Meḿoires du sire de Joinville: ou, Histoire de Saint Louis

Portada
Foucault, 1824 - 442 pàgines
 

Pàgines seleccionades

Frases i termes més freqüents

Passatges populars

Pàgina 206 - Nous entrasmes au mois d'aoust, celui an, en la nef à la roche de Masseille, et fut ouverte ,la porte de la nef pour faire entrer nos chevaulx , ceulx que devions mener oultre mer. Et quant tous furent entrez, la porte fut reclouse et estouppée, ainsi comme l'on vouldroit faire un tonnel de vin : pour ce quant la nef est en grant mer , toute la porte est en eauë.
Pàgina 186 - ... à soy faire absouldre, il lui eust convenu laisser à iceulx prelatz contre raison ce qu'ilz lui demandoient outre son vouloir : et que en ce faisant il eust grandement meffait envers Dieu et envers ledit conte de Bretaigne.
Pàgina 405 - Dieu , donne nous grace de po« voir despriser et mectre en oubly la propreté de « ce monde, en maniere que nous ne doubtons nulle « adversité.» Madame sainte Genevieve reclamoit-il aussi. Et aprés il se fist mectre en ung lit couvert de cendres, et mist ses mains sur sa poitrine. Et, en regardant vers le ciel, rendit l'ame à son Createur, à telle mesme heure que Nostre Seigneur Jesus-Christ rendit l'esperit en l'arbre de la croix, pour le salut de son peuple.
Pàgina 430 - Tandis que je seoie là , mon escuier qui gisoit devant moy, vint à moy et me dit que le roy estoit esveillé , et que il avoit demandé là où je estoie : « Et je li avoie dit que vous estiés aus chambres; et le roy me dit :
Pàgina 172 - Quant le bon Roy estoit en joie, il me faisoit questions , present maistre Robert, et me demanda par une foiz : « Senneschal, or me dictes la raison pouree quoy c'est que preudomme vault mieulx que jeune « homme. » Lors commençoit noise et disputation entre maistre Robert et moy. Et quant nous avions longuement debatu et disputé la question , le bon Roy rendoit sa sentence , et disoit ainsi : « Maistre « Robert, je vouldroie bien avoir le nom de predoms, « més que fusse bon preudomme, et...
Pàgina 151 - Il pensoit surtout aux dangers que couroit son armée : « Dieu, disoit-il, ayez pitié de ce peuple « qui m'a suivi sur ce rivage , conduisez-le dans sa « patrie, faites qu'il ne tombe pas entre les mains de « vos ennemis, et qu'il ne soit pas contraint à renier « votre saint nom. » Le jour qui précéda sa mort, ne pouvant plus parler que très-bas, il disoit à ceux qui...
Pàgina 410 - ... foiz, aussi comme vous orrez ci-après. La tierce foiz qu'il mist son cors en avanture de mort, ce fu quant il demoura un an (8) en la sainte terre, après ce que ses freres en furent venuz.
Pàgina 154 - Louis , par la grâce de Dieu roi des Français, à ses chers et fidèles prélats, barons, chevaliers, citoyens, bourgeois . et autres qui habitent le royaume de France, à qui les présentes lettres parviendront, salut. Pour l'honneur et pour la gloire du saint nom de Dieu, nous croyons devoir vous instruire de ce qui nous est arrivé. Après la prise de Damiette...
Pàgina 28 - Saint -Ange, partagea la confiance de Blanche avec ces deux grands hommes : il étoit plus jeune et moins austère que le chancelier; et son état, sa piété, la pureté de ses mœurs , n'empêchèrent pas le comte de Champagne de concevoir les soupçons les plus extraordinaires. Indigné de ce qu'on l'accusoit d'avoir fait empoisonner le Roi, plus épris que jamais de la Reine devenue libre, consumé par la jalousie,, en proie à une foule de passions différentes, il étoit capable des plus fausses...
Pàgina 71 - ... avec l'âge, avoit déterminé son fils à passer de nouveau en France, lui promettant l'assistance des rois de Castille et d'Arragon , du comte de Toulouse et de plusieurs seigneurs mécontens. Cette ligue s'étoit formée dans le secret le plus profond. Louis , sans défiance , vint tenir une cour plénière à Saumur, où se trouva le roi de Navarre, revenu de la croisade après avoir éprouvé de grands revers, et désormais vassal aussi loyal que fidèle. De là il se rendit à Poitiers...

Informació bibliogràfica