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« Labbé, écrivait alors le célèbre Scaliger, est un honnête jeune homine, docte et infatigable. » Il se fit recevoir avocat au parlement, où il tint un rang honorable, et mourut à Paris en 1657, dans sa soixante-seizième année. On cite de lui: I Une édition de dix Novelles de Justinien, corrigées d'après plusieurs manuscrits, en grec et en latin (Constitutiones x Novelle gr. lat.), Paris, 1606, in-8°. 11. Observationes et emendationes in Synopsin Basilicon, ibid., 1606, in-8°. douna trois ans après, d'après le manuscrit de Cujas, le texte des livres 58 et 39 des Basiliques, qui n'avaient pas encore vu le jour, 1609, in-foi. Scaliger, à qui il avait adressé un de ces ouvrages, lui écrivait: « La préface m'en a paru excellente; et beaucoup de ceux qui font profession d'écrire n'auraient pas si bien fait. »II. Cyrilli, Philoxeni, aliorumque veterum glossaria latino græca et græco-latina collecta, cùm variis emendatio nibus. Il n'eut pas le temps de mettre au jour cet immense travail, qu'il avait entrepris sur les instances de Jos. Scaliger et d'Is. Casaubon. Il en légua le manuscrit à Ménage, et ce fut Ducange qui le pullia, Paris, 1679, infol. (V. Fabric. Bibl. græc., tom x, pig. 61, édit. de1721.) On doit à Charles Labbé le Recueil des œuvres de P. Pithou, Paris, 1609, in-4°. I devait publier une édition latine de V'Imitation de J.-C. avec un Sommaire d'observations pour la restitution de ce livre à Jean Gerson, chancelier de Paris; mais l'on n'en connaît que le privilege du roi, de 1654, rapporte par Dupin dans le Gersoniana. Klefker a consacré un article a Ch. Labbé dans sa Biblioth. eruditor, præcocium; son portrait a eté gravé in- fel. par Bosse junior. W-s.

LABBÉ (PIERRE ), jésuite, né en 1594, à Clermont en Auvergne, entra dans la Société après avoir terminé ses études, et y professa, pendant vingt-trois ans, la rhétorique, la philosophie et la théologie. Il fut ensuite recteur des maisons de son ordre à Arles, à Grenoble et à Lyon, et mourut fort âgé dans cette dernière ville, vers 1680. C'était un écrivain laborieux et fécond, mais très médiocre. Le P. Colonia, son confrère, l'a apprécié avec une franchise assez remarquable. « Son » style, dit-il, est tout hérissé de » pointes, et semé d'un bout à l'au

tre de faux brillants; ses éloges » sacrés et profanes, ses descrip>>tions, ses dissertations historiques, » ses divers poèmes, sont tous pétris » deraffinements et de subtilités: on 7 » court après l'esprit ; et je dirais » presque qu'on ne vit jamais tant » de lumière et si peu de raison. » (Hist. litt. de Lyon, t. 11, p. 718.) On a du P. Labbé: 1. Carmen pane. gyricum Ludovico XIII; cette pièce est relative à la prise de Casal. II. Vita et Elogia Ludovici XIII, novo lyrici carminis modo, Lyon, 1654, in-4". III. Elogia sacra, theologica, philosophica, etc., Grenoble, 1664, in-tol.; Leipzig, 1686, in-8°. IV. Epistola historica de ortu et sitų primo Lugduni ; nec non Dissertatio de itinere Annibalis, etc., Lyon, 1664, in-4". V. Epistola de antiquo statu Lugduni (Grenoble, 1664) in-8°. Ces deux lettres n'eclaircissent pas la question que le P. Labbé s'était proposée (Voy. Menestrier Divers caractères des ouvrages historiques). VI. Eustachius seu Placidus heros christianus, poëma epicum, Lyon, 1675, in-12. VII. Lugduni veteris usque ad Lugdunum christianum historia, ibid. 1671,

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in-fo!. VIII. Beaucoup de poésies ascétiques, entre autres un Poème sur le St. Suaire que l'on conservait a Besançon, et quelques petits ouvrages de piété qu'on trouve cités dans la Biblioth. de Solwel et dans le Dictionnaire de Moreri.

W-s.

en

LABBEY (DOM FAUSTE), savant bénédictin, né à Vesoul en 1653, était fils de Jean César Labbey, docteur droit, et dont on a quelques ouvrages (1) Il prit l'habit religieux à l'abbaye de St-Vincent de Besançon, partagea le reste de sa vie entre les devoirs de son état et les recherches historiques, et mourut à Luxeuil le 8 juin 1727. On a de lui: 1. Luxovii chronicon librix, 2 vol. in-4°. Cette histoure de l'abbaye de Luxeuil, écrite sur les preces originales et authentiques, aete fort utile à ceux qui ont traité de puis le même sujet. II. Recherches sur les monastères de l'ordre de St.Benoit, établis dans le comté de Bourgogne, in-4°. III. Analyse et Table des registres de l'hôtel-de-ville de Vesoul, in-fol. Les différents ouvrages de D. Labbey sont conservés en mauu-crit dans plusieurs bibliothèques de la province. L'auteur travailliit, dans les dernières anné s de sa vie, à un Dictionnaire de la Bible, et en avait déjà composé les deux premers volumes, qui furent envoyés, après sa mort, a D. Calmet. W-s. LALĖ (LOUISE), connue sous le nom de la Belle Cordière, naquit a Lyon en 1526. La nature sembla l'a Your douée de tous les agréments de T'esprit et des grâces de son sexe : de lab auté, une voix harmonieuse, du goût et des talents pour la musique et

Tabule synoptice InstitutionumJustiniani, Babe 1-41. Les autres ouvrages de J. C. Lebby was relatifs au droit romain, sont restés Mauserite. 11. Labbey de Billy, chanoine a la

maropone de Besançon, et ancien grand-vicaire ALL EVE HOURS, DUNOD DE CHARNAGE CL JOBBLOT.)

de Langres est de la même famille. Voy. les

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la littérature; telles furent les heureuses dispositions que Charly, dit Labé, son père, s'efforça de cultiver en elle par une éducation distinguée. On lui enseigna les langues grecque, ltine, italienne et espagnole, la musique et tous les arts d'agrément; elle aimait surtout l'exercice de l'équitation, dans

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quel elle houtra beaucoup d'adresse. Deja dans sa première jeunesse, la vivacite de son imagination, et sa passion pour se distinguer et s'élever audessus de son sexe, la portès eut à apprendre les exercices mritaires; et, ce quiest plus étr uge encore, elle ne craiguit ni les fatigues ni les angers des combats. Louise etait à pine âgée de seize ans lorsqu'elle parut à l'armée, dans la campagne de 1542, où sa bravoure la fi connaître sous le nom du capitaine Loy ́s. Doit-on attribuer une demarche aussi extraordinaire au goût de Louise Labé pour les aventures, ou bien anx vnes ambitieuses ou intéressées de son père qui, exerçant quelque emp'oi lucratif a l'armée, voulut exciter attentio et piquer la curiosité du jeune dauphin de France, qui commandait le sié e de Perpignan? C'est ce qu'il est difficile d'éclaircir. Quoi qu'il en soit, le siége n'eut point de succès; et Louise, qui attendait vrai emb ablement les fêtes et les tour- nois qui auraient suivi la victoire, se voyant trompée dans son espoir, ab indonna le mener des armes, et revint à Lyon, où elle se livra de plus en plus à son goût pour les lettres, Parini les nombreux parts qui sollicitarent sa main, elle accorda la préference à Ennemond Perrin, riche marchand et fabricant de cordages, qui possédait plusieurs maisons à Lyon. Louise Labé tronva dans la fortune de son mari de nouveaux moyens de satisfaire sa passion pour les lettres; et, dans un temps où les livres étaient rares et précieux,

elle eut une bibliothèque composée des meilleurs ouvrages grecs, latins, italiens, espagnols et français. Sa figure, les agréments de son esprit, les petites pièces de poésie qu'elle composa en plusieurs langues, la rendirent bien tôt célèbre. Elle possédait des jardins spacieux et agréables près de la place de Belle-Cour; et c'est là qu'elle recevait les poètes, les savants, les artistes et les gens de lettres. La poésie, la littérature, les beaux-arts, étaient les objets de ces réunions, dans lesquelles le talent de la belle Cordière pour la musique, sa voix agréable et son esprit vif et enjoué, répandaient beaucoup d'agrément. Elle se vit célébrée par les poètes français et étrangers; et la vogue et l'affluence des assemblées qui eurent lieu chez elle, furent si grandes qu'elles firent changer le nom de la rue qu'elle habitait en celui de BelleCordière, qu'elle porte encore aujourd'hui. Selon quelques écrivains, Louise Labé fut une merveille pour la beauté et un modèle de vertu; tandis que, suivant d'autres, elle ne fut qu'une courtisane déshonorant les lettres par son libertinage et la dépravation de ses mœurs. On conçoit qu'une femme aussi séduisante par les grâces de son sexe que par les charmes de son esprit, dut trouver beaucoup d'admirateurs; et tandis que d'un côté les uns exaltaient cette femme célèbre, de l'autre les clameurs de l'inexorable jalousie semblaient justifiées par la censure de ceux qui considéraient la belle Cordière comine une personne cherchant à se donner pour modèle et à s'élever au-dessus de son sexe, dont elle blessait ouvertement les convenances et bravait les usages mais ce n'est ni dans les éloges poétiques des uns, ni dans la censure maligne des autres qu'il faut chercher son portrait; on le rouve bien plutôt dans ses actions

extraordinaires, qui prouvent que tous ses goûts furent des passions, et dans ses écrits, qui la peignent cherchant le bonheur comme Sapho, dans les illusions d'une imagination ardente, et dans les transports et l'ivresse de l'amour. Dans son enthousiasme, elle ne respecta pas toujours la décence naturelle à son sexe, et l'on remarque même dans ses écrits un ton de licence qui n'est point entièrement excusable, quoiqu'il appartienne un peu au goût de son siècle; et s'il est vrai que la licence des écrits d'une femme n'est pas une preuve irrécusable de la dépravation de ses mœurs, on doit convenir qu'elle ajoute au témoignage des écrivains qui ont dit que la passion de Louise Labé pour les belles-lettres et les arts, lui en inspira souvent pour les artistes qui les cultivaient. Comme Sapho, elle aima avec transport, et cette trempe de son ame ardente donne l'explication du contraste que l'on aperçut entre ses bonnes qualités et la conduite qu'elle tint avec son amie (V. CLÉMENCE de Bourges). Louise Labé mourut en mars 1566, un an après son mari, qui l'avait nommée son héritière universelle. La belle Cordière composa trois Elegies, vingt-quatre Sonnets (dont le premier est en italien); mais son principal ouvrage est une espèce de drame, intitulé Débat de la folie et de l'amour. La Fontaine y a

trouvé le sujet d'une de ses plus jolies fables. Le recueil des ouvrages de Louise Labé a été imprimé à Lyon, par J. Detournes, en 1555, in-12, et en 1556, in-16. Lamonnoye (dans ses additions à Lacroix du Maine), et d'après lui, Niceron, tom. XXIII, p. 248, parlent d'une édition de Rouen, 1556, in-16. Goujet en parle aussi dans sa Bibliothèque française, tome XII, pag. 82 et 451; mais il est plus que douteux qu'elle existe. La troisième

édition est donc celle de Lyon, 1762, petit in-8°., ornée d'une Vie de Louise Labé avec son portrait. Une quatrième a été faite à Brest en 1815, in -8°. Voyez le Discours sur la personne et es ouvrages de Louise Labé, lu dans l'assemblée publique de l'académie de Lyon, au mois d'avril 1746, par M. e Ruolz, conseiller à la cour des monnaies, Lyon, 1750, in-12, de 63

Fages.

F-s.

LABEAUMELLE. Voyez BEAU

KILLE.

LABÉDOYÈRE (HUCHET DE). V. LIDOTÈRE.

LABEID. Voy. LEBYD.

LABELLE (ETIENNE). V. BELLA. LABEO, surnom commun à pluLears illustres familles romaines(1), et exprimait un défaut naturel, comme des taches de rousseur, ou des lèvres trop épaisses.— LABEO (Q. Fabius) fat un homme de guerre distingué; mais il passait pour n'avoir ni générosité, ni bonne foi envers les vaincus. Ela questeur l'an 197 avant J.-C., il est ensuite le commandement de la 5.de des Romains, défit les Crétois, et leur accorda une trève, à condition 'ils renverraient leurs prisonniers sans rançon. Il obtint pour cette victire les honneurs du triomphe naval. L. fat créé, l'an 183 avant J.-C., cousul avec Cl. Marcellus, et commanda l'armée de la république stasonnée dans la Ligurie. Cicéron rapporte Offices, liv. r., chap. x) que Labeo ayant été choisi pour terminer la contestation qui s'était élevée entre les babitants de Naples et ceux de Nole, an sujet de leurs limites, il conseilla aax uns et aux autres de faire preuve

de désintéressement en se relâchant de leurs prétentions; et que ceux-ci l'ayant écouté, il resta entre les deux villes un terrain vide dont Labeo s'empara au nom du peuple romain. Certes, ajoute Cicéron, ce n'était pas là juger, mais tromper. On dit aussi que Labeo ayant remporté une victoire sur Antiochus, il le força de consentir à céder aux Romains la moitié de sa flotte, et qu'abusant de l'équivoque que présentaient les termes du traité, il fit scier en deux tous ses vaisseaux, et le priva ainsi de toutes ses ressources (Voy. Valère- Maxime, liv. vII, chap. II). Labeo aimait les lettres; il fut l'ami de Térence, et l'aida, dit-on, de ses conseils. W-s.

Ce surnom, que les critiques dérivent de imber sache an de labia ( lèvres), fut donné as des Allincus, des Céthégus, des Claudius, dafferentes branches des Asconius, des Antisdies Fabanny des Pacuvias, des Pomponius et des

LABEO (ANTISTIUS), sénateur, eut de son temps la réputation d'un grand jurisconsulte et d'un homme d'une vertu sévère; il avait été lié, dans sa jeunesse, avec César, et il servit sous ses ordres dans la guerre des Gaules. Cependant il s'opposa à son projet d'asservir la république, et entra dans la conjuration contre lui. Il partagea le sort de Brutus et de Cassius, et combattit vaillamment à la bataille de Philippes; mais ayant vu la fortune trahir son courage, il se retira dans sa tente, et ordonna à l'un de ses esclaves de lui donner la mort, l'an 31 avant J.-C. LABEO (C. Antistius), son fils, fut aussi un savant jurisconsulte. Il avait suivi les leçons de Trebatius; et il ouvrit lui-même une école pour l'enseignement du droit. Il avait hérité de l'amour de son père pour l'indépendance; et loin de chercher à se ménager les bonnes grâces d'Auguste, devenu le maître du monde, il critiquait avec amertume les moindres changements que ce prince ap (Vie d'Auguste, chap. 54) nous ap portait aux anciennes lois. Suetone prend qu'un jour qu'on procédait à l'é

léction de nouveaux sénateurs, Labeo désigna Marc. Lepidus, signalé par sa haine pour l'empereur; et qu'Auguste lui ayant demandé s'il ne connaissait personne de plus digne de son suffrage, il lui répondit : « Chacun est maître de son sentiment. » On ne voit pas qu'Auguste ait cherché à faire répentir Labeo de sa hardiesse ; et comme les moyens ne lui manquaient pas, cette modération lui fait honneur: mais on croit que c'est le même Labeo qu'Horace a représenté comme un fou, dans l'une de ses satires (la troisième du livre 11, vers 82). Quelques historiens disent qu'Auguste fit offrir le consulat à Labeo, qui le refusa avec hauteur, dans la crainte de passer pour s'être vendu à l'empereur; mais il paraît au contraire que Labeo s'était mis sur les rangs pour cette charge, encore importante, et qu'Auguste lui fit préférer M. Atéius Capito, son compétueur et non moins savant jurisconsulte. Cet affront augmenta la considération dont jouissait Labeo; tandis que Capito, protégé par Auguste, n'en fut que plus exposé à la haine publique (Voy. Tacite, Annal., Jiv. m, à la fin). Labeo passait six mois de l'année à Rome, dans la société des savants, et les six autres mois à la campagne, uniquement occupé de l'étude. Il s'était beaucoup appliqué à la recherche des antiquités : il avait laissé un grand nombre d'ouvrages, dont il ne nous est presque resté que les titres; on cite de lui:1. Pithanon sive probabilium libri VIII. Julius Paulus en avait fait un abrégé. II. Libri posteriores; ils furent ainsi nommés, parce qu'ils ne parurent qu'après sa mort on en ignore le nombre; mais le XLII. livre est cité dans les Pandectes. Le XXXVIII". et les deux suivants contenaient des recherches elymologiques qui devaient être fort

curieuses. Jabolenus ou Javolenas jurisconsulte qui vivait sous Trajan, en avait donné un abrégé (V. AuluGelle, liv. xIII, chap. x). 1Ii. Commentaria ad edictum prætoris; ad edictum ædilium curulium; ad XII Tabulas. IV. Un Traité De prætore urbano et prætore peregrino, dont le xxx. livre cst cité au Digeste. V. Un Traité Dejure pontificali en xv livres. Pomponius, jurisconsulte qui vivait sous Justinien, en a tiré ce qu'il rapporte des fonctions des augures. Corp. Van Bynkershock distingue un troisième Antistius Labeo, auquel il donne le surnom de Theologus, parce qu'il s'était principalement occupé des choses religieuses: cependant il ne le fait point auteur de l'ouvrage qu'on vient de citer; mais il lui attribue, sur le témoignage de St. Augustin ( De civitate Dei, lib. 11, cap. x1), les traités suivants: De Diis penatibus Enea; De Diis animalibus seu de Semi- Deis; et De Diis Etruscis. Christ. Wachiler soutient au contraire que ces trois traités sont du même Labeo qui fait le sujet de cet article, sentiment qui paraît bien fonde. On peut consulter à cet égard les Opuscula varia de Corn. Van Bynkershæck, Leyde, 1719, in-4°., et la Reponse de Wachter dans les Acta eruditor. Lips.,ann. 1720. Corn. Van Eck a publié une dissertatiou curieu›e : De vitá, moribus et studiis M. Antistii Labeonis et C. Ateii Capitonis, Utrecht, 1692, in-4°. — Un Cornelius LABEO est cité par Macrobe (Saturnal., liv. ie., chap. xx1) comme ayant composé quelques livres des Fastes, et un traite De Oraculo Apollinis Clarii; mais Grotius conjecture que c'est encore le même personnage qu'Antistius.— Domitius LABEO, vivant au ". siècle, est cité pår Rutilius dans les Vies des plus célèbres

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