Histoire de la révolution franc̜aise, Volum 3Germer Baillieŕe, Libraire-editeur, 1867 |
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Histoire de la révolution française: La Guillotine. III, Volum 3 Thomas Carlyle Visualització completa - 1912 |
Frases i termes més freqüents
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Passatges populars
Pàgina 50 - IJ s'éleva un murmure général qui fut miraculeusement apaisé par le juge qui avait l'air de s'intéresser à moi, qui dit mot pour mot : « Ce n'est pas pour juger les opinions que nous sommes ici ; c'est pour en juger les résultats.
Pàgina 42 - L'âge de ces deux vieillards , leur position au-dessus de nous , la mort planant sur nos têtes et nous environnant de toutes parts , tout répandait sur cette cérémonie une teinte auguste et lugubre; elle nous rapprochait de la Divinité ; elle nous rendait le courage ; tout raisonnement était suspendu , et le plus froid et le plus incrédule en reçut autant d'impression que le plus ardent et le plus sensible. Une demiheure après, res deux prêtres furent massacrés, et nous entendîmes leurs...
Pàgina 41 - Dans ce moment affreux je lui serrais la main et je cherchais à le rassurer.Un de ces hommes (1) fit un mouvement pour l'enlever ; mais ce malheureux l'arrêta en lui disant d'une voix mourante : « Eh ! monsieur, j'ai assez souffert ; je ne crains pas la mort ; par grâce, donnez-la-moi ici. > Ces paroles le rendirent immobile ; mais son camarade, en le regardant et en lui disant : • Allons donc, > le décida. Il l'enleva, le mit sur ses épaules et fut le porter dans la rue, où il reçut la...
Pàgina 49 - Eh ! Messieurs, Messieurs, j'ai la parole ; je prie Monsieur le président de vouloir bien me la maintenir ; jamais elle ne m'a été plus nécessaire. » Presque tous les juges dirent en riant : « C'est juste, c'est juste, silence ! » « Mon dénonciateur est un monstre ; je vais prouver cette vérité à des juges que le peuple n'aurait pas choisis, s'il ne les avait pas crus capables de discerner l'innocent d'avec le coupable. Voilà...
Pàgina 42 - On enfonça à coups redoublés une des portes de la prison : nous pensâmes d'abord que c'était celle du guichet qu'on enfonçait pour venir nous massacrer dans nos chambres, mais nous fûmes un peu rassurés quand nous entendîmes dire, sur l'escalier, que c'était celle d'un cachot où quelques prisonniers s'étaient barricadés. Peu après, nous apprîmes qu'on avait égorgé tous ceux qu'on y avait trouvés. A dix heures. — L'abbé Lenfant , confesseur du roi...
Pàgina 48 - nom , votre profession? » Un des juges : « Le moindre mensonge vous » perd. » — L'on me nomme Jourgniac Saint-Méard ; » j'ai servi vingt-cinq ans en qualité d'officier, et » je comparais à votre tribunal avec l'assurance » d'un homme qui n'a rien à se reprocher , qui , » par conséquent, ne mentira pas. » Le président : « C'est ce que nous allons voir ; » un moment (i) Savez-vous quels sont les » motifs de votre arrestation ? » — Oui, Monsieur le président (2) , et je peux...
Pàgina 48 - Aussitôt je fus traîné devant cet expéditif et sanglant tribunal, en présence duquel la meilleure protection était de n'en point avoir, et où toutes les ressources de l'esprit étaient nulles , si elles n'étaient pas fondées sur la vérité. Deux' de mes gardes me tenaient chacun une main , et le troisième par le collet de mon habit.
Pàgina 42 - ... donnait sur l'escalier. Ils nous annoncèrent que notre dernière heure approchait , et nous invitèrent à nous recueillir pour recevoir leur bénédiction. Un mouvement électrique , qu'on ne peut définir, nous précipita tous à genoux, et, les mains jointes, nous la reçûmes.
Pàgina 274 - ... parlait souvent à la grille avec la liberté et le courage d'un grand homme. Ce langage républicain sortant de la bouche d'une jolie femme française dont on préparait l'échafaud, était un des miracles de la Révolution auquel on n'était point encore accoutumé.
Pàgina 50 - Roi (1), dans lequel j'ai servi vingt-cinq ans, n'a eu à se plaindre de moi ; je peux même me glorifier d'être un des officiers qu'ils ont le plus chéris. La dernière preuve qu'ils m'en ont donnée n'est pas équivoque, puisque deux jours avant l'affaire de Nancy , moment où leur méfiance contre les officiers était à son comble , ils me nommèrent leur général , et m'obligèrent de commander l'armée qui se porta à Lunéville pour délivrer trente cavaliers du régiment de Mestre-de-Camp...