Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, Volums 1-3

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Pàgina 12 - ... être, si ce ne vient et naît de la partie de Flandre; car, Dieu merci, les besognes de notre royaume sont en bon point. Le duc de Bretagne est un cauteleux homme, et divers, et a toujours eu le courage...
Pàgina 78 - Des enfants de chœur, vêtus en anges , chantaient, et tout à coup , lorsque la reine passa , il y en eut deux qui descendirent par mécanique, et posèrent une couronne d'or sur sa tête, en chantant : Noble dame des fleurs de lys, Soyez reine du paradis De France, de ce beau pays. Nous retournons en paradis. Toute la rue Saint-Denis était couverte et tapissée de draps de camelots, d'étoffes de soie et de belles tapisseries représentant les personnages des diverses histoires.
Pàgina xxxvi - On est las de voir l'histoire, comme un sophiste docile et gagé , se prêter à toutes les preuves que chacun en veut tirer. Ce qu'on veut d'elle , ce sont des faits. De même qu'on observe dans ses détails , dans ses...
Pàgina 161 - La forêt passée, on se trouva dans une grande plaine de sable où les rayons du soleil étaient plus brûlants encore. Un des pages du roi, fatigué de la chaleur, s'étant endormi, la lance qu'il portait tomba sur le casque et fit soudainement retentir l'acier. Le roi tressaillit, et alors on le vit, se levant sur ses étriers, tirer son épée, presser son cheval des éperons, et s'élancer en criant: «En avant sur ces traîtres ! ils veulent me livrer aux ennemis!
Pàgina 159 - ... beaucoup. Il avait sur la tête un chaperon de velours écarlate, orné d'un chapelet de grosses perles, que lui avait donné la reine à son départ. Derrière lui étaient deux pages à cheval; l'un portait un de ces beaux casques d'acier, légers et polis, qu'on fabriquait alors à Montauban ; l'autre tenait une lance, dont le fer avait été donné au roi par le sire de La Eivière, qui l'avait rapporté de Toulouse, où on les forgeait mieux que nulle part ailleurs.
Pàgina 24 - Le sire de Beaumanoir mit un genou en terre et dit : « Monseigneur, il ya tant de bonté et de noblesse en vous, que s'il plaît à Dieu, vous serez juste envers nous. Nous sommes à votre merci ; c'est à votre requête et à votre prière que nous sommes venus ici en votre compagnie ; ne vous déshonorez pas en exécutant la folle pensée qui vous tient, cela ferait trop de bruit.
Pàgina 162 - II était si furieux que personne n'osait s'y risquer. On le laissait courir ça et là , et se fatiguer en poursuivant tantôt l'un , tantôt l'autre. Enfin quand il fut lassé et tout trempé de sueur, son chambellan, messire Guillaume de Martel , s'approcha TOME III. l4 par derrière et le prit à bras le corps.
Pàgina xliii - ... les hommes ont à la justice était une croyance admise de tous ; dans ces temps où les communications entre les citoyens d'une même patrie étaient si imparfaites, la pensée et la voix du peuple exerçaient déjà un immense pouvoir. On remarque comment la plus extrême violence éprouvait le besoin de se faire autoriser de l'approbation publique , et la recherchait par l'hypocrisie et le mensonge. Ce que je pense de ce qui se faisait il ya quatre cents ans importe peu ; ce qu'on en pensait...
Pàgina 74 - Tout de suite après cette fête , le roi fit célébrer une autre cérémonie à Saint-Denis. Pour honorer la mémoire de messire Duguesclin , connétable de France , on lui fit un grand service mortuaire. Son ancien compagnon , le sire de Clisson, menait le deuil, tout vêtu de noir, suivi des deux maréchaux de France, d'Olivier Duguesclin, frère du défunt, et de plusieurs autres chevaliers. L'évêque d'Auxerre , qui officiait , s'avança , ainsi que le roi , jusqu'à l'entrée du chœur.
Pàgina 115 - J'ai servi bien et loyalement le roi Philippe « son bisaïeul, le roi Jean et le roi Charles son « père ; jamais aucun de ces rois n'a rien eu à « me reprocher, et celui-là ne me reprocherait « rien non plus, s'il avait l'âge et la connaissance « d'un homme fait. Je ne pense pas que ce soit « lui qui soit en rien coupable d'un tel jugement. « Je n'ai donc que faire de lui crier merci. C'est « à Dieu seul qu'il faut demander merci, et je le « prie de me pardonner mes péchés.

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