Histoire d'Angleterre, Volum 3

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Pàgina 464 - Le shérif entra une baguette blanche à la main, s'avança jusqu'auprès de Marie, qui n'avait pas détourné la tête, et ne lui dit que ces mots : " Madame, les lords vous attendent; et m'ont envoyé vers vous.
Pàgina 466 - Loin de pleurer, réjouissez-vous, leur disait-elle, je suis bienheureuse de sortir de ce monde et pour une si bonne cause." Elle déposa son manteau, ôta son voile, et ne conserva qu'une jupe de taffetas velouté rouge. Elle s'assit alors sur son siège et donna sa bénédiction à tous ses serviteurs, qui pleuraient.
Pàgina 84 - avions fait cas de notre propre liberté , nous ne » serions pas ici ; c'est pour votre liberté à tous » que nous avons compromis la nôtre : gardez-la » bien , je vous en conjure. Tenez ferme , soyez » fidèles à la cause de Dieu et du pays ; autrement » vous tomberez , vous et vos enfants , dans une
Pàgina 464 - Elle leur avait déjà distribué, la veille au soir, ses bagues, ses joyaux, ses meubles, ses vêtements; elle leur donna alors les bourses qu'elle avait préparées pour eux, et où elle avait enfermé par petites sommes les cinq mille écus qui lui restaient. Elle mêlait avec une grâce accomplie et avec une bonté touchante ses consolations à ses dons, et les fortifiait contre l'accablement où les jetterait bientôt sa mort, « On ne voyait en elle, — dit un...
Pàgina 459 - Et bien que jamais le bourreau n'ait mis la main en notre sang, n'en ayez honte, mon ami, car le jugement des hérétiques et ennemis de l'Eglise, et qui n'ont nulle juridiction sur moi, reine libre, est profitable devant Dieu aux enfants de son Eglise. Si je leur adhérais, je n'aurais ce coup...
Pàgina 246 - On les lui amena : à la vue de son père, la princesse Elisabeth, âgée de douze ans, fondait en larmes ; le duc de Glocester, qui n'en avait que huit, pleurait en regardant sa sœur : Charles les prit sur ses genoux, leur partagea ses joyaux, consola sa fille, lui donna des conseils sur les lectures qu'elle devait faire pour s'affermir contre le papisme, la chargea de dire à ses frères qu'il avait pardonné à ses ennemis, à sa mère que jamais ses pensées ne s'étaient éloignées d'elle,...
Pàgina 462 - Dieu et la loi défendent. Mes biens , ma place et ma vie sont à la disposition de Sa Majesté, et je suis prêt à les abandonner demain, si c'est son bon plaisir, reconnaissant que je les tiens de sa seule et gracieuse faveur; je ne désire en jouir qu'avec la bonne volonté de Son Altesse. Mais Dieu me préserve de faire un aussi pitoyable naufrage de ma conscience, ou de laisser une aussi grande tache à ma postérité , que de verser le sang sans l'autorisation de la loi et sans un acte public.
Pàgina 77 - ... sauvée. Les puritains les plus hardis balançaient à mesurer les droits, à poser les limites d'un pouvoir auquel ils devaient tant ; et si quelques-uns faisaient un pas vers ce sanctuaire, la nation étonnée leur en savait gré, mais ne les suivait point. Cependant il y avait nécessité : il fallait que la Réforme reculât ou qu'elle portât la main sur le gouvernement, car lui seul faisait obstacle à ses progrès.
Pàgina 77 - Il y eut donc, dès l'origine, deux réformes, celle du prince et celle du peuple ; l'une incertaine, servile, plus attachée à des intérêts temporels qu'à des croyances , alarmée du mouvement qui l'avait fait naître , et s'efforçant d'emprunter au catholicisme tout ce qu'elle en pouvait retenir en s'en séparant ; l'autre spontanée, ardente, méprisant les considérations mondaines, acceptant les conséquences de ses principes, vraie révolution morale enfin, entreprise au nom et avec la...
Pàgina 554 - Ascham, lit plus de grec en un jour qu'un chanoine ne lit de latin durant toute la semaine » et tandis qu'elle traduisait lsocrate ou Sénèque.

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