Correspondance complète de Madame duchesse d'Orleans née Princesse Palatine, mère du regent, Volum 1

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Charpentier, 1857 - 424 pàgines
 

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Pàgina 339 - J'ai une fois joliment repris un de nos ducs. Comme il se mettait à la table du roi, devant le prince de Deux-Ponts, je dis tout haut : « D'où vient que M. le duc de Saint-Simon presse tant le prince de DeuxPonts ? at-il envie de le prier de prendre un de ses fils pour page'/» Tout le monde se mit si fort à rire, qu'il fallut qu'il s'en allât».
Pàgina 335 - ... revenus de l'Etat presque anéantis par une infinité de charges et de constitutions , les impositions ordinaires consommées par avance , des arrérages de toute espèce accumulés depuis plusieurs années , le cours des recettes interverti , une multitude de billets, d'ordonnances et d'assignations anticipées de tant de natures différentes , et qui montent à des sommes si considérables, qu'à peine en peut -on faire la supputation.
Pàgina 481 - Voyons que les grands ne sont grands que parce que nous les portons sur nos épaules. Nous n'avons qu'à les secouer pour en joncher la terre , et pour faire un coup de partie duquel il soit parlé à jamais.
Pàgina 130 - Madame, rhabillée en grand habit, arriva, hurlante, ne sachant bonnement pourquoi ni l'un ni l'autre, les inonda tous de ses larmes en les embrassant, fit retentir le château d'un renouvellement de cris, et fournit un spectacle bizarre d'une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine nuit, pour venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en déshabillé de nuit, presque en mascarades.
Pàgina 263 - Je crois qu'elle lui plut d'une autre manière ; je crois aussi qu'elle pensa qu'il ne lui plaisoit que comme un beau-frère, quoiqu'il lui plût peutêtre davantage : mais enfin comme ils étoient tous deux infiniment aimables, et tous deux nés...
Pàgina 387 - ... plus parler. Je crains aussi que nous n'ayons du chagrin au sujet de la seconde, qui veut à toute force être religieuse ; si l'on contrarie sa volonté à cet égard, elle menace de tomber dans le désespoir, et elle est capable de se tuer elle-même, car elle a du courage et ne craint pas du tout la mort. Elle est fort agréable de sa personne, grande, bonne tournure, le visage gracieux, la bouche belle, les dents comme des perles ; elle danse bien, elle a une jolie voix, elle connaît bien...
Pàgina 96 - ... et livré treize batailles. autant que possible, car rien n'est ennuyeux comme d'avoir autour de soi vingt valets qui regardent ce que vous vous mettez dans la bouche et qui comptent tous les morceaux que vous avalez ; je ne reste donc pas une demi-heure à table ; le soir, je soupe avec le roi. Nous sommes cinq ou six à table ; chacun s'observe comme dans un couvent, sans proférer une parole ; tout au plus un couple de mots dits tout bas à son voisin. Ce qui nous rend si sérieux ici, c'est...
Pàgina 267 - Noël elle perdoit sept cent mille escus; elle joua sur trois cartes cent cinquante mille pistoles et les gagna, et, à ce jeu-là, on peut perdre ou gagner cinquante ou soixante fois en un quart d'heure.
Pàgina 32 - Tout-Puissant ne nous ayant pas consultés sur ce qu'il voulait faire, nous sommes dans l'ignorance sur les causes de ce que nous voyons arriver. Je vous ai déjà dit mon opinion à l'égard des prêtres qui défendent la comédie, je n'en parlerai pas davantage ; je dirai seulement que s'ils y voyaient un peu plus loin que leur nez, ils comprendraient que l'argent que le peuple dépense pour aller à la comédie n'est pas mal employé : d'abord, les comédiens sont de pauvres diables qui gagnent...
Pàgina 262 - A Marly, le roi n'avait pas la moindre cérémonie. Il n'était permis ni aux ambassadeurs, ni aux envoyés d'y venir; il ne s'y donnait pas d'audience; il n'y avait pas d'étiquette et tout courait pêle-mêle. A la promenade, le roi faisait mettre le chapeau aux hommes, et, dans le salon, il était permis à tout le monde, jusqu'aux capitaines et sous-lieutenants de la garde à pied, de s'asseoir. Cela m'a donné tant de dégoût pour le salon que je n'ai jamais voulu y rester. 11 août 1716. On...

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