Collection complette des œuvres de Mr. de Voltaire: Mélanges de littérature

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F. Grasset, 1773
 

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Passatges populars

Pàgina 321 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir. Tel fut chez nous le sort du théâtre comique.
Pàgina 336 - Excite une frayeur mortelle. Je porte l'épouvante et la mort en tous lieux; Tout se change en rocher à mon aspect horrible : Les traits que Jupiter lance du haut des cieux N'ont rien de si terrible Qu'un regard de mes yeux. Les plus grands dieux du ciel, de la terre...
Pàgina 285 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n'en puis trouver pour régner...
Pàgina 298 - C'est un dieu qui lui parle, un dieu qui vit en elle. Eh! d'où viendrait sans lui ce grand pressentiment, Ce dégoût des faux biens, cette horreur du néant? Vers des siècles sans fin je sens que tu m'entraînes. Du monde et de mes sens je vais briser les chaînes, Et m'ouvrir, loin d'un corps dans la fange arrêté, Les portes de la vie et de l'éternité.
Pàgina 256 - Croit-on la nature bizarre, Pour nous aujourd'hui plus avare „ Que pour les Grecs et les Romains ? De nos aînés mère idolâtre , West-elle plus que la marâtre Du reste grossier des humains?
Pàgina 341 - Vous n'avez su ni trouver des vérités, ni mentir habilement. - La plus belle fable des Grecs est celle de Psyché. La plus plaisante fut celle de la matrone d'Ëphèse. La plus jolie parmi les modernes fut celle de la Folie, qui, ayant crevé les yeux à l'Amour, est condamnée à lui servir de guide 3.

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