Histoire de Marie Stuat, Volum 2Paulin, Lheureux et cie, 1854 |
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Histoire de Marie Stuat, Volum 1 Mignet (M., François-Auguste-Marie-Alexis) Visualització completa - 1852 |
Histoire de Marie Stuat, Volum 2 Mignet (M., François-Auguste-Marie-Alexis) Visualització completa - 1852 |
Frases i termes més freqüents
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Passatges populars
Pàgina 364 - Tu dois plutôt te réjouir, bon Melvil, lui répliqua-t-elle en employant pour la première fois cette familiarité de langage 2, de ce que Marie Stuart est arrivée au terme de ses traverses. Tu le sais, ce monde n'est que vanité , plein de troubles et de misères. Porte ces nouvelles que je meurs ferme en ma religion , vraie catholique , vraie Ecossaise , vraie Française. Dieu veuille pardonner à ceux qui ont désiré ma fin...
Pàgina 357 - A la fin de son souper, elle appela tous ses serviteurs, et, ayant versé du vin dans une coupe, elle en but à leur intention, et, d'un air affectueux, elle leur proposa de lui faire raison.
Pàgina 369 - Lorsqu'elle eut achevé, à genoux, les trois psaumes Miserere mei, Deus, etc. ; In te, Domine, speravi, etc. ; Qui habitai in adjutorio, elle s'adressa à Dieu en anglais, et le supplia de donner la paix au monde, la vraie religion à l'Angleterre, la constance à tous les persécutés, et de lui accorder à elle-même l'assistance de sa grâce et les clartés de l'Esprit-Saint à cette heure suprême. Elle pria pour le Pape, pour...
Pàgina 329 - Elle envoyait aussi une bague de rubis* au duc de Guise, et laissait éclater, dans la lettre qu'elle lui écrivait, avec les effusions de sa tendresse, les élans de sa foi : « Mon bon cousin, lui disait-elle, celuy que j'ay le plus cher au monde, je vous dis adieu, estant preste par injuste jugement d'estre mise à mort...
Pàgina 360 - ... au léger mouvement de ses lèvres* et à une sorte de ravissement répandu sur son visage, qu'elle s'adressait à celui en qui seul reposaient maintenant ses espérances. Au point du jour elle se leva et dit qu'elle n'avait plus que deux heures à vivre5.
Pàgina 363 - Elle avait la dignité d'une reine et le paisible recueillement d'une chrétienne. Au bas de l'escalier, elle trouva son maître d'hôtel, André Melvil, auquel il fut permis de prendre congé d'elle, et qui, la voyant marcher ainsi au supplice, tomba à genoux, et, le visage inondé de larmes, lui exprima son amère désolation. Marie l'embrassa, le remercia de sa constante fidélité, et lui recommanda de reporter exactement à son fils1 tout ce qu'il savait et tout ce dont il allait être témoin.
Pàgina 368 - Le docteur Fletcher se mit à lire la prière des morts selon le rit anglican *, tandis que Marie récitait en latin les psaumes de la pénitence et de la miséricorde, et embrassait avec ierveur son crucifix.
Pàgina 359 - Quand elle eut fini d'écrire, il était près de deux heures du matin. Elle mit dans un coffre son testament et ses lettres ouvertes, en disant qu'elle ne voulait plus s'occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu'à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints, que ses filles avaient coutume de lui lire tous les soirs, un grand coupable à qui Dieu eût pardonné. Elle * Les comtes de Shrewsbury et de Kent s'arrêta à la touchante histoire du bon larron, qui lui sembla...
Pàgina 365 - je vous engage ma parole qu'elles ne feront rien de semblable à ce que vous venez de dire. Hélas ! ces pauvres âmes, elles seront contentes de prendre adieu de moi. Et je suis sûre que votre maîtresse, qui est une reine vierge, ne refuserait pas à une autre reine d'avoir ses femmes pour l'assister au moment de la mort. Elle ne peut pas vous avoir donné des ordres aussi rigoureux. Elle me concéderait plus, même si j'étais une personne de moindre rang; et pourtant, milords, vous savez que...
Pàgina 360 - Se sentant un peu fatiguée et voulant conserver ou reprendre ses forces pour le dernier moment, elle se mit au lit. Ses femmes continuaient à prier, et pendant ce dernier repos de son corps, bien que ses yeux fussent fermés, on voyait, au léger mouvement de ses lèvres et à une sorte de ravissement répandu sur son visage, qu'elle s'adressait à Celui en qui seul reposaient maintenant ses espérances (2).