Correspondance littéraire: depuis 1774 [i.e. 1785]. jusqu'à 1791. Paris, 1807

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Migneret, imprimeur, an ix., 1807
 

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Pàgina 44 - Romains , j'aime la gloire , et ne veux point m'en taire ; Des travaux des humains c'est le digne salaire. Sénat, en vous servant il la faut acheter : Qui n'ose la vouloir, n'ose la mériter.
Pàgina 278 - Sans doute, au milieu d'une jeunesse très orageuse, par la faute des autres, et surtout par la mienne, j'ai eu de grands torts, et peu d'hommes ont, dans leur vie privée, donné plus que moi prétexte à la calomnie, pâture à la médisance; mais, j'ose vous en attester tous, nul écrivain, nul homme public n'a plus que moi le droit de s'honorer de sentiments courageux, de vues désintéressées, d'une fière indépendance, d'une uniformité de principes inflexibles.
Pàgina 211 - Ah ! s'il est dans votre village Un berger sensible et charmant, Qu'on chérisse au premier moment, Qu'on aime ensuite davantage, C'est mon ami : rendez-le moi ; J'ai son amour : il a ma foi.
Pàgina 15 - Que toujours deux voisins auront entre eux la guerre, Que la soif d'envahir et d'étendre ses droits Tourmentera toujours les meuniers et les rois? En cette occasion le roi fut le moins sage ; II lorgna du voisin le modeste héritage. On avait fait des plans, fort beaux sur le papier, Où le chétif enclos se perdait tout entier.
Pàgina 14 - J'en citerai pour preuve un trait qui les honore. Il est de ce héros, de Frédéric second, Qui, tout roi qu'il était, fut un penseur profond, Redouté de l'Autriche, envié dans Versailles, Cultivant les beaux-arts au sortir des batailles, D'un royaume nouveau la gloire et le soutien, Grand roi, bon philosophe, et fort mauvais chrétien.
Pàgina 14 - Sur le riant coteau par le prince choisi, S'élevait le moulin du meunier Sans-souci. Le vendeur de farine avait pour habitude D'y vivre au jour le jour, exempt d'inquiétude ; Et, de quelque côté que vînt souffler le vent, II y tournait son aile, et s'endormait content.
Pàgina 15 - D'y vivre au jour le jour, exempt d'inquiétude ; Et, de quelque côté que vînt souffler le vent, II y tournait son aile et s'endormait content. Fort bien achalandé, grâce à son caractère, Le moulin prit le nom de son propriétaire ; Et des hameaux voisins les filles, les garçons Allaient à Sans-Souci pour danser aux chansons.
Pàgina 255 - Dites par quelle aimable et tendre inquiétude, Fuyant de son palais la froide solitude, II venait dans la foule , ami sage et discret , A l'indigent timide arracher son secret; Dites à son aspect quel rayon de lumière Semblait du laboureur éclairer la chaumière; Dites à son aspect quelle noble chaleur Du soldat sous la tente animait la valeur; Et de l'humanité religieux organes, Puissiez-vous au tombeau faire entendre à ses mânes Les regrets dont pour lui tous les cœurs sont émus ! Léopold...
Pàgina 161 - C'est décrier la médisance, C'est exercer sans art un métier sans profit. Il a bien assez d'impudence, Mais il n'a pas assez d'esprit. Il prend , pour mieux s'en faire accroire , Des lettres de cachet pour des titres de gloire; II croit qu'être honni, c'est être renommé; Mais si l'on ne sait plaire, on a tort de médire; C'est peu d'être méchant, il faut savoir écrire, Et c'est pour de bons vers qu'il faut être enfermé.
Pàgina 34 - L'églantine est la fleur que j'aime, La violette est ma couleur, Dans le souci tu vois l'emblème Des chagrins de mon triste cœur. Ces trois fleurs, que ma bouche presse, Seront humides de mes pleurs, Qu'elles te rappellent sans cesse Et nos amours et nos douleurs. » 6 Elle dit, et par la fenêtre Jette les fleurs à son amant.

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