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FAITS DIVERS.

Dans sa dernière réunion, le Comité de la propriété littéraire et artistique a entendu avec le plus vif intérêt la lecture du rapport remarquable de M Guiffrey sur la mission dont il avait été chargé en Allemagne par le Cercle de la Librairie, de l'Imprimerie et de la Papeterie. Il résulte des documents fournis par ce rapport que les conventions littéraires sont exactement exécutées dans la plupart des Etats allemands, et que les contrefaçons d'ouvrages français en ont à peu près disparu. Le rapport signale cependant deux Etats où MM. les libraires étrangers oublient un peu trop qu'il existe des conventions littéraires leur interdisant la vente des contrefaçons. Le comité a décidé que toutes mesures seraient prises afin d'empêcher cette infraction aux traités existants. Grâces à l'organisation actuelle du Cercle, à l'union de ses membres et à la souscription importante réalisée sur l'initiative de M. Hachette et avec le concours de MM. Plon et Baudry, le comité est en position d'agir avec énergie et de satisfaire à tous les sacrifices d'argent qui seraient nécessaires. Quant aux contrefaçons des œuvres d'origine française, le comité a été heureux de constater qu'il n'en est plus fait que dans un seul pays, le royaume de Prusse, qui se refuse encore à reconnaître la réciprocité inscrite cependant dans sa législation.

On nous écrit de Bruxelles:

« La Commission législative de la propriété littéraire et artistique a nommé dans son sein une sous-commission composée de MM. Charles Faider, président; Wervoort, Edouard Fétis, Casier et Edouard Romberg, secrétaire. Cette sous-commission, chargée de rédiger le projet de loi qui doit être présenté aux Chambres, s'occupe activement de son travail. »

-M. Petitpas, libraire à Nantes, ayant été informé par un descendant de René Chevaye qu'il avait en sa possession une centaine de lettres adressées à son aïeul par Louis Racine, a été asscz heureux pour obtenir la permission de publier cette correspondance, qui offre quelque intérêt historique, quoique personnellement littéraire, et qui peut servir à combler une lacune regrettable du Journal de Barbier, où il est à peine question de littérature.

-Une typographie, qui renferme cent soixante ouvriers, tous sourds et muets, a été récemment ouverte à Zablagen (Wurtemberg). Le fondateur est M. Helgerad, qui depuis longtemps s'était préoccupé du sort des sourds-muets. Les ouvriers de ce nouvel établissement ont appris de M. Helgerad lui-même, et à ses frais, l'état de compositeur, dont ils s'acquittent à merveille. Le gouvernement a pensé que cette tentative

hardie, dont l'effet est de procurer du travail et du pain à toute une classe d'infortunés, méritait d'être encouragée, et le roi a fait parvenir au directeur de la nouvelle et silencieuse imprimerie une grande médaille d'or.

On lit dans la Patrie:

« M. Asser, d'Amsterdam, vient de découvrir le moyen d'obtenir des épreuves photographiques à l'encre d'imprimerie. On dit que ces épreuves ont une grande finesse. Leur inaltérabilité et l'absence de toute substance coûteuse feraient du procédé de M. Asser une révolution dans la photographie. »

-Depuis l'ouverture de la nouvelle et splendide salle de lecture du British Museum le nombre de lecteurs a presque doublé. La moyenne de chaque jour est d'environ trois cents, et il arrive souvent que des trois cent deux siéges qui sont dans la salle, il n'en est pas un qui ne soit occupé.

Une presse mécanique, inventée par MM. Hoc et Ce de New-York, vient d'être construite par M. Whitworth, de Manchester, au prix de 100,000 francs. Elle est installée dans le local du Manchester Daily Examiner, sur un empâtement, dans un rez-de-chaussée dont le plafond a en•viron huit mètres de hauteur, et se met en mouvement par deux machines à vapeur horizontales. Les quatre formes, exactement fixées en ligne courbe, s'élèvent pour se ranger sur le devant d'un cylindre horizontal. Ce cylindre. est d'environ quatre pieds de diamètre, et dans la portion qui n'est pas occupée par les caractères est un plateau à encrer, qui lui-même, recevant l'encre d'une sorte de fontaine placée à sa partie inférieure, la fournit à six rouleaux à encrc, lesquels, avec six tambours à imprimer, sont enroulés comme en chapelet autour du grand cylindre. Six hommes, trois de chaque côté, montés sur des escaliers et des galeries, servent la machine.

Un pareil instrument de reproduction de la pensée humaine est vraiment curieux à voir fonctionner. Les formes mouvantes passent rapidement sous la première paire de rouleaux à encre; instantanément le premier imprimeur fournit une feuille de papier, elle s'engouffre dans les formes et reçoit une impression complète; puis, au moyen de cordons, vivement enlevée à distance sur une table prête à la recevoir, elle commence une première pile de papier qui va grandir d'elle-même par suite de ce mouvement automatique. Pendant ce temps, et comme un train express ayant à peine débarqué un voyageur que déjà au loin il roule à toute vitesse, ainsi les caractères mouvants réencrés par deux autres rouleaux, sont pourvus d'une deuxième feuille fournie par un second imprimeur, laquelle, recevant son empreinte, est, comme la première, portée sur une autre table où elle forme la fondation de la pile n° 2. Le

cylindre continue sa course rotatoire, et les mêmes procédés décrits pour les feuilles précédentes se répètent pour les feuilles 3, 4, 5 et 6, pour recommencer encore, à raison de six feuilles par révolution cylindrique, et de trentecinq révolutions par minute, pour ne s'arrêter que lorsque le papier manquera à l'activité dévorante de la machine. Lorsque les imprimeurs seront plus habitués aux allures de cette presse, elle accomplira quarante tours par soixante secondes, et au lieu de 12,000 feuilles imprimées de chaque côté, elle en fournira jusqu'à 15,000 par soixante minutes, c'est-à-dire 360,000 par vingt-quatre heures. (L'Ingénieur.)

- Le feu duc de Devonshire, connaissant la grande importance, pour le critique, de l'Hamlet de 1603; sachant aussi que l'exemplaire qu'il en possédait était le seul qui contînt la page du titre, avait ordonné de faire un exact fac simile de cet Hamlet, afin que des exemplaires en fussent donnés aux bibliothèques publiques et à quelques amateurs qui les conserveraient avec un grand soin. Le duc mourut tandis que son exemplaire était entre les mains de l'éminent lithographe à qui le travail avait été commandé. Cependant, l'édition identique étant terminée, le duc actuel n'a pas hésité à donner aux volontés de son prédécesseur leur entier accomplissement. L'exemplaire de 1603 que Sa Seigneurie possède manque du dernier feuillet, contenant quelques lignes seulement; mais, grâce à un autre exemplaire quí est incomplet aussi, car il n'a pas la page du titre, on a pu exécuter le fac simile de la page dernière, et l'on aura maintenant une édition complète et identique. C'est, pensons-nous, le premier volume entièrement exécuté par la lithographie. Un nombre très-restreint d'exemplaires sera tiré. Si le défunt duc eût vécu quelques années encore, il n'est pas douteux qu'il eût traité de la même manière que l'Hamlet les autres ouvrages de Shakspeare appartenant à cette première édition, dont les exemplaires sont uniques ou très-rares, et qui fussent devenus la propriété des critiques et des bibliographes. (Athenaeum)

On lit dans le Morning Post :

« Un nouveau papier pour lequel l'inventeur, M. le docteur Collyer, a pris un brevet, a été fait avec de l'albumine préparée du résidu de la betterave, après distillation et la fabrication de sucre. Le caractère particulier de ce papier est qu'on peut imprimer dessus sans le mouiller (sans trempage). Les épreuves que nous avons vues, obtenues par machine à vapeur, d'une des revues illustrées les plus répandues, accusent une vigueur et une netteté de traits égales aux impressions faites sur le papier humide. Les mêmes résultats ont lieu pour les lithographies et les gravures sur acier et sur cuivre. La surface du papier est lisse, compacte, et de la nature du vélin. L'albumine préparée peut être employée dans la fabrication du papier

dans une proportion de 20 p. 100, et même jusqu'à 80, en dispensant de l'emploi des chiffons dans la même proportion; elle a un grand avantage sur la glycérine, en ce qu'elle coûte moitié moins et forme une partie constituante du papier. L'albumine préparée, gardant sa propriété glutineuse, dispense le fabricant de l'emploi de la résine ou de la colle. On l'a adoptée à la manufacture royale de papier à Woolwich pour la fabrication des enveloppes de cartouches. »

On annonce la mort de M. Louis Abadie, compositeur de musique, auteur d'un grand nombre de chansonnettes devenues populaires et d'une petite pièce jouée récemment au Palais-Royal sous le titre de Jeune poule et vieux coq; et de M. Marius Rampal, ancien préfet de la Loire-Inférieure, qui a écrit divers ouvrages d'économie politique.

CORRESPONDANCE.

Paris, le 16 décembre 1858.

Monsieur le directeur,

Vous ayez publié dans votre Chronique du 11 décembre une réclamation de M. Charpentier, contre cette phrase de l'article que lui consacre le Dictionnaire des Contemporains : « En 1838 il eut l'heureuse idée d'importer en France le petit format in-18 anglais, qui fut aussitôt naturalisé sous le nom de format Charpentier. »

L'honorable éditeur prétend qu'il n'a pas importé, mais bien inventé le format connu sous son nom. Ne contestons pas son dire : les questions de priorité d'invention sont, en général, si délicates que nous devons, en présence d'avis contraires, laisser le soin de résoudre celle-ci aux hommes spéciaux et compétents. Tout ce que nous avons voulu constater, c'était la notoriété même acquise au nom de M. Charpentier par ce que nous avons appelé la naturalisation d'un format. Sa réclamation suffirait à justifier notre erreur, si erreur il y a. Il dit lui-même qu'il a donné à son in-18 jésus le nom de format anglais. Est-il étonnant que celui qui se borne à signaler « son heureuse idée, » ait pris ce qu'il revendique aujourd'hui comme une invention pour une importation anglaise? Agréez, Monsieur le directeur, l'assurance de mes sentiments les plus distingués.

G. VAPEREAU,

Rédacteur du Dictionnaire universel des Contemporains.

Paris, le 16 décembre 1858.

Monsieur le directeur,

Vous reproduisez dans le numéro du 11 décembre un article de M. Léon Michel sur un art qu'il appelle la dermotypotemnie, et il énonce que deux monuments de cette tentative intéressante de reproduction de la pensée survivent seuls aujourd'hui.

Je puis vous dire qu'à plusieurs reprises on m'a présenté des livres faits par ce procédé de découpage, d'une exécution plus ou moins heureuse, et que le savant et très-obligeant M. Pottier, conservateur de la bibliothèque de Rouen, m'en a fait voir un exemplaire faisant partie de la bibliothèque Leber. C'est une œuvre de patience et de curiosité qui a été mise en pratique assez fréquemment, mais qui n'a jamais pu trouver d'application utile. Veuillez agréer, etc.

L. CURMER.

BULLETIN TECHNOLOGIQUE.

Nouveau procédé de gravure chimique. Aciérage de planches gravées en cuivre.

Depuis que la photographie a fait, presque aussitôt son apparition, de si rapides progrès, la médiocrité dans l'art n'est plus permise. Au point de vue de l'exactitude, le meilleur dessinateur ne pourra jamais lutter contre un photographe exercé; mais au point de vue du goût et du sentiment, c'est bien autre chose. Loin de nuire à ceux qui savent comprendre la nature, la photographie ne fait que leur donner les plus salutaires leçons.

Les arts de reproduction, tels que la gravure et la lithographie, subissant eux-mêmes cette inévitable influence, semblent se poétiser de plus en plus. Il nous a été donné récemment d'être témoin des nouveaux perfectionnements apportés par MM. Salmon et Garnier aux procédés ordinaires de la gravure.

Deux méthodes sont encore suivies pour exécuter une gravure, soit en cuivre, soit sur acier. Dans la première, appelée gravure en tailledouce, l'artiste dessine directement, au burin, sur la planche métallique, le sujet qu'il veut reproduire, et il ne reste plus, pour obtenir l'épreuve, qu'à passer l'encre lithographique sur les sillons tracés.

Dans la seconde méthode, on commence par recouvrir la planche d'un vernis noir sur lequel on décalque, en rouge, le sujet à reproduire. Le graveur enlève, avec une pointe mousse, le vernis, en suivant exactement les traits décalqués, puis il fait mordre à l'acide nitrique la surface métallique mise à découvert, et cela

avec une énergie proportionnée à l'intensité du ton qu'il veut obtenir. Lorsque l'acide a suffisamment agi, il lave à grande eau, enlève le vernis avec de l'essence de térébenthine, et passe à l'encre lithographique. On a deviné que ce genre de gravure est celui qui a reçu le nom de gravure à l'eau-forte.

L'une et l'autre méthode demandent beaucoup d'habileté et un temps considérable. Il y a de plus toujours à craindre que, quel que soit le talent de l'artiste, la longueur et la nature même de son travail n'entraînent une certaine dureté dans 'l'exécution et ne nuisent à l'exactitude de la reproduction. Avec les procédés de MM. Garnier et Salmon de pareils écueils ne sont pas à craindre, c'est le dessin lui-même qui, une fois reporté sur la planche à tirer les épreuves, subit une modification chimique qui lui permet de retenir l'encre lithographique et de se multiplier à l'infini. Tantôt cette reproduction est obtenue en relief, tantôt en creux. Première manière: Gravure chimique en relief. Tout le monde connaît ces carnets anglais, sur le papier desquels on peut écrire et dessiner avec un crayon métallique (zinc ou plomb) tout aussi facilement qu'avec la mine de plomb sur le papier ordinaire. Dans la gravure chimique en relief, c'est sur un papier semblable et avec un crayon également en zinc qu'il faut tracer le sujet à reproduire. Ce dessin est exposé aux vapeurs d'iode, comme une plaque daguerrienne, jusqu'à ce que les traits du dessin aient perdu leur miroitement métallique et aient pris une teinte jaune orangé, due à la formation d'un iodure de zinc suriodé.

Cette image ainsi surchargée d'iode est rapidement appliquée sur une plaque de zinc parfaitement décapée, puis fortement comprimée au moyen d'une presse lithographique. L'iodure de zinc du dessin abandonne son excès d'iode à la plaque métallique, sur laquelle se dépose une nouvelle empreinte, fidèle reproduction de la première image. A la surface de ce dessin reporté sur zinc on verse de l'encre lithographique délayée dans de l'eau de savon, absolument comme un photographe verserait du collodion sur une glace, et on lave à grande eau. Partout où le métal est resté à nu, le courant d'eau balaye l'encre; mais il n'en est pas de même pour les traits de l'image iodée, sur lesquels l'encre grasse s'est parfaitement fixée. On laisse un peu sécher, et on obtient ainsi une planche avec laquelle on peut tirer des épreuves sur papier, absolument comme avec une pierre lithographique. Bien entendu que quand, par le fait du tirage, les reports s'affaiblissent, on renforce le cliché en passant de temps en temps sur la planche un rouleau chargé d'encre lithographique ordinaire. On peut même augmenter le relief des traits en plongeant la plaque métallique dans un bain d'eau acidulée par l'acide sulfurique, qui respecte l'empreinte grasse de

l'image et n'attaque que le zinc laissé à décou

vert.

Deuxième manière: Gravure chimique en creux. - L'image étant reportée sur zinc, exactement comme dans le procédé précédent, on plonge la planche, non pas dans un bain d'acide sulfurique étendu, mais dans une solution de sulfate de cuivre, à travers laquelle on fait passer un courant galvanique, la plaque de zinc servant de pôle négatif. Evidemment le cuivre de ce nouveau bain va se déposer sur les parties restées métalliques et formera des couches de plus en plus épaisses au-dessus du dessin qui, par la seule présence des corps gras entrant dans sa composition, ne sera même pas mouillé par le liquide au milieu duquel il est plongé. Après un temps suffisant d'immersion, on retire la planche du bain et on lave à grande eau. Si l'opération a été bien conduite, on apercevra un dessin qui paraîtra avoir été gravé en creux sur cuivre, et avec lequel on tirera des épreuves sur papier, à la manière ordinaire.

MM. Garnier et Salmon ont bien vite compris que par un pareil système leurs planches étaient inusables; car, lorsque la surface cuivreuse s'amincit, par suite d'un tirage prolongé, il suffit de la plonger de nouveau dans le bain galvanique pour remplacer le cuivre disparu. Par extension, ils ont eu l'heureuse idée de chercher à protéger les planches des gravures ordinaires, et ils y sont heureusement parvenus, non pas en formant à leur surface un dépôt galvanique de cuivre, mais en les recouvrant, toujours par la voie de la pile, d'une couche de fer. C'est ce procédé auquel ils ont donné le nom d'aciérage des planches gravées en cuivre. Ce vernis métallique protége le travail du graveur et subit seul l'usure qu'entraîne le tirage. Comme il peut être renouvelé autant qu'il en est besoin, les dernières épreuves sont aussi satisfaisantes que les premières, et dans un avenir prochain on ignorera la valeur de ces mots : gravure avant la lettre. A ceux qui pourraient nous accuser de nous faire illusion, nous nous contenterons de répondre qu'on n'a pas craint de confier au bain d'aciérage les planches des Henriquel-Dupont, Mercury, Calamatta, Beaugrand, Alexandre Jazet, etc.

(La fin au prochainement.)

RENSEIGNEMENTS DIVERS.

Formations, modifications et dissolutions de sociétés.

Suivant acte reçu par Me Aumont-Thiéville, soussigné, et son collègue, notaires à Paris, le 26 novembre 1858, enregistré, il appert que 10 M. Frédéric REITLINGER, négociant, demeu

rant à Paris, rue du Faubourg Saint-Denis, 67, et 2° M. Joseph NEUBURGER, négociant, demeurant également à Paris, rue de Paradis-Poissonnière, 50, ont déclaré dissoudre, à compter du 26 novembre 1858, la société en nom collectif qu'ils avaient formée sous la raison sociale FRÉDÉRIC S. REITLINGER ET Ce, pour la vente des cadres et accessoires destinés à la photographie, aux termes d'un acte sous signatures privées fait double à Paris, le 16 juin 1856, enregistré,

D'un acte reçu par Me Edouard Lefébure de Saint-Maur et son collègue, notaires à Paris, le 30 novembre 1858, enregistré, il appert que M. Pierre-François-Achille APPERT, imprimeur, demeurant à Paris, passage du Caire, 54, et Mme Pauline-Antoinette AFPERT, veuve de M. Léon-Léopold VAVASSEUR, en son vivant imprimeur lithographe, ladite dame demeurant à Paris, passage du Caire, 84, ayant agi: premièrement, en son nom personnel; deuxièmement, et au nom et comme tutrice naturelle et légale de Léontine-Pauline-Elodie VAVASSEUr, sa fille mineure, seule héritière de son père, ont déclaré dissoute, à partir du 1er octobre 1858, par suite de l'expiration du terme pour lequel elle avait été contractée, la société en nom collectif formée entre M. Appert et M. Vavasseur, sous la raison sociale APPERT ET VAVASSEUR, pour l'exploitation d'un fonds de commerce d'imprimerie leur appartenant, à Paris, passage du Caire, 54, aux termes d'un acte sous signatures privées, en date à Paris du 9 juin 1853, enregistré, laquelle société a été continuée entre M. Appert et Mme veuve Vavasseur, en vertu d'un acte sous signatures privées, en date à Paris du 22 juillet 1857, enregistré; que M. Appert a été nommé liquidateur de la dite société, avec les pouvoirs les plus étendus pour réaliser l'actif et payer le passif.

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Suivant acte passé devant Me Orcibal, notaire à Paris, le 3 décembre 1838, M. Charles MAQUEt, négociant, demeurant à Paris, rue Blanche, 76, et M. Jules-César Alexandre BOUILLOTTE, négociant, demeurant aux Ternes, près Paris, rue Saint-Ferdinand, 10, ont déclaré dissoute, à partir du 1er octobre 1858, la société constituée entre eux pour le commerce des papiers et la fabrication des enveloppes de lettres et des papiers de fantaisie, suivant acte passé devant Me Wasselin-Desfosses, notaire à Paris, le 12 décembre

1856.

Suivant acte passé devant Me Orcibal, notaire à Paris, le 3 décembre 1858, M. Charles MAQUET, négociant, demeurant à Paris, rue Blanche, 76, et M. Jules-César-Alexandre BouILLOTTE, négo

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ciant, démeurant aux Ternes, près Paris, rue Saint-Ferdinand, 10, ont formé une société en nom collectif pour le commerce des papiers et la fabrication des enveloppes de lettres et des papiers de fantaisie. La durée de cette société est fixée à deux années à compter du 1er octobre 1858. La raison sociale est MAQUET ET C. MM. Maquet et Bouillotte ont chacun la signature sociale, dont ils ne peuvent faire usage que pour les affaires de la société.

Aux termes d'une délibération prise à l'unanimité des membres présents, par l'assemblée générale des actionnaires, le 3 décembre 1858, et dont extrait a été enregistré à Paris le 10 du même mois, la société A. COLIN ET Ce, créée pour l'exploitation et la publication du journal la Cote de la halle, et constituée définitivement suivant acte reçu par Me Thouars, notaire à Paris, le 22 mars 1858, a été déclarée dissoute. M. Colin, demeurant à Paris, rue Oblin, 1, où était le siége de la société, en a été nommé liquidateur.

La société RIFFARD ET Ce, ayant pour objet l'exploitation d'une fabrique de papier sur les bords de l'Arach, près d'Alger, et la vente des produits de cette fabrique, a été dissoute dans l'assemblée générale des actionnaires, tenue le 8 décembre présent mois, enregistrée le 10 dudit mois. M. Vassal, propriétaire, demeurant à Paris, rue Sainte-Anne, 18, a été nommé liquidateur.

Faillites.

Jugement du tribunal de cominerce de la Seine du 14 décembre, qui déclare la faillite ouverte et en fixe provisoirement l'ouverture audit jour, du sieur HUGELMANN (Gabriel) directeur propriétaire du Journal des publications commerciales, Revue des langues latines, sous la raison GABRIEL HUGELMANN, dont le siége est rue de Bondy, 52; nomme M. Blanchet juge-commissaire, et M. Chevallier, rue Bertin-Poirée, 9, syndic provisoire. (N° 15541 du greffe.)

Concordats.

Du sieur FONTAINE (Hippolyte), imprimeur en taille-douce, quai d'Orléans, 28, le 22 décembre, à deux heures. (No 15116 du greffe.)

Du sieur LINCK (Louis), marchand papetier, rue de Saintonge, 41, le 22 décembre, à deux heures. (N° 15200 du greffe.)

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Vente en vertu d'ordonnance de M. le président du tribunal civil de la Seine, de monnaies antiques, grecques et romaines, d'or, d'argent et de bronze, d'antiquités, d'objets d'art et de curiosité, composant la précieuse collection de feu M. ROCHON d'ANNECY, membre de l'Institut et de la Légion d'honneur, ancien député, à l'hôtel des commissaires-priseurs, rue Drouot, salle no 6, le vendredi 17 décembre 1858, et jours suivants, à une heure précise; par le ministère de Me Hanonnet, commisaire-priseur à Paris, rue Gaillon, 16, assisté, pour la vente des médailles, de M. Rollin, expert, rue Vivienne 12, chez lequel se trouve le catalogue.

Le secrétaire-gérant, DUCHASTAING. Paris. Imp. de PILLET fils aine, rue des Grands-Augustins, 5.

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