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10 août (?), passe à Gênes (p. 75),

comm. sept., et arrive à Paris, près de Philippe le Bel (p. 78).
mi-octobre, Il se rend en Gascogne, près d'Édouard Ier, roi d'An-
gleterre (p. 81),

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et revient à Gênes passer l'hiver (p. 83).
Élection du pape Nicolas IV (p. 84).
Rabban Çauma arrive à Rome (p. 84),
il en repart (p. 93)

Jabalaha

et revient en Perse, près d'Argoun.
mandé par celui-ci consacre une église portative
dans le camp royal (p. 94).

Argoun fait baptiser son fils Kharbendé (Oldjaïtou)
sous le nom de Nicolas (p. 95).

Le roi se rend à Maragha, près de Jabalaha (p. 95).
Mort d'Argoun (p. 96).

Avènement de Kaïkhatou (p. 96).

Jabalaha officie dans l'église du camp en présence
du roi (p. 97).

Rabban Çauma fait construire l'église de Saint-
Georges, à Maragha (p. 99).

Kaïkhatou visite deux fois le patriarche à Maragha.
Jabalaha part pour Bagdad.

Mort de Rabban Çauma, à Bagdad (p. 100).
Jabalaha quitte Bagdad pour se rendre près du roi
à Ala-dagh (p. 102).

De retour à Maragha, il y jette les fondements de
l'église de Saint-Jean-Baptiste (p. 103).
Assassinat de Khaikhatou. Avènement de Baïdou.
Baïdou est détrôné, et assassiné quelques jours après.
Avènement de Cazan. Persécution suscitée par
Naurouz contre les chrétiens à Tauriz, à Bagdad,
à Hamadan, à Arbèle, à Maragha (pp. 105-107).
Pillage du couvent de Maragha. Jabalaha est saisi et
frappé (p. 108).

Pillage de l'église de Saint-Georges, à Maragha.
Jabalaha protégé par le roi des Arméniens, Haïton,
s'enfuit (pp. 109-110).

Cazan entre à Tauriz. Il accueille froidement le catholique (p. 111).

Cazan part pour Moughan, son quartier d'hiver. Jabalaha revient à Maragha (p. 112).

Nouvelle persécution à Maragha. Jabalaha est de nouveau obligé de s'enfuir (p. 113).

La persécution prend fin. Jabalaha obtient les faveurs de Cazan (p. 114).

Jabalaha part pour rejoindre le roi à Oughan, station d'été (pp. 115-118).

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Cazan se rend à Bagdad et Jabalaha à Maragha (p. 119).
Nouveau pillage de l'église Saint-Georges, à Maragha.

Les Kurdes assiègent la citadelle d'Arbèle, occupée par les chrétiens (p. 120).

Cazan quitte Bagdad pour se rendre à Hamadan.
La femme et les fils de Naurouz sont pris et mis à
mort (pp. 121-124).

Naurouz assiégé et pris dans Hérat est mis à mort.
Fin du siège d'Arbèle. Pacte de réconciliation entre
les chrétiens et les arabes (pp. 125-129).

Cazan part pour Moughan où Jabalaha va le rejoindre (p. 131).

Cazan, accompagné de Jabalaha, rentre à Tauriz.

Ils passent ensemble l'été à Siah-Kouh (Montagne Noire). Jabalaha se rend à Arbèle pour l'hiver. Jabalaha part pour le camp à Oughan et passe l'été près du roi (p. 131).

Cazan part pour la Syrie; le patriarche l'accompagne à Arbèle et à Mossoul, puis revient passer l'hiver à Arbèle.

Cazan revient de Syrie; Jabalaha l'accompagne et remonte à Maragha (p. 132).

Cazan visite Maragha.

Cazan part pour sa deuxième expédition de Syrie: Jabalaha l'accompagne jusqu'à Arbèle, et passe là l'hiver (p. 133).

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Cazan revient de Syrie. Jabalaha remonte avec lui
jusqu'à Maragha et y achève le couvent et l'église
de Saint-Jean-Baptiste (pp. 133-136).
Dédicace de l'église de Saint-Jean-Baptiste. Jaba-
laha se rend près de Cazan, à Tauriz. Le roi part
pour Moughan et le patriarche vient à Maragha
(p. 137).

Cazan revient de Moughan à Tauriz. Jabalaha va le sa-
luer et passe l'été près de lui à Oudjan (p. 139), d'où
il revient à Arbèle.

Jabalaha quitte Arbèle et

arrive à Bagdad;

arrive à Hillah, près de Cazan (p. 140). - Celui-ci part pour la Syrie; Jabalaha retourne à Bagdad (p. 141). Jabalaha quitte Bagdad, et

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1er févr.,

10 avril,

13 mai,

arrive à Maragha.

10 juin,

12 juin,

20 juin,
août,

Cazan visite le couvent de Maragha (p. 142), d'où
il part pour Oughan;

il envoie de précieux cadeaux à Jabalaha et

lui fait parvenir de nouveaux présents (p. 143).

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1306,

1308,

nov.,

mai,
nov.,
mai,

nov.,

1309, 1310,

nov.,

févr.,

Cazan revient à Tauriz. Jabalaha va passer l'hiver à
Arbèle (p. 144).

Jabalaha part pour Maragha après Pâques (29 mars).
Il arrive à Maragha (p. 145).

Mort de Cazan.

Kharbendé, fils d'Argoun, est proclamé roi sous le nom d'Oljaïtou (p. 146).

Jabalaha se rend à Ouschnou pour y passer l'hiver (p. 149), revient à Maragha d'où

il va à Oughan.

Le patriarche va passer l'hiver à Arbèle; il fait con-
struire une résidence dans la citadelle (p. 149).
Il retourne à Maragha, et de là à Oughan (p. 149).
Il revient à Arbèle où il passe dix-huit mois (p. 150).
Le roi visite le couvent de Maragha; le Patriarche re-
joint le roi à Oughan en passant par Maragha (p. 151).
Il revient à Maragha.

Il part pour Arbèle (p. 152).

Les Arabes de la ville d'Arbèle recommencent à molester les chrétiens et les tiennent assiégés dans la citadelle (pp. 153-154).

mars-juin, Siège de la citadelle par les Arabes et les armées royales. Épisodes divers : pillage des églises de la ville; massacres; ordres du roi pour la délivrance des chrétiens; opposition de certains émirs (pp. 155175).

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Les Arabes s'emparent de la citadelle et massacrent tous les chrétiens qui s'y trouvent (p. 176). Le Catholique se rend près du roi et revient passer l'hiver à Maragha (p. 177).

Jabalaha se rend à Tauriz (p. 178).

Il revient passer l'hiver à Maragha où il se fixe définitivement. Le roi lui accorde une pension

annuelle de 5,000 dinars (p. 179).

Mort du roi Oldjaïtou. Avènement d'Abou-Saïd.
Jabalaha meurt à Maragha (p. 179).

APPENDICES

A L'HISTOIRE DE MAR JABALAHA III

Dans les notes que nous avons ajoutées à notre traduction du texte syriaque de l'Histoire de Mar Jabalaha III, nous avons renvoyé à une étude ultérieure sur les relations du roi Argoun avec les princes chrétiens de l'Occident, et nous avons promis de reproduire in extenso plusieurs documents concernant notre patriarche. Telle est la raison d'être de ces Appendices.

Il n'est pas douteux que Jabalaha ait été tenu au courant des diverses négociations entreprises avec le pape et les princes occidentaux par les successeurs d'Argoun; si nous nous bornons à reproduire des pièces concernant le règne de ce dernier, c'est que le moine Rabban Çauma, dont l'histoire est intimement liée à celle de Jabalaha, fut seulement ambassadeur de ce Khan. Pourquoi alors, diront peut-être nos lecteurs, n'avoir pas donné simplement les documents qui concernent la mission de Rabban Çauma, en laissant de côté ceux qui ont rapport aux années postérieures du règne d'Argoun? Il eût été plus logique, je le reconnais volontiers, de procéder ainsi. Mais je me suis proposé de compléter et de rectifier sur certains points le savant Mémoire sur les relations politiques des princes chrétiens et particulièrement des rois de France avec les empereurs mongols, de A. REMUSAT, et on verra par la suite de cette étude qu'il m'eût été impossible de le faire sans parler des autres ambassades d'Argoun, puisque cet auteur, faute de documents suffisants et par suite d'une erreur d'interprétation, avait attribué à la mission de notre moine des pièces qui lui sont postérieures. Il convenait donc, dès lors, de réunir les documents auxquels je devais nécessairement faire allusion. Ils ont été, il est vrai, déjà publiés, pour la plupart; mais ils sont disséminés dans des brochures assez rares ou dans diverses collections spéciales qu'on n'a pas toujours sous la main. Quelques-uns cependant sont édités ici pour la première fois, et la date de tous a été vérifiée sur la récente édition des Registres des papes, ce qui fait qu'elle ne concorde pas tou

jours avec celle indiquée dans différents recueils1. J'ai cru bon de ne pas me borner aux documents que l'on pourrait appeler exclusivement politiques, et de donner en même temps ceux qui concernent les rapports religieux de l'Orient avec l'Occident. REMUSAT, lui-même, avait appelé l'attention sur ce point : « La fondation, dit-il, de l'archevêché de Khan-Balikh et de l'évêché de Soultaniyeh, les permissions, qu'il fallait obtenir des rois Tartares pour pouvoir prêcher l'Évangile dans l'étendue de leurs États, ont fait naître des correspondances qui mériteraient sous plus d'un rapport de fixer notre attention, qui devaient exciter beaucoup d'intérêt dans le temps où elles eurent lieu, mais qui n'ayant eu ni dans leur objet, ni dans leurs résultats, aucun point de contact avec les événements politiques, ne peuvent être examinées en détail dans un mémoire sur les relations diplomatiques des princes chrétiens avec les Mongols 2. » La réunion et l'examen de toutes les pièces de cette nature fourniraient le sujet d'une intéressante étude qui embrasserait l'histoire des missions en Asie aux xe et XIVe siècles. PAULSEN n'a fait que l'ébaucher dans son Historia Tartarorum ecclesiastica 3. Il y aurait lieu d'utiliser dans le même but un certain nombre de documents conservés par les historiens arabes et plusieurs relations de voyages que cet auteur a ignorés. Mais, un tel travail sort du cadre que nous nous sommes tracé. Nous nous bornerons donc à reproduire les documents qui ont eu pour origine les ambassades d'Argoun, ou qui ont été écrits à l'occasion de ces dernières.

Nous y joindrons quelques pièces qui, bien que postérieures au règne d'Argoun, ont cependant un rapport plus étroit avec l'Histoire de Mar Jabalaha III, et en particulier la fameuse lettre de ce patriarche au pape Benoît XI, lettre dont les écrivains occidentaux ont fait tant de cas et bien à tort, croyons-nous.

Dr J.-B. CHABOT.

1. Nous devons la copie des pièces publiées ici pour la première fois à la bienveillante obligeance du R. P. EHRLE.

2. Mém. cité, p. 150 du tirage à part.

3. Helmstadt, 1741. Cet ouvrage, qui n'est autre chose que la thèse soutenue par PAULSEN, est ordinairement cité sous le nom du professeur MOSHEIM à qui elle était dédiée. L'auteur est généralement enclin à exagérer les progrès du christianisme en Orient.

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