications, ils en délibéraient un, deux ou trois jours, ou plus, selon l'importance des affaires.
Pàgina 303 - II faut bien dater les révolutions du jour où elles éclatent; c'est la. seule époque précise qu'on puisse leur assigner ; mais ce n'est pas celle où elles s'opèrent. Les secousses qu'on appelle des révolutions sont bien moins le symptôme de ce qui commence que la déclaration de ce qui s'est passé.
Pàgina 318 - Nul curialene pouvait vendre, sans la permission du gouverneur de la province, la propriété qui le rendait curiale. 4° Les héritiers des curiales, quand ils étaient étrangers à la curie, et les veuves ou filles de curiales qui épousaient un homme non curiale , étaient tenus d'abandonner à la curie le quart de leurs biens. 5°...
Pàgina 330 - Essai sur le régime municipal romain, au ve siècle : 1° Tout habitant possesseur d'une fortune qui garantit son indépendance et ses lumières, est curiale, et comme tel appelé à prendre part à l'administration des affaires de la cité. Ainsi le droit est attaché à la capacité présumée, sans aucun...
Pàgina 272 - Cependant, si ceux qui délibéraient sur les matières soumises à leur examen en manifestaient le désir, le roi se rendait auprès d'eux, y restait aussi longtemps qu'ils le voulaient, et là ils lui rapportaient avec une entière familiarité ce qu'ils pensaient de toutes choses, et quelles étaient les discussions amicales qui s'étaient élevées entre eux.
Pàgina 168 - C'étaient les terres possédées en toute propriété, que le propriétaire ne tenait de personne, à raison desquelles il ne devait rien à aucun supérieur et dont il disposait en toute liberté. Les terres prises ou reçues en partage par les Francs, au moment de la conquête, ou dans leurs conquêtes successives, furent originairement des alleux. On ne tenait un alleu, disait-on plus tard, que de Dieu et de son épée. Hugues Capet disait tenir ainsi la couronne de France , parce qu'elle ne...
Pàgina 273 - Lorsque les seigneurs laïques et ecclésiastiques étaient aussi séparés de la multitude, il demeurait en leur pouvoir de siéger ensemble ou séparément, selon la nature des affaires qu'ils avaient à traiter, ecclésiastiques, séculières ou mixtes. De même, s'ils voulaient faire venir quelqu'un, soit pour demander des aliments, soit pour faire quelque question, et le renvoyer après en avoir reçu ce dont ils avaient besoin, ils en étaient les maîtres. Ainsi se passait l'examen des affaires...
Pàgina 307 - Pendant près de trois siècles, la société chrétienne se forma sourdement au milieu de la société civile des Romains , et, pour ainsi dire, sous son enveloppe. Ce fut de très-bonne heure une société véritable qui avait ses chefs, ses lois, ses dépenses, ses revenus. Son organisation, d'abord toute libre et fondée sur des liens purement moraux, ne laissait pas d'être forte.
Pàgina 353 - Forum judicum, est l'émule de la divinité, la messagère de la justice , la maîtresse de la vie. Elle régit toutes les conditions de l'État , tous les âges de la vie humaine ; elle est imposée aux femmes comme aux hommes, aux jeunes gens comme aux vieillards, aux...
Pàgina 271 - Après avoir reçu ces communications, ils en délibéraient un, deux ou trois jours, ou plus, selon l'importance des affaires. Des messagers du palais, allant et venant, recevaient leurs questions et leur rapportaient les réponses; et aucun étranger n'approchait du lieu de leur réunion jusqu'à ce que le résultat de leurs délibérations pût être mis sous les yeux du grand prince qui alors, avec la sagesse qu'il avait reçue de Dieu, adoptait une résolution à laquelle tous obéissaient.