Révolution française: histoire de dix ans, 1830-1840, Volum 2

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Pagnerre, 1848
 

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Passatges populars

Pàgina 125 - ... la prière d'accepter ma démission. — Mais vous « m'avez dit ce matin tout le contraire. — Moi, sire! « j'affirme cette fois que vous êtes dans l'erreur. — Quoi! « monsieur, vous me donnez un démenti ? Tout le monde « saura que vous m'avez manqué^ — Sire, répondit M Du« pont (de l'Eure) avec dignité, quand le roi aura dit <( oui et que Dupont (de l'Eure) dira non, je ne sais au« quel des deux la France croira.
Pàgina 459 - Je voyais à quel point cette composition était odieuse et suspecte à la nation, et je partageais l'inquiétude générale sur les mesures que nous devions en attendre. Néanmoins, l'attachement aux lois, l'amour de l'ordre, ont fait de tels progrès en France que la résistance à ce ministère ne serait certainement pas sortie des voies parlementaires...
Pàgina 25 - De semblables données permettaient aux Français une ambition sans limites, et tout pouvoir, digne de les gouverner, allait évidemment par eux gouverner le monde. Les événements appelaient notre patronage à Constantinople , et nous donnaient , avec l'empire des sultans raffermi, le moyen de sauver la Pologne. L'uniforme de nos soldats, brillant sur le sommet des Alpes, suffisait pour l'indépendance de l'Italie. Nous pouvions offrir aux Belges...
Pàgina 204 - aurons le temps de faire des parties d'échecs. » M. de Chantelauze avait trop d'esprit pour prendre à la lettre sa condamnation et celle de ses collègues. Plus naïf dans sa loyauté, M. de Polignac parut vivement affecté. Loin de savoir gré à la Cour des pairs de tant d'indulgence, il se considérait comme une victime innocente de la fureur des haines de parti.
Pàgina 442 - Varsovie! elle est morte pour nous! Morte un fusil en main, sans fléchir les genoux; Morte en nous maudissant à son heure dernière ; Morte en baignant de pleurs l'aigle de sa bannière. Sans avoir entendu notre cri de pitié, Sans un mot de la France, un adieu d'amitié ! Tout ce que l'univers, la planète des crimes.
Pàgina 460 - Charte et par l'abolition de toutes les garanties de notre liberté, nationale, pour lesquelles il n'est guère de Français qui ne soit prêt à verser son sang. Aucun excès n'a suivi cette lutte terrible. Mais il était difficile qu'il n'en résultât pas quelque ébranlement dans notre état social ; et cette même exaltation des esprits, qui les...
Pàgina 213 - Je reçois à l'instant, mon cher général, votre lettre « qui m'a peiné autant que surpris par la décision que « vous prenez. Je n'ai pas encore eu le temps de lire les
Pàgina 460 - Il n'échappera pas à la perspicacité de Votre Majesté ni à sa haute sagesse que pour atteindre ce but salutaire, il est bien désirable que les affaires de Paris soient envisagées sous leur véritable aspect, et que l'Europe rendant justice aux motifs qui m'ont dirigé , entoure mon gouvernement de la confiance qu'il a droit-d'inspirer.
Pàgina 291 - La non-intervention, avait dit à son tour du haut de « la tribune de la Chambre des pairs, le maréchal Soult, « ministre de la guerre, la non-intervention est désor
Pàgina 309 - Ainsi , avec l'Europe monarchique , une paix obstinée; avec la France démocratique , une guerre à mort, voilà ce qu'il venait promettre. < Le sang français n'appartient qu'à la France! » s'était-il écrié au milieu de son discours. Parole impie ! blasphème de l'ignorance et de l'incapacité ! le génie de la France ayant toujours été dans son cosmopolitisme, et le dévoûment lui ayant été imposé par Dieu 'comme un élément de sa puissance, comme une condition de sa vie. Pourtant,...

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