Imatges de pàgina
PDF
EPUB

Tons droits de l'éditeur-propriétaire réservés.

PARIS, TYPOGRAPHIE de cosson et COMPAGNIE, RUE DU FOUR-SAINT-GERMAIN, 43.

[blocks in formation]

CONSTRUCTIONS NAVALES.-INSTRUMENTS NAUTIQUES.—PÊCHE ET NAVIGATION FLUVIALE ET MARITIME.
HYDROGRAPHIE.—VOYAGES ET DÉCOUVERTES. —COSTUMES et uniformes et FORMATION DES divers corps DE TROUTES.—
COMBATS ET FAITS DE GUERRE, TANT SUR MER QUE SUR TERRE.
ADMINISTRATION MILITAIRE ET MARITIME, BIOGRAPHIE. ANECDOTES.- AXIOMES.

[blocks in formation]

LIGUES ET TRAITÉS.

- ÉTYMOLOGIES.
ARCHÉOLOGIE. -GYMNASTIQUE.

-

· ÉQUITATION, Etc., etc.

-

CHEZ TOUS LES PEUPLES ET DANS TOUS LES TEMPS.

Par le Comte DE CHESNEL,

ANCIEN LIEUTENANT-COLONEL

CONTENANT DANS LE TEXTE PLUS DE 1700 EAUX-FORTES
Dessinées d'après les documents les plus authentiques et sur les modèles les plus estimés

Par M. JULES DUVAUX, élève de Charlet

2 VOLUMES GRAND IN-8

Avec six Cartes et

Planches coloriées

TROISIÈME ÉDITION

Revue par une réunion d'écrivains et d'artistes spéciaux

SOUS LA DIRECTION DE MM. SAINT-GERMAIN LE-DUC ET J. DUVAUX

[blocks in formation]

DICTIONNAIRE

DES

ARMÉES DE TERRE ET DE MER

JACA.

JAA-BACHI. Capitaine d'infanterie chez les Turcs. JABĖS-GALAAD. Ville qui était située au delà du Jourdain, au pied des monts Galaad dans la Palestine. Elle fut détruite par les Israélites durant la guerre contre les Benjamites, et Saül y vainquit les Ammonites.

JABLE (Mar.). Entaille pratiquée à l'extrémité des douves d'une futaille pour en recevoir le fond.

JABOT. Maladie du cheval provenant de la trop grande dilatation de l'œsophage.

[ocr errors]

Pen

JACA. Ville murée située près de la rive gauche de l'Aragon et du col de Caufran, dans la province de Saragosse, en Espagne. Elle fut prise par Caton l'Ancien, l'an 195 av. J.-C. dant la guerre de la succession d'Espagne, la ville de Jaca prit parti pour le petit-fils de Louis XIV, le duc d'Anjou, depuis roi d'Espagne sous le nom de Philippe V. - Les Français s'emparèrent de Jaca en 1808, et la gardèrent jusqu'en 1814. Dans les guerres civiles qui eurent lieu en Espagne depuis la mort de Ferdinand VII, en 1833, cette ville fut souvent prise et reprise par les partisans carlistes et par les troupes des christinos ou de Marie-Christine, veuve de Ferdinand, soutenant les droits à la couronne de sa fille Isabelle, que Ferdinand avait désignée pour son héritière, à l'exclusion de don Carlos, frère du feu roi.

[blocks in formation]
[ocr errors]

JACQUEMIN.

En 1846, sorti de l'école avec le grade de lieutenant, il parvint, dans la guerre contre le Mexique, au grade de major. Il quitta alors le service et professa la physique au collége militaire de Virginie, jusqu'au moment où la guerre civile éclata en Amérique. En sa qualité de Virginien, il embrassa la cause du Sud. Il commandait une brigade à la bataille de Bull's Run (21 juillet 1861), et contribuait pour sa part à la première victoire des confédérés. Ce fut lors de cette action qu'un officier du Sud, afin d'exciter l'émulation de ses hommes, s'écria, en voyant la brigade Jackson qui recevait sans fléchir un feu formidable: «Look at Jackson's men, they stand like a STONE WALL! (Voyez les gens de Jackson, ils ne bougent pas plus qu'un MUR DE PIERRE!)» De là le surnom de Stonewall qui est resté à Jackson. Jackson se signala aux batailles de Richemond, d'Antietam Creek, de Fredericksburg et dans les rencontres plus récentes qui eurent lieu sur le Rappahannock, où il reçut les blessures auxquelles il succomba le 10 mai 1863. Les séparatistes ont perdu en lui leur plus brillant général, dont la bravoure éprouvée et le talent stratégique inspiraient à ses hommes une confiance sans bornes. Les spiritistes d'Amérique ont annoncé très-sérieusement, dans le New York Independent, que, depuis sa mort, Stonewall Jackson est devenu un fervent défenseur de l'émancipation des nègres.

JACOB (Le moine). Voy. Pastoureaux, au mot BANDES MILITAIRES.

JACOB (Comte LOUIS-LEON). Amiral, né à Tonnay en 1768. Lieutenant de vaisseau en 1794. Il montait le Ça ira et se distingua dans les deux glorieux combats que ce bâtiment soutint les 13 et 14 mai 1795, à la suite desquels il devint capitaine de frégate, et commanda la Bellone qui fit partie de l'expédition d'Irlande. Envoyé à Saint-Domingue, il fut nommé capitaine de vaisseau en 1803; préfet maritime, en 1806, au service du roi de Naples; commandant de l'escadre de l'île d'Aix en 1811; contre-amiral le 1er mai 1812, il défendit Rochefort lors des désastres de 1814. La Restauration le remit en activité en 1820, et lui confia le gouvernement de la Guadeloupe en 1823. Vice-amiral en 1826, pair de France en 1831, ministre de la marine en 1834, puis élevé à la dignité d'amiral en 1835. Mort en mars 1854.

JACQUELINE. Mot de la langue du soldat, pour désigner le sabre de cavalerie.

JACQUEMART. Être vetu de fer comme un jacquemart. Selon les uns, cette expression doit son origine à Jacques-Marc de Bourbon, connétable sous le roi Jean, seigneur fort brave, mais toujours armé jusqu'aux dents. D'autres font venir ce mot de Jacquemart, nom donné aux statues de fer qui ornaient les horloges de quelques-uns des anciens beffrois. (Voy. BRAQUEMART.)

JACQUEMIN (FRANÇOIS-MAXIME). Général de di

[blocks in formation]

vision, né à Tours en 1795, mort en 1863. Garde d'honneur en 1813. Il fit la campagne de Saxe. Aux cent-jours il reprit du service dans le 7e de chevau-légers lanciers et fit la campagne de 1815. Sous-lieutenant de dragons en 1823, il fit en cette qualité la campagne d'Espagne, et y gagna la croix de Charles III. Lieutenant en 1825. Capitaine instructeur à l'école de Saumur et décoré de la Légion d'honneur en 183!. Chef d'escadrons en 1840. Lieutenant-colonel en 1845. Appelé de nouveau à l'école de Saumur pour la commander en second en 1848, et officier de la Légion d'honneur l'année suivante. Général de brigade en 1852. Général de division en 1854. Commandeur en 1855.

JACULATORES. Nom sous lequel on désignait, dans les armées romaines, des soldats armés du javelot et classés dans les troupes légères.

JACULUM. Dénomination générale des javelots chez les Romains.

JACULUM (Pèche). Filet dont les Romains faisaient usage.

JAËN. Gienna. Ville située près du Rio de Jaën, dans l'intendance de Jaën, en Espagne. Alphonse VIII, roi de Castille, y battit les Maures en 1157; Ferdinand III, de Castille, prit cette place en 1246; et les Maures ravagèrent son territoire en 1295, en 1368 et en 1407..

JAFFA, JAPHA ou JAFED. Ville de Syrie située sur la Méditerranée. Enlevée aux Syriens par Simon Machabée, elle fut dans la suite ruinée deux fois par les Romains; devenue possession des croisés, elle fut incendiée par Saladin; elle tomba plus tard au pouvoir de Mahmoud, qui en fit massacrer les habitants en 1776; les Français l'ayant occupée en 1799, y furent décimés par la peste; les Anglais, enfin, la prirent en 1840. C'est à Jaffa que le courageux Desgenettes, pour remonter le moral de nos soldats, n'hésita pas à s'inoculer le virus pestilentiel, (Voy. DESGENETTES.)

JALĖS (CAMP DE). Les émigrés français s'y réunirent en 1790, pour y concerter leurs moyens d'attaque contre la république.

JALETS ou GALETS. Cailloux ronds qu'on lançait, soit avec la fronde, soit avec l'arbalète.

JALON. Se dit des poteaux qu'une armée laisse sur la route qu'elle suit, pour diriger les troupes qui marchent après elle.

JALONNEMENT, JALONNER. Action de placer des jalonneurs pour déterminer une direction, un alignement.

JALONNEUR. Homme qui sert de jalon pour déterminer d'avance une direction, un alignement.

JALOUSIE. De l'ital. Gelosia. La locution tenir un pays en jalousie s'employait autrefois pour signifier qu'on environnait ce pays de sujétions

et d'alarmes.

JALOUX (Mar.). Se dit, sur la Méditerranée, d'un petit batiment, lorsqu'il s'incline aisément,

« AnteriorContinua »