The Sonnet in French Literature and the Development of the French Sonnet Form ...

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Cornell university, 1897 - 214 pàgines
 

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Frases i termes més freqüents

Passatges populars

Pàgina 194 - J'élève de mes mains- l'autel expiatoire Qui te purifiera d'un arrêt odieux. Non que j'espère encore, au trône radieux D'où jadis tu régnais, replacer ta mémoire; Tu ne peux de si bas remonter à la gloire; Vulcain impunément ne tomba point des cieux.
Pàgina 168 - Pour vouloir d'un œil sec voir mourir ce qu'on aime ; L'effort en est barbare aux yeux de l'univers, Et c'est brutalité plus que vertu suprême.
Pàgina 167 - L'espoir, il est vrai, nous soulage, Et nous berce un temps notre ennui ; Mais, Philis, le triste avantage, Lorsque rien ne marche après lui ! PHILINTE.
Pàgina 38 - Apollon de son feu leur fut toujours avare. On dit, à ce propos, qu'un jour ce dieu bizarre, Voulant pousser à bout tous les rimeurs françois, Inventa du sonnet les rigoureuses lois, Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille, Et qu'ensuite six vers artistement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés.
Pàgina 153 - Je vous estime, Iris, et crois pouvoir sans crime Permettre à mon respect un aveu si charmant : II est vrai qu'à chaque moment Je songe que je vous estime. Cette agréable idée, où ma raison s'abyme.
Pàgina 56 - Non salì mai in tutta questa etate. Ella, contenta aver cangiato albergo, Si paragona pur coi più perfetti; E parte ad or ad or si volge a tergo, Mirando s'io la seguo; e par ch'aspetti: Ond'io voglie e pensier tutti al Ciel ergo, Perch'io l'odo pregar pur ch'i
Pàgina 84 - Vivre entre ses parents le reste de son âge. Quand reverrai-je, hélas ! de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison. Qui m'est une province et beaucoup davantage? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux.
Pàgina 196 - J'ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaîté; J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu...
Pàgina 149 - L'absence ni le temps ne m'en sauraient guérir, Et je ne vois plus rien qui me pût secourir, Ni qui sût rappeler ma liberté bannie. Dès longtemps je connais sa rigueur infinie! Mais, pensant aux beautés pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre, et content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison, par de faibles discours, M'incite à la révolte et me promet secours.
Pàgina 82 - La, est le bien que tout esprit desire, La, le repos ou tout le monde aspire, La, est l'amour, la, le plaisir encore. La, ô mon ame au plus hault ciel guidée! Tu y pouras recongnoistre l'Idée De la beauté, qu'en ce monde j'adore.* *Du Bellay writes in an age caught up with Neoplatonic love.

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