Histoire du directoire, Volum 3

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Meline, Cans et cie, 1852
 

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Pàgina 575 - Mes camarades, il vous est ordonné de juger tous les prisonniers de l'Abbaye, sans distinction, à l'exception de l'abbé Lenfant, que vous mettrez dans un lieu sûr. « A l'hôtel de ville, le 2 septembre. « Signé : Panis, Sergent, administrateurs; Méhée, secrétairegreffier (s).
Pàgina 491 - Hier! fut un jour sur les événements duquel il faut peut-être laisser un voile. Je sais que le peuple, terrible dans sa vengeance, y porte encore une sorte de justice ; il ne prend pas pour victime tout ce qui se présente à sa fureur : il la dirige sur ceux qu'il croit avoir été trop longtemps épargnés par le glaive de la loi, et que le péril des circonstances lui persuade devoir être immolés sans délai.
Pàgina 537 - ... j'ai trois garçons qui seront, je l'espère, un jour, plus utiles à la patrie, que les coquins que vous voulez conserver ; au reste, il n'ya qu'à les faire sortir, nous leur donnerons des armes, et nous les combattrons à nombre égal ; mourir ici, mourir aux frontières, je n'en serai pas moins lue par des scélérats, et je leur vendrai chèrement ma vie ; et soit par moi, soit par d'autres, la prison sera purgée de ces sacrés gueux-là.
Pàgina 545 - Eh ! monsieur, j'ai assez souf« fcrt ; je ne crains pas la mort ; par grâce, donnez-la-moi ici. « Ces paroles le rendirent immobile ; mais son camarade, en le regardant et en lui disant : « Allons donc ! « le décida. Il l'enleva, le mit sur ses épaules, et fut le porter dans la rue, où il reçut la mort !... J'ai les yeux si pleins de larmes, que je ne vois plus ce que j'écris (1).
Pàgina 545 - SEPT HEURES. — Nous vîmes entrer deux hommes dont les mains ensanglantées étaient armées de sabres ; ils étaient conduits par un guichetier qui portait une torche, et qui leur indiqua le lit de l'infortuné Reding.
Pàgina 586 - A cinq heures. — Plusieurs voix appelèrent fortement M. Cazotte; un instant après nous entendîmes passer sur les escaliers une foule de personnes qui parlaient fort haut, des cliquetis d'armes, des cris d'hommes et de femmes. C'était ce vieillard suivi de sa fille qu'on entraînait. Lorsqu'il fut hors du guichet, cette courageuse fille se précipita au cou de son père. Le peuple touché de ce spectacle demanda sa grâce et l'obtint1.
Pàgina 482 - Des citoyens assez paisibles obstruaient la rue qui conduit à cette prison; une très-faible garde était à la porte; j'entre Non , jamais ce spectacle ne s'effacera de mon cœur. Je vois deux officiers revêtus de leurs écharpes : je vois trois hommes tranquillement assis devant une table, les registres d'écrous ouverts et sous leurs yeux, faisant l'appel des prisonniers; d'autres hommes les interrogeant, d'autres hommes faisant...
Pàgina 475 - On assure qu'un innocent a péri. On s'est plu à en exagérer le nombre; mais un seul, c'est beaucoup trop sans doute; citoyens, pleurez cette méprise cruelle. Nous l'avons pleuré dès longtemps, c'était un bon citoyen, c'était donc l'un de nos amis.
Pàgina 491 - J'ai admiré le 10 août; j'ai frémi sur les suites du 2 septembre; j'ai bien jugé ce que la patience longue et trompée du peuple et ce que sa justice avaient dû produire; je n'ai point inconsidérément blâmé un terrible et premier mouvement; j'ai cru qu'il fallait éviter sa continuité...
Pàgina 596 - Je pourrais dire que je n'en ai jamais fait pour ce journal, puisqu'il n'existe aucun manuscrit de ma main ; mais ma franchise qui m'a toujours bien servi me servira encore aujourd'hui, et j'avouerai que la gaieté de mon caractère m'inspirait souvent des idées plaisantes que j'envoyais au sieur Gauthier.

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