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1784, in-8°. VII. Bibliothèque de médecine légale, 1784-1786, 2 vol. in-8°. VIII. Esquisse de sémeiotique et de thérapeutique, 1785, in-8°. IX. Manuel de police médicale et de médecine légale, 1787, in-8°. X. Bibliothèque du physicien, 1787, 1789, 1790, 2 vol. in-8°. XI. Opuscula anatomico-physiologica, 1790, in-8°. XII. Anthropologie philosophico-medicale, 1790, in-8°. XIII. Manuel de chirurgie, 1791, in-8°. XIV. Matériaux pour la police médicale, 1792, in-8°. XV. Esquisse d'une histoire littéraire pragmatique de la médecine, 1792, in-8.; avec un volume d'additions, in-8°. XVI. Exercitationes acade`micæ argumenti aut anatomici aut physiologici, 1792, in-8°. XVII. Système de médecine légale, de 1793 à 1798, 3 édit. in-4°.; avec suppl., 1803, 2 vol., 1804, etc., 1814, par Gruner. XVIII. Matériaux pour la médecine legale, 1795, in-8°. XIX. De la doctrine des maladies syphilitiques, 1800. XX. Nouveaux mélanges de matière médicale, un vol., 1801. XXI. Sur les maladies des animaux domestiques, 1802. XXII. Aphorismes servant à une psychologie empirique, 1805. M. Metzger a donné en outre plusieurs Mémoires dans différents ouvrages périodiques. Il a fait sa propre biographie dans le deuxième cahier de sa Correspondance médicale.

Son fils aîné, Charles METZGER, professeur à Koenigsberg, et qui a publié plusieurs Thèses, mourut avant lui, en 1797. Jöcher cite encore George-Balthasar METZGER, médecin, et membre de l'académie des Curieux de la nature, sous le nom d'Americus, dont un grand nombre de Thèses attestent le savoir. Il mourut en 1687. F-D-R.

METZU (GABRIEL), peintre hollandais, naquit à Leyde, en 1615. On ignore le nom de son maître; mais il paraît avoir pris pour modèle les ouvrages de Terburg et de Gerard Dow. Une vie sédentaire et une étude constante secondèrent les heureuses dispositions qu'il avait reçues de la nature, mais contribuèrent à affaiblir sa santé. Réduit à subir l'opération de la pierre, à l'âge de quarante trois ans, il monrut quelque temps après, vers 1659, vive ment regretté de toute la villed' Amsterdam. Moins fini que Gérard Dow, plus vrai que Mieris, Metzu est recommandable par un meilleur goût de dessin. Ses sujets sont choisis avec esprit; et rien dans ses figures ne dénote la gêne, ni la froideur. Malgré le soin avec lequel il rend tous les détails, sa touche conserve toute sa liberté; elle est pleine de finesse, quoique large, et sa couleur ajoute encore au mérite de ses tableaux. Ses têtes et ses mains sont dessinées avec soin; et la physiono mie de ses figures ne manque point de caractère. Mais c'est surtout par l'harmonic que ses tableaux sont admirables. Il a l'art de détacher une figure sur un fond de la même couleur, sans nuire à l'effet, tant il sait dégrader ses tons, avec vérité, selon leur distance respective. Ce maître est, en ce genre, un des meilleurs modèles que puissent imiter les artistes. Quoique mort à la fleur de l'âge, son travail opiniâtre lui a permis de peindre un grand nombre de tableaux, qui sont tous recherchés, et dont quelques-uns sont d'un prix excessif. Le Musée du Louvre possède les suivants: I. Le Portrait de l'amiral Tromp, vu à mi- corps. Cet amiral a le chapeau sur la tête, et une canne à la main. II.

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déployé comme peintre de batailles, lui mérita la faveur de Louis XIV, qu'il suivit dans toutes ses campagnes. Chaque jour il recevait les ordres du roi; et il était défrayé de toutes ses dépenses. A la suite d'un monarque victorieux, l'artiste avait à peine un instant de repos; il était sans cesse occupé à dessiner, sur les lieux, les marches, les campements, les attaques, les grandes actions, et les vues des différentes villes assiégées. C'est cette exactitude dans la représentation des objets dont chaque jour étaient frappés ses yeux, qui a donné à Vander - Meulen un rang eminent parmi les peintres de batailles. De retour à Paris, après les brillantes campagnes de Louis XIV, il resserra encore les nœuds de l'amitié qui l'unissaient à Lebrun, dont il épousa la nièce, et avec lequel il concourut à l'embellissement du château de Versailles. Mais sa nouvelle union, en contribuant à sa fortune, fut une source de chagrins domestiques qui, dit-on, abrégèrent ses jours. On peut regarder Vander-Meulen comme un des artistes qui ont mis le plus de vérité dans l'imitation de la nature; et il tient le premier rang parmi les peintres de batailles modernes. Sa couleur, sans être vigoureuse, est brillante et vraie; et il a su rendre les formes françaises avec le coloris flamand. Ses paysages sont d'un bon style; ses lointains et ses ciels sont peints avec transparence et légèreté. Il a surtout un art singulier de per ses figures, et il sait tirer le parti le plus heureux des costumes de sou temps. Il dessine avec correction: sa touche est franche et hardie; et, par le jeu de la lumière et des ombres, il sauve tellement l'uniformité des plans de la plupart de ses tableaux, que même les moins variés

Un Militaire faisant présenter des rafraichissements à une dame. Ce tableau est un des plus précieux de Meizu; il a été gravé plusieurs fois. III. Un Chimiste lisant près d'une fendire, dont l'extérieur est orné d'une vigne. IV. Une Femme assise, tenant un pot de bierre et un verre. V. Une Cuisinière pelant des pommes. VI. Le Marche aux herbes d'Amsterdam. Ce dernierest, sans contredit, un des plus beaux qu'il ait produits; toutes les qualités que l'ou admire dans ses autres productions, s'y font remarquer au plus haut degré. Sa Femme au corset rouge fut vendue, il y a quelques années, près de huit mille francs son Marché aux herbes d'Amsterdam est évalué trente-six mille francs. P―s. MEULEN (ANTOINE - FRANÇOIS VANDER), peintre de batailles, né à Bruxelles, en 1634, d'une famille riche et qui aimait les arts, fut élève de Pierre Snayers: ses progrès furent rapides; et, jeune encore, il égala la réputation de son maître. Il peignait, comme lui, avec un égal succès, le paysage et les batailles: assidu à l'étude, il acquit de boune heure cette légèreté de main et cette facilité d'exécution qui sont un des caractères les plus remarquables de son talent. Quelques-unes de ses productions ayant été portées en France, ce fut l'origine de sa fortune. Lebrun les vit, et engagea Colbert à lui commander quelques ouvrages pour sa galerie, et à faire en sorte d'attirer leur auteur en France et de l'y fixer. Vander-Meulen reçut de Colbert les offres les plus avantageuses; et ce peintre consentit à venir à Paris. A son arrivée, il eut le brevet d'une pension de 2000 livres, et fut logé aux Gobelins. Le talent qu'il avait

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sont remarquables par la manière dont il sait en profiter. C'est surtout à l'égard des lignes droites, très-peu pittoresques, de nos batailles modernes, que l'habileté comme l'exactitude qu'il a mise dans cette partie de ses ouvrages, laisse à peine entrevoir les entraves qu'elle donnait à son génie Outre ses tableaux de batailles, il a peint la plupart des vues des maisons royales. Ces vues, ainsi que celles des villes, offrent un paysage immense; on dirait que ce sont des provinces entières qu'il offre aux regards. La plupart de ses compositions sont enrichies d'épisodes intéressants. Ses portraits n'ont rien de servile; et tout, dans leur mouvement et leur expression, annonce leur caractère et leur emploi. Dans ses simples paysages, le site est toujours tellement vaste et profond, que, lorsqu'il ne peint pas des armées, on dirait qu'il ne peut s'empêcher de leur réserver une place. Personne n'a dessiné les chevaux mieux que lui. Lebrun, qui le savait bien, lui confia l'exécution de ceux qu'il a introduits dans ses batailles d'Alexandre. Meulen avait composé pour les Gobelins un grand nombre de tableaux qui ont été exécutés plusieurs fois en tapisseries: ces tentures soutiennent la concurrence avec celles qui ont été faites d'après les modèles de Raphaël, de Jules Romain et de Lebrun. Les trois réfectoires des Invalides sont ornés de ses tableaux, représentant les conquêtes de Louis XIV. On voyait au château de Marli vingt-neuf tableaux de Vander-Menlen, peints sur toile : la plupart, depuis la destruction de cette résidence royale, ont été transportés au Musée du Louvre, qui en possède quinze, parmi lesquels on distingue: 1. L'Entrée de Louis XIV dans une

ville conquise; la reine, dans son carrosse, reçoit l'hommage des magistrats. II. L'Entrée de Louis XIV à Arras; le roi est à cheval, et la reine, dans une calèche attclée de six chevaux blancs. III. Le Siege de Maestricht; sur le devant, le roi, monté sur un cheval blanc, donne des ordres à ses généraux. Les autres tableaux du Musée, quoique moins considérables que les précédents, n'en sont pas moins précieux et pour l'histoire du temps et par le talent du peintre. Le même établissement possédait encore de ce maître quatre autres tableaux précieux, représen tant: 1o. Un Cavalier, le verre à la main, conversant avec une jeune dame occupée à accorder une guitarre. 2o. Un Chasseur le verre à la main. 3o. Une March nde de volaille et de gibier. 4o. Enfin, un Cavalier écoutant une jeune personne qui joue d'un instrument à cordes, mais plus occupé cependant de la lettre qu'une autre dame écrit. Ces tableaux qui provenaient du cabinet du Stathouder, ont été repris en 1815. Il existe encore dix autres de ses tableaux des Conquêtes de Louis XIV dans le château de Rambouillet; mais quelques-uns ont beaucoup souffert de l'abandon qu'ils ont éprouvé pendant un grand nombre d'années. L'œuvre de cet artiste a été gravé, et contient une suite de 152 planches, exécutées par les plus habiles graveurs de son temps, tels que Lepautre, Sylvestre, Huchtenburg, Bonnart, de Hooghe, Van Schuppen, etc. Les mieux rendues sont celles de Baudoins, son élève, qui l'a aidé dans ses ouvrages. Cette suite forme les tomes XVI, XVII et XVII de la collection d'estampes connue sous le nom de Cabinet du Roi. Son portrait, gravé par Van

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