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de province par Merlée, de Querlon et Fonte- N. Corbie et Petri Moet), Amstelodami, typis nay), commencées en 1752 et finies en 1794. Elzevirianis (Parisiis, Grangé), 1757, in-8°; la Paris, 1752 et années suivantes, environ 40 seconde (curante de Querlon), Lugd. Batav, volumes, petit et grand in-4°. L'abbé de Fon- typis Elzevirianis (Parisiis, Barbou), 1774, tenay commença à travailler à ce journal en in-8°. De Querlon avait vu et examiné onze édi1776, et il l'intitula, en 1784, Journal général tions différentes d'Aloysia. L'abbé Sabatier de de France. XXII. Mémoire pour servir à l'his- Castres affirme que les épreuves de cette éditoire des couplets de 1710, faussement attri- tion ont été corrigées par l'abbé Valart, éditeur bués à J.-B. Rousseau. Bruxelles, 1752, in-12. et traducteur de l'Imitation de Jésus-Christ. « Barbier, dit Quérard, attribue ce mémoire à-XXVII. Collection historique, ou Mémoires » Boindin, et les auteurs du catalogue manu-|pour servir à l'histoire de la guerre terminée > scrit de la Bibliothèque du roi l'attribuent à par la paix d'Aix-la-Chapelle, en 1748 (par le > de Querlon. » XXIII. L'Art de peinture de chevalier O'Hanlon, revue par de Querlon). Charles-Alphonse Dufresnoy, traduit en fran- Londres et Paris, Duchesne, 1758, avec plans; çais (par Roger de Piles) avec des remarques réimprimé sous ce titre Histoire du Siége de nécessaires et très-amples. Paris, Nic. Langlois, Pondichery (levé par les Anglais le 17 octobre 1668, in-8°; réimprimé en 1673 et en 1684. 1748) sous le gouvernement de Dupleix, nouLa 4e édition de cette traduction, Paris, C.-A. velle édition. Bruxelles (Paris), 4766, in-12. Jombert, 4754, in-12, porte le nom du traduc- XXVIII. Mémoires de M. de ***, pour servir teur. De Querlon a revu cette traduction en à l'histoire du XVIIe siècle. Artskée (Paris), 1753, et l'a publiée de nouveau avec sa traduc-1739, 2 vol. in-12; -2 édition, Amsterdam et tion du poème de la Peinture, par l'abbé de Paris, Robin, 1767, 3 vol. in-8°. Ouvrage inMarsy. Il a joint le texte latin à ces deux tra- téressant, mais supposé. On donne à entendre ductions, sous ce titre : L'Ecole d'Uranie, ou dans la préface que l'auteur est le comte de l'Art de la peinture, traduit du latin d'Alph. Brégy; mais cette allégation est détruite par le Dufresnoy (par de Piles) et de M. l'abbé de désaveu que le marquis de Brégy a fait de ces Marsy (par de Querlon), avec des remarques, mémoires dans le Mercure et dans l'Année litédition revue et corrigée (par de Querlon). Pa- téraire. (Voyez les notes historiques et critiris, Le Mercier, 4753, in-8°. XXIV. Les Poé-ques sur les auteurs cités dans l'Esprit de la sies d'Anacréon, traduites du grec en vers, par Fronde, t. I. p. xlvij.) XXIX. L'Avant-coureur, Fr. G*** (F. Gacon), nouvelle édition, suivie feuille hebdomadaire, depuis 1760 jusqu'en quelquefois du texte grec (publié par Jean Cap-1773 (par de Querlon, Jonval, de Villemont; peronnier et de Querlon). Paris, Granger, 1754, puis, à partir de juin 1766, par La Combe et La in-48. XXV. Lettre de M. D..., licencié en droit, Dixmerie). Paris, Lambert, 1760-1773, 43 vol. à Fréron, directeur de l'Année littéraire et du in-8°. De Querlon a donné le plan de ce jourJournal étranger, en date du 20 janvier 1759. nal, qui a été réuni au Mercure. XXX. OEuvres « La France littéraire de 1769, et le Nécrologe diverses de M. l'abbé de Grécourt. Nouvelle des Hommes célèbres de France, attribuent, dit édition, soigneusement corrigée et augmentée Barbier, cette lettre à de Querlon. Je veux bien d'un grand nombre de pièces qui n'avaient jaregarder cette indication comme exacte; mais mais été imprimées (publiées par de Querlon). cette lettre est l'apologie du volume intitulé Mé- Luxembourg (Paris), 1761, 8 parties en 4 vol. lange de maximes, de réflexions et de caractè- petit in-12, ou 1764, 4 vol. in-12. Editions esres, par M. D... D..., licencié en droit. Paris, timées. XXXI. Journal historique de la camHochereau, 1755, in-8°. Or, la même France pagne de Dantzick, en 1734, par M***, offilittéraire donne ce volume à M. Durey d'Har- cier dans le régiment du Blaisois. Amsterdam noncourt, ancien fermier-général. Fréron, qui et Paris, Leprieur, 1761, in-12. XXXII. Les Ima fait la critique de cette lettre, semble aussi postures innocentes, ou les Opuscules de M***. croire que Durey d'Harnoncourt en était l'au-Magdebourg, 1761, petit in-12. Ce recueil des teur, car il dit dans un extrait : « M. le licen- oeuvres légères de Querlon comprend : Le Pointcié en droit n'aurait-il pas quelque intérêt de-Vue de l'Opéra; Psaphion; les Hommes de > dans les fermes? » Le Nécrologe me semble Prométhée; Serpille et Lilla, ou le Roman d'un éclaircir ces doutes par la réflexion qui termine jour, Cinname, formant ensemble un premier la notice des ouvrages de Querlon. On y dit que volume qui n'a pas eu de suite. Certains bibliocet écrivain a fait plusieurs ouvrages qui ont pa- graphes ont attribué à de Querlon, bien qu'il ru sous d'autres noms. Il a donc pu rédiger pour soit du chevalier d'Arcq, l'ouvrage suivant : M. Durey d'Harnoncourt la lettre dont il est ici Le Roman du jour pour servir à l'histoire du question. XXVI. Joannis Meursii elegantiæ la siècle. Londres (Paris), 1734, 2 vol. in-12, réimtini sermonis.-Aloysia Sigea Toletana satiræ primé à Amsterdam (sans doute aussi Paris). sotadicæ de arcanis Amoris et Veneris. Sine notà 1756, 2 volumes in-12, vraisemblablement à loci et anni, 2 vol. in-12. Il y a eu deux belles cause de la ressemblance de son titre avec éditions de ce fameux ouvrage de Chorier, avec celui de Serpille et Lilla, ou le Roman d'un des augmentations: la première (curâ et studio jour. XXXIII. Lettre à M. le comte d'Es

QUE

QUE

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et de Bourdet, premiers chirurgiens-dentistes du roi; enfin, celle des Lettres sur la Grèce, en 2 vol. in-8°; mais cette édition de Pétrone n'est citée par aucun bibliographe, et les autres indications n'ont à leur appui aucune preuve. M. de Kerdanet, dans ses Notices sur les écrivains de la Bretagne, p. 349, attribue à de Querlon la Lucina sine concubitu, traduit de A. G.....d. l'anglais d'Abraham Johnson, 1750, in-8°.

taing par M. de Kearney, 1763, in-12. La per- et de courtes notes (par de Querlon). Paris, mission tacite a été donnée à de Querlon. Barbou; 1776, in-8°. Accoutumé à retoucher Ainsi, il serait possible que le nom de Kearney le style des autres, Querlon a eu le tort de voufùt pseudonyme, à moins qu'il ne désignât un loir donner un vernis moderne au langage de officier ainsi nommé qui fut promu capitaine de ce poète. (Voir aussi les observations de Quévaisseau le 22 mai 1772. XXXIV. Naufrage et rard sur cette édition, recherchée des curieux, retour en Europe de M. de Kearney, etc., 1764, France littéraire, t. V, p. 466 ). XLI. Journal in-8°, 48 p. XXXV. Anthologie française, ou du voyage de Michel Montaigne en Italie par la chansons choisies depuis le XIe siècle jusqu'à Suisse et l'Allemagne, dans les années 1580 et présent ( par Monnet), précédées d'un Mémoire 1581 (ouvrage posthume), publié avec des nohistorique sur la chanson en général, et en par- tes par M. de Querlon. Rome et Paris, Lejay, ticulier sur la chanson française, par de Quer- 4774, in-4°, ou 2 vol. in-12 et 3 vol. petit in-12. lon. Paris ( Barbou), 1765, 3 vol. in-8°. On a XLII. Réponse au factum de la demoiselle Pelit, joint à ces trois volumes les Chansons joyeuses, ci-devani actrice de l'Opéra, par mademoiselle par un ane-onyme-onissime (Collé), à Londres, Jacquet, accusée d'imposture et de calomnie... à Paris et à Ispahan seulement. (Paris, Bar-(Voir le t. II des Causes amusantes et connues ). bou), 1765, 2 parties in-8°, et le Recueil de Cette réponse est attribuée à de Querlon; mais romances historiques, tendres et burlesques, il n'est pas bien certain qu'il en soit l'auteur. tant anciennes que modernes, par M. D. L. (de XLIII. Dans la notice sur Querlon, dans le NéLusse). (Paris, Barbou, 1767, in-8°). M. Sau- crologe des hommes célèbres, année 1781, on treau de Marsy a publié, en 1769, une Nou- prétend qu'il a rédigé la Préface des Œuvres velle Anthologie française, en 2 vol. in-12. de l'Attaignant, publiée par l'abbé Delaporte, Elle peut faire suite aux recueils précédents, et on lui attribue une édition de Pétrone, avec quoiqu'elle ne renferme que des épigrammes. préface et notes; celle des ouvrages de Mouton XXXVI. MOPIAZ EгKOMION: stultitiæ laudatio, desiderii Erasmi declamatio, editio castigalissima (cura et studio de Querlon, Londini et Parisiis, Barbou, 1765, petit in-8° de x-214 p. Idem opus, et Th. Mori Utopia; denuo recognovit A. G. M. Q. (Meusnier de Querlon). Londini et Parisiis, Barbou, 1777, in-12. Un exemplaire de cette édition, avec cinq pages de la main de Querlon, a été vendu en 1827. (Catalogue des livres de M. le marquis de Ch***. Paris, Merlin, 1827, in-8°, p. 127). L'édition QUERRET (JEAN-JOSEPH), né à Saintde 1765, plus belle que cette dernière, qui la reproduit toutefois sans aucun changement, Malo, le 6 juillet 1783, était encore en bas âge offre une pagination un peu différente, car le lorsqu'il perdit son père, entrepreneur de bâtitexte en est moins serré, et porte, au bas de sa ments qui, par son seul travail, assurait l'exiDédicace à M. de Sartine, la signature en toutes stence de sa femme et de trois enfants. Quoilettres de A.-G. MEUSNIER DE QUERLON; ce qui que le plus jeune d'entre eux, Querret, puisant n'a pas lieu dans celle de 4777. XXXVII. Les dans la situation de sa famille une énergie préGrâces (précédées d'une dissertation, par l'abbé maturée, travailla tant et si bien qu'à onze ans Massieu, et suivies d'un discours par le P. An- il fut admis à l'école d'hydrographie de sa ville dré, recueil publié par de Querlon ). Paris, natale, et que, deux ans après, ses progrès Prault. 4769, grand in-8° de vi-330 p., avec six avaient été assez rapides pour qu'il pût suppléer gravures et un titre gravé. Ce recueil, dont un son professeur. Les études élevées et sérieuses petit nombre d'exemplaires ont été tirés sur pa- auxquelles il se livra dès cette époque détermipier de Hollande, renferme des écrits anciens nèrent ce professeur à l'engager à se présenter et modernes composés à la louange des Grâces. aux examens de l'Ecole polytechnique, où l'on XXXVIII. Histoire naturelle de Pline, traduite était alors admis gratuitement. Mais il était l'uen français, avec le texte latin et des notes (par nique soutien de sa famille. Se séparer d'elle, Poinsinet de Sivry, de Querlon, Guettard et c'eût été la condamner à de longues et cruelautres, avec des notes de Bouguer et Lalande les privations. Il sacrifia donc à cette puissante pour la partie astronomique). Paris, veuve De- considération l'avenir avantageux que lui ausaint, 1774-1782, 12 vol. in-4o. XXXIX. His-rait ouvert une admission certaine à l'Ecole. Il n'avait que vingt ans, et déjà pourtant il toire de la chirurgie depuis son origine jusqu'à nos jours. par Dujardin, 4er vol., 1774. « On était parvenu à amasser un fonds de connaisassure, dit Barbier, que Querlon est le vérita-sances solides et étendues. Toutefois, une sorte ble auteur de ce volume. » XL. Poésies de Mal- d'intuition lui faisait pressentir qu'il existe une herbe, rangées par ordre chronologique avec liaison intime entre la théorie des sciences et la vie de l'auteur, tirée des Mémoires de Racan, leur histoire; et, pour la bien saisir, il se livra

:

vie.

Querret, lorsqu'il avait quitté Montpellier,

avec ardeur à l'étude des langues anciennes. | successivement au collège de Nantes et à celui
dont il avait forcément été éloigné par la sus- de Rennes. Dans cette dernière ville, il joignit
pension de l'enseignement littéraire pendant la à ses fonctions universitaires celles de profes-
tourmente révolutionnaire. Pour parvenir à son seur d'un cours de géométrie et de mécanique
but, il se joignit à deux ou trois jeunes gens appliquées aux arts, établi par l'administra-
de Saint-Malo, désireux, de leur côté, d'étu- tion municipale en faveur des classes ouvriè-
dier les sciences mathématiques. Embrâsés d'un res. M. Ch. Dupin, à qui l'on doit la création
même feu, les élèves de cette sorte d'enseigne de ces cours, étant venu à Rennes, se convain-
ment mutuel se fortifièrent réciproquement. quit que les talents et le zèle de Querret méri-
Querret put assez promptement expliquer Cicé- taient une récompense spéciale. Il la provoqua
ron et Tacite, grâce aux soins persévérants de et l'obtint du ministre de l'instruction publique,
deux frères, ses élèves dans les sciences. L'un qui fit don au professeur d'un grand ouvrage
d'eux est aujourd'hui à la tête de ces frères de sur les mathématiques.
la doctrine chrétienne qui rendent tant de ser-
vices à l'instruction primaire; l'autre est le cé-sur sa demande, avait conservé la moitié de
lèbre auteur de l'Essai sur l'Indifférence en ma- son traitement de professeur de Faculté, et la
tière de religion, et des Paroles d'un Croyant. cumulait avec ses appointements de professeur
Les liaisons d'amitié qui unissaient Querret à à Rennes. Ce cumul ayant été interdit après la
ces hommes distingués ont subsisté toute sa Révolution de juillet, il dut opter entre son emploi
à Montpellier et celui de Rennes. Il se prononça
Querret, comme chef d'institution, dirigea pour le premier; mais un an s'était à peine
le college de Saint-Malo, de 1812 à 1823, épo-écoule depuis son retour à Montpellier, que l'al-
que où il dut abondonner ces fonctions, à la tération de sa santé l'obligeait à venir respirer
suite de discussions survenues entre lui et le l'air natal. Ce premier congé, renouvelé en 1832,
conseil municipal, discussions motivées, très- ne put être prolongé de nouveau. Il avait de-
probablement, sur ce que sa passion pour le mandé, soit à rester à Saint-Malo, avec un trai-
jeu des échecs lui faisait parfois négliger ses de- tement modique, jusqu'en 1834, époque où il
voirs. Bien souvent, en effet, il lui arrivait de aurait eu droit à une pension de retraite, soit à
s'enfermer des journées entières avec un ami occuper un emploi dans un établissement plus
pour s'abandonner aux attraits de ce jeu, émi- rapproché de cette ville. Ni l'une ni l'autre de
nemment sympathique à son esprit calculateur. ces demandes ne furent accueillies. Un arrêté
Dans un voyage qu'il fit peu de temps après ministériel du 19 avril 1833, contre lequel il
à Paris, Querret se trouva en rapport avec réclama vainement, prononça la vacance de sa
MM. Poisson, Ampère. Cauchy, Legendre, Ara-chaire à la Faculté de Montpellier.
go, Binet, Francoeur, etc., qui, tous, à l'envi Depuis cette époque jusqu'à sa mort, qui eut
les uns des autres, lui donnèrent des témoigna- lieu le 9 décembre 1839, à Pleurtuit, où il s'é-
ges de leur estime et de leur confiance. M. Pois- tait retiré, Querret se partagea entre l'éduca-
son disait que c'était le seul homme connu de tion de sa nombreuse famille et les leçons qu'il
lui qui, n'ayant étudié les sciences qu'en pro- donnait, non seulement à Saint-Malo, mais
vince, les sût à fond. M. Ampère lui coufia la ré-encore à Saint-Servan et à Dinan, où il se ren-
daction de plusieurs de ses leçons et de divers dait une ou deux fois par semaine. Trois ans
articles publiés dans les journaux. M. Cauchy avant sa mort, il avait arrêté, de concert avec
le chargea d'une suppléance à une école que les M. l'abbé de La Mennais, la fondation d'un éta-
Jésuites venaient d'établir à Paris, sur le plan blissement qui, dirigé par eux, sous la surveil-
de l'Ecole normale. Quoique les amitiés dont il lance municipale et universitaire, aurait joint
était honoré lui eussent déjà assuré une belle l'instruction secondaire à l'enseignement pri-
position, et dussent lui en procurer une plus maire « Sincèrement religieux, dit M. Antoine
belle encore. Querret ne resta à Paris que le Macé, Querret aimait à montrer à ses élèves
temps nécessaire pour subir les épreuves du» l'accord de la religion et des sciences; au
doctorat. Ces épreuves, il les soutint avec une reste, sa croyance était d'autant plus respec-
distinction à laquelle ajouta Legendre, en in- table que, livré de bonne heure à lui-même,
sérant dans son Traité élémentaire de Géomé- » toutes ses convictions étaient l'œuvre de son
trie, avec des éloges confirmatifs de ceux qu'il» esprit. >

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avait donnés à des travaux antérieurs de l'au- Indépendamment de ses Leçons élémentaires
teur, sa thèse, ingénieuse et élégante démon-d'algèbre, approuvées par le Conseil royal de
stration des pyramides équivalentes, en même l'instruction publique, et de ses Leçons élémen-
temps qu'elle est la base d'une foule de théo-taires de géométrie plane, qui auraient été com-
rèmes sur la solidité des corps.
plétées par un Traité de la géométrie à trois di-
Pourvu des titres de docteur ès-sciences et mensions, Querret a publié : I. Éléments d'arith-
d'officier de l'Université. Querret fut chargé de métique à l'usage des écoles primaires. Saint-
l'enseignement des mathématiques supérieu-Malo, L. Hovius, 1823, in-12. Cet ouvrage a
res à la Faculté des lettres de Montpellier, puis eu huit éditions. II. Traité d'arithmétique,

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suivi d'une exposition des principes fondamen- | chimie et de physique; enfin, la traduction des taux de l'algèbre, avec leur application à l'arith- deux premiers volumes du Calcul intégral métique et au commerce. Saint-Malo, L. Hovius. d'Euter, en trois volumes in-4°. 1823, in-8°. Il y a une seconde édition. III. Le- Querret était membre de la Société acadéçons d'hydrographie à l'usage des capitaines au mique de Nantes et de la Loire-Inférieure. cabotage (avec M. Michelle, professeur d'hy- M. Antonin Macé, alors professeur d'histoire au drographie à Saint-Malo.) Saint-Malo, L. Ho-lycée de Nantes, lui a consacré, dans le t. XI vius, 1824, in-8°. Les deux auteurs en ont pu- des Annales de cette Société, p. 243-262, une blié une seconde édition. IV. Table des loga-Notice d'où est, en grande partie, résumée rithmes des sinus et cosinus, de seconde en se- celle qui précède. P. L...t. conde, et des tangentes et cotangentes, de minute en minute, pour tous les degrés du quart QUERVEN (FRANÇOISE CALLOUET, dame de cercle; suivies d'une table des logarithmes DE), née à Morlaix en 1564, de parents verdes nombres, depuis 1 jusqu'à 10,800, avec une tueux et riches, n'avait que douze ans lorsintroduction en français et en anglais, dans la- qu'elle songea à se consacrer à Dieu et à enquelle on ramène à l'usage des sinus et cosi-trer dans l'ordre austère de Sainte-Claire Mais, nus seulement tous les problèmes usuels de l'as-fille unique, elle fut contrariée dans ses projets tronomie nautique. Saint-Malo, L. Hovius, ou par ses parents, qui l'obligèrent à se marier. Paris, 1840, un fort vol. in-4o, à la composi- Deux frères, MM. de Querven, prétendaient à tion duquel Querret avait consacré plusieurs sa main. Elle préféra le cadet, quoiqu'il fût le années L'Introduction renferme une méthode moins riche, parce qu'il lui semblait doué de par lui proposée pour obtenir la latitude par deux qualités plus solides que l'aîné. Leur union fut hauteurs, méthode que Delambre (Connaissance des plus heureuses. Quand les capucins vinrent des temps de 1822), p. 335-342, jugeait curieuse, s'établir à Morlaix, ils trouvèrent dans M. et facile et symétrique. Elle est fondée sur deux Mme de Querven des bienfaiteurs actifs et gélemmes que le savant astronome croyait n'avoir néreux avec l'aide desquels ils construisirent trouvés dans aucun traité de trigonométrie, ce leur couvent. Devenue veuve, Mme de Querven qui le détermina à en donner la démonstration s'isola du monde et convertit en quelque sorte et à y joindre quelques modifications. Mais, sa maison en une communauté religieuse ou faute d'insertion des logarithmes des tangentes, s'opérèrent des miracles de charité, principales tables présentent l'inconvénient, dans cer- lement lors du siége de Morlaix, en 1594 Son tains cas, de rendre les calculs plus longs, en affection pour la vie religieuse la détermina, obligeant de recourir à deux logarithmes au en 1623, à demander un certain nombre de lieu d'un. V Dans les Annales des mathéma-Filles du Calvaire, dont l'ordre venait d'être tiques pures et appliquées de Gergonne, plu- établi. Elle les reçut dans sa propre maison, sieurs mémoires ou articles importants. no- pourvut à tous leurs besoins et contribua de sa tamment celui où il démontre, par des consi- grande fortune à la fondation de leur couvent. dérations géométriques, que les cordes d'une Sa charite était habile à se produire sous toutes ellipse, hypothénuses d'une suite de triangles les formes; non contente de distribuer d'abonrectangles qui ont le sommet de l'angle droit dantes aumônes, elle s'interposait comme méau centre de la courbe, sont toutes tangentes à diatrice entre les personnes que l'intérêt ou les un même cercle; celui où il démontre: 1° qu'en- | passions divisaient, et si son intervention ditre tous les arcs de cercle, de même longueur recte était impuissante, elle y suppléait par la et de différents rayons, l'hémisphère est celle prière. Des neuf enfants qu'elle avait eus de son qui comprend le plus grand volume entre elle mariage, il ne lui restait qu'un fils nommé Joet le plan du cercle lui servant de base; celui seph. Quand il fut entré dans l'ordre des Caoù il fait, avec MM. Leuthérée, Sarrus et Mo-pucins, où il s'est fait connaître sous le nom de rel, la démonstration d'un théorême de sta-Joseph de Morlaix (voy. ce nom), la pieuse veutique qui avait déjà été démontré d'une autre ve, alors âgée de soixante-cinq ans, se retira manière par M. Stourm, p. 314 du XVe volume au monastère du Calvaire, bâti et meublé du du même recueil; enfin, celui qui prouve di- produit de la vente de sa belle terre de Querrectement et sans rien emprunter, ni de la théo- ven. Elle y resta novice sous le nom de Franrie du cas irréductible ni de celle des fonc-çoise de Saint-Joseph, afin de conserver la protions circulaires, que l'équation qui donne le priété de ses biens et de pouvoir continuer ses sinus du tiers d'un angle en fonction du sinus aumônes; et, après cinq années passées dans de cet angle, doit avoir les trois racines réelles. la pratique de toutes les vertus, elle y mourut Parmi les nombreux travaux manuscrits le 13 avril 1634, entourée des regrets des fidèles laissés par Querret se trouvaient des Mélanges qu'elle avait édifiés par sa sainteté. M. l'abbé d'arithmétique, d'algèbre, d'hydrographie, d'as- Tresvaux lui a consacré, dans sa réédition des tronomie, des Notices sur la vie et les travaux Vies des saints de Bretagne de D. Lobin au de L'Hospital, Jean Bernouillé, Lacroix, Be- (t. III, p. 448-458), une notice tirée du livre, zout, etc.; des cours et des programmes de qui a pour titre: Les Annales calvairiennes, par

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le P. Siméon Mallevaud, prédicateur récollet. | roy Henry IIII, reveu et augmenté par l'au Angers., 1671, in-4°. M. Tresvaux dit que cet theur. Au dessous de ce titre est une petite ouvrage, assez mal écrit et peu connu, puis- vignette sur bois représentant une femme aîlée; que le P. Lelong et M. de Fontette n'en font autour est écrit: Ad cœlum volilo ut in Deo pas mention dans leur Bibliothèque historique quiescam, et au dessous : A Rouen, chez Claude de la France, est très-curieux par les détails Le Villain, libraire et relieur du roy, tenant qu'il contient sur la fondation des couvents du sa boutique à la rue du Bec, M. D. XCVII. Calvaire et sur la vie des premières religieuses avec privilége de Sa Majesté. Le privilége est de cet ordre. P. L...t daté du XXVII nov. 1595. Cette date, comparée à celle de 1597, et l'énoncé même du titre inQUILLÉVÉRÉ (YVES), — que l'on croit né à diquent qu'il y a eu une première édition; mais Saint-Pol-de-Léon ou dans les environs, a fait nous ne l'avons jamais vue. Ce petit volume preuve de talent et de goût dans la profession in-18 a 192 pages numérotées, outre 12 pages d'imprimeur, qu'il alla exercer à Paris, vers préliminaires non numérotées, renfermant le l'an 1500. Indépendamment d'un abrégé du privilége susdit; une épitre au roy, des sonCatholican ou Dictionnaire breton, français et nets adressés à l'auteur, selon la mode du latin d'Auffret de Quoatqueveran (Voy. cenom), temps, etc. L'exemplaire de M. de la Jarqu'il édita en 1504, on cite encore comme sor- riette est dans un état parfait de conservation, tis de ses presses: I. Missale secundum verum relié en maroquin bleu, et aux armes de M. de usum insignis Ecclesiæ Leonensis, Parisiis, Coislin, à la vente duquel il fut acheté par le 1526, in-4 goth. II. La Passion et Résurrec- possesseur actuel (en 1847). Le courage, nous tion de J.-C.; Trépas de la Sainte-Vierge et la l'avouons, nous a manqué pour dévorer, même Vie de l'homme, tragédie en vers bretons. Pa- dues à un compatriote, 192 pages imprimées ris, 1530, in-16 goth. Si cette dernière indica-d'un caractère assez joli, mais très-fin, sur un tion, que nous empruntons à M. de Kerdanet, s'applique à une seule pièce, il y a tout lieu de croire que les trois unités doivent y être fort peu observées. P. L....t.

sujet aussi peu récréatif que celui de la consommation du monde. C'est peut-être un tort, car nous tenons de M. de la Jarriette qui, plus courageux que nous (propriétaire du bouquin, c'était presque un devoir), en a parcouru quel

QUILLIAN (MICHEL, sieur DE LA TOUS-ques-unes, qu'il se trouve dans ce poème une CHE), poète breton, ne nous est connu que rare érudition, malheureusement assez médiopar deux ouvrages également rarissimes, dont crement employée. Voici, au reste, comment les seuls exemplaires qui nous soient tombés l'auteur fait lui-même l'analyse de son livre : entre les mains appartiennent à la bibliothèque « Argument général de l'œuvre entier : de M. de la Jarriette, célèbre bibliophile nan- Au premier jour, l'auteur s'efforce de proutais, qui s'occupe depuis cinquante ans de re-» ver que le monde prendra fin. Au second, cueillir tout ce qui a rapport à la Bretagne, en» il parle du 1er signe qui en doit précéder la fin, livres, portraits, gravures historiques, vues et » à scavoir de la guerre. Au troisième, du second autographes. Le premier est intitulé: Discours» signe qui est de la famine. - Au quatrième, faict par Michel Quillian, Breton, dédié à du troisième, scavoir de la peste et autres Monseig. le duc de Guyse, grand maistre de maladies. Au cinquième, de l'Ante-Christ. France, gouverneur - général pour le roy.» Au sixième, du jour du jugement. — Au M. D. LXXVIII (sans lieu), in-12. Ce feuillet est » septième, du grand sabbat qui est de l'Enfer censé faire 1 et 2, et le 2e feuillet, numéroté » et du Paradis. >>

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3 et 4, contient la dédicace A très haut, très Tout cela nous parait très-moral, mais, puissant et très illustre prince Henri de Lor-comme nous l'avons déjà dit, fort peu réjouisraine, duc de Guyse, pair, etc., etc., signé sant. Encore si les vers étaient bons, on pourVotre perpétuel et très obéissant serviteur, rait, l'estomac bien repu, aborder la descripM. Q., Breton. La page 5 est ainsi : A mon dict tion de la famine, et, un rameau béni à la main, seigneur, duc de Guyse, sonnet. La page 6 est enfourcher le Pégase de l'auteur pour se renun sonnet au lecteur, et de 7 à 22, ou se ter-dre un instant avec lui au grand sabbat; mais mine l'ouvrage, est le discours de Quillian, le début du livre a épuisé tout notre bon vouen vers alexandrins, commençant ainsi :

Magnanime Lorrain, qui a prins la naissance
D'un père qui jadis fut appuy de la France,
Contemple le malheur et le destin fatal

Qui s'efforce d'embler la fleur du lys royal.

C'est un discours politique renfermant des conseils. L'autre livre a pour titre : La dernière semaine. ou consommation du monde, par Michel Quillian, sieur de la Tousche, Breton. Au

loir. Le voici :

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