Mémoires

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1823 - 59 pàgines
 

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Passatges populars

Pàgina 371 - ... livres); le lendemain samedi, le peuple mit le feu à sa maison, et la ruina entièrement, alla assiéger la maison de ville, força le juge-mage et les consuls à condamner à mort Fargues, et le mena sur le champ à la maison, où il le fit pendre aux plus hautes fenêtres, où il demeura tout le lendemain dimanche : sa boutique étoit pleine des meilleures odeurs, et le Roy en passant à Montpellier avoit bien daigné y entrer et prendre la collation. Le 24 mars, on apprit la nouvelle de la...
Pàgina 173 - François, voire des plus braves, entre lesquels il y en avoit qui étoient ses propres compagnons, parents et amis, et que dans une heure il faudroit se tuer les uns les autres, ce qui donnoit quelque horreur du 'fait, sans néanmoins diminuer du courage.
Pàgina 278 - Entre celles qui s'en tirerent, ceste-cy est à remarquer; c'est qu'elle equippa et arma quantité de vaisseaux qui firent plusieurs riches prises, dont il revint de grands deniers à la cause generale ; car, encore qu'on ne prist alors que le dixiesme pour le droit d'admirauté, on ne laissa d'en tirer profit plus de trois cens mille livres. Depuis, aux guerres qui se recommencerent l'an...
Pàgina 186 - ... contr'eux et de ce qui se brassoit encore, disoyent qu'indubitablement on les vouloit miner peu à peu, et puis tout à un coup leur donner le coup de la mort. Des causes qu'ils alleguoyent, les unes estoyent manifestes et les autres secrettes.
Pàgina 175 - Mais après qu'il veit qu'elles estpient fort esparses, il s'esbranla avec si belle audace et contenance , qu'il trouva peu de resistance. On ne doit pas estre soudain à juger les intentions de ces grands chefs, car ils ont des considérations que l'effect descouvre par après estre autres que beaucoup n'eussent cuidé.
Pàgina 391 - PHILIPFI. [i585] maréchal de Joyeuse se déclara contre Montmorency; au mois de mars, il engagea l'Estang, évêque de Lodeve, de se saisir de la ville de Clermont, et il fit occuper le château et le lieu de Secenon , à trois lieues de Beziers. Montmorency étant à Beziers au mois d'août, le président de Belliévre, envoyé par le Roy pour pacifier le pays, y arriva; il fut de là trouver Joyeuse. Au mois d'octobre, Pontcarré, maître des requêtes, vint aussi de la Cour, apportant la résolution...
Pàgina 172 - La premiere chose qui arriva, encore qu'elle ne soit de fort grand poids, si la peut -on noter comme non ordinaire : c'est qu'encore que les deux armées fussent plus de deux grosses heures à une canonnade l'une de l'autre, tant pour se ranger que pour se contempler, si est-ce qu'il ne s'attaqua aucune escarmouche, petite ny grande, sinon le gros combat. Et toutesfois, à plusieurs autres batailles qui se sont données, elles ont tousjours precedé, comme à celles de Cerisoles, Sienne et Gravelines.
Pàgina 375 - ... mit garde aux portes de ceux de la religion, et on emprisonna les plus factieux; les autres, avec les ministres, trouverent moyen de s'évader. Le 8 septembre , on publia une ordonnance du Roi, du 28 août, qui déclaroit le meurtre de l'Amiral avoir été fait par son ordre, vouloit que ses sujets protestans vécussent en sûreté, et deffendoit les prêches et assemblées. En Languedoc, il n'y eut pas le moindre excès , par la bonne conduite de Joyeuse ; ceux de Nismes et des Cevennes ne voulurent...
Pàgina 66 - Cela ne se peut, luy respondit ledict sieur comte, car il faut dormir et se coucher. ' — Tu coucheras, lui dit-il, avec mes valets de chambre. — Les pieds leur puent, luy respondit-il ; à Dieu, mon petit maistre; et sortant s'en alla en la chambre de madame la princesse de Condé la douairiere ('), à laquelle il faisoit l'amour, où il demeura encores près d'une heure : au partir de là , s'en va en la chambre du roy de Navarre, puis, luy ayant donné le bon soir, sortit pour se retirer. Estant...
Pàgina 332 - Vivarais, avoit déjà fait publier à Boulieu, fut lu et publié de nouveau au bailliage d'Annonai. La publication fut accompagnée de grandes réjouissances, et suivie de la destruction de toutes les fortifications que ceux d'Annonai avoient faites dans leur ville pour se defendre, et se mettre à couvert des insultes et des attaques de leurs ennemis. Cette paix fut un peu troublée par l'avarice de ceux qui, s'étant emparés des biens des ecclésiastiques, avoient de la peine à s'en dessaisir,...

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