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TYPOGRAPHIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES,

RUE JACOB, N° 56.

DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE,

PAR

M. PH. LE BAS,

MEMBRE DE L'INSTITUT (ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES),
MAITRE DE CONFÉRENCES A L'ÉCOLE NORMALE, ETC.

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HISTOIRE ET DESCRIPTION

DE TOUS LES PEUPLES,

DE LEURS RELIGIONS, MOEURS, COUTUMES, ETC.

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DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE

DE L'HISTOIRE DE FRANCE,

PAR M. PH. LE BAS,
MEMBRE DE L'INSTITUT.

RIBLIOTE

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$7893

VILL

BILLECOCO (Jean-Baptiste-LouisJoseph), né à Paris, le 31 janvier 1765, l'un des avocats les plus distingués du barreau de Paris, a publié un grand nombre d'ouvrages. Nous citerons seulement les suivants : Quelques considérations sur les tyrannies diverses qui ont précédé la restauration, sur le gouvernement royal et sur la dernière tyrannie impériale, 1815, in-8°; Un Français à l'honorable lord Wellington sur sa lettre du 23 septembre dernier à lord Castlereagh; cette lettre, qui fut écrite au sujet de la spoliation de Paris, ordonnée par Wellington, au mépris de sa parole et de la convention du 3 juillet 1815, respire les plus nobles sentiments. Billecocq mourut à Paris, le 15 juillet 1829.

BILLETS DE CONFESSION, épisode des luttes suscitées par la bulle Unigenitus. Les billets de confession furent, vers le milieu du dix-huitième siècle, un moyen employé par le clergé constitutionnaire, dans le but de refuser les derniers sacrements à toute personne qui ne s'était point préalable

B

ment pourvue d'un certificat d'absolution délivré par un ecclésiastique de leur doctrine. Ceux dont on n'avait pu vaincre les convictions pendant leur vie étaient ainsi traqués au lit de la mort, et capitulaient forcément devant la crainte de trépasser sans sacrements. L'opinion publique se souleva contre un pareil abus, et se vit soutenue dans son opposition par le parlement de Paris, dont l'exemple fut suivi par toutes les cours souveraines du royaume. Le parlement de Paris décréta de prise de corps les curés refusants, et ordonna la saisie de leur temporel; mais le conseil du roi, excité par le clergé qui criait à l'usurpation des pouvoirs, cassa successivement chacun de ces arrêts. Alors le parlement, les chambres assemblées, déclara «que la chose publique exi<< geant toute son attention, sans partage d'intérêts privés, il cessait toute

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T. III. 1re Livraison. (DICT. ENCYCL., ETC.)

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