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jourd'hui associé de la maison Lemercier et Ce, je n'ai de commun que le nom avec M. Basset, imprimeur, rue Saint-Nicolasd'Antin.

Si vous publiez de nouveaux documents de cette chambre syndicale dont je ne fais pas partie, je vous prierais d'exiger qu'on ajoutât au nom de M. Basset son prénom, comme je le fais sur tous actes que je signe.

a Ceci a une certaine importance pour moi, la maison Lemercier et C n'ayant pas adhéré à la proposition de fermer ses ateliers dans le cas où une entente ne se rétablirait pas entre patrons et ouvriers.

« Recevez, etc.

« Jules BASSET.

Paris, 19 janvier 1870. »

La Gazette des Beaux-Arts a publié, entre autres articles, dans son numéro de janvier : 1° La Galerie de San Donato, par M. E. Galichon;

2o Prud'hon, par M. Charles Clément ;

3o Bernardino Luini, par M. G. Lafenestre ; 4° Les Ecoles gratuites et le Musée céramique de Limoges, par M. Ph. Burty;

50 Trois dessins inédits d'architecture de Raphael, par M. de Geymuller;

6o Le Tombeau du cardinal de Bourbon, par M. de Champeaux.

Parmi les gravures qui ornent ce numéro remarquable, nous en signalerons deux :

Une Tete de Greuze, gravée avec une rare délicatesse par M. Morse; et un Tableau de Bomington, traduit par le burin coloré de M. Flameng.

COMPTES RENDUS BIBLIOGRAPHIQUES

PUBLIÉS DANS LES JOURNAUX ET REVUES.

La Chasse sous les Valois, par M. le comte Hector de la Ferrière. Aubry. (Imbert de SaintAmand. JOURNAL OFFICIEL, 10 janvier.)

· Essai sur la décentralisation, par M. Edouard de Ventavon. Dentu. (J. Bourgeois. GAZETTE DE FRANCE, 10 janvier.)

Les Derniers Stuarts à Saint-Germain-en-Laye, par la marquise Campana de Cavelli. Didier. (Edouard Fournier. PATRIE, 10 janvier.) Suez, Histoire de la jonction des deux mers, avec deux cartes et plan panoramique, par M. E. Sorin. Brunet. (L. Ratisbonne. DÉBATS, 13 janvier.) Les Phénomènes physiques de la vie, par J. Gavarret, professeur de physique à la Faculté de médecine de Paris. (Léon Lefort. MoNITEUR UNIVERSEL, 14 janvier.)

Fleurs des champs, par Eugénie Casanova de Zicavo. Lachaud. (Lorédan Larchey. - Ib.) Sabine de Ségur, en religion sœur JeanneFrançoise, par le comte Anatole de Ségur. Paris, 1869. Tolra et Haton. (Arthur Loth. - UNIVERS, 17 janvier.)

De la place de l'homme dans la nature, par Th. Huxley (de la Société royale de Londres), traduit, annoté et précédé d'une introduction par le docteur E. Dally. J. B. Baillière et fils. (Arthur Mangin. PATRIE, 15 janvier.)

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Archives du musée Teyler. Vol. II, fascicule 3. Roy. 8°. (8 bl. en bl. 153-246 met uitsl. tabellen.) Harlem, les héritiers Loosjes. 1 fl.

Bloemen, gegaard in den lusthof der vaderlandsche poëzy. 5e druk. 12o. (X en 324 bl. met 4 in staal gegrav. platen.) Amsterdam, P. N. van Kampen. 1 fl. 90 cts.; in linnen verg. op snede. 2 fl. 60 cts. BOSBOOM-TOUSSAINT (MW. A. L. G.).- Frits Millioen en zijne vrienden. Eene vertelling. din. Gr. 8°. (4, 269, 4 en 192 bl. met 2 gelith. platen.) Amsterdam, Loman en Verster. 4 fl. 50 c. BOSBOOM-TOUSSAINT (Mw. A. L. G.). werken. le deel. (leafl.) Het huis Lauernesse. Roy. 8°. (4 bl. en bl. 1-32.) Arnhem, D. A. Thieme. Per jaargang van 24 afl. 6 fl.

Romantische

CHAUFEPIE (J. G. DE DOMPIERRE DE). Une Réflexion néerlandaise que me suggère « le Royal Martyr du XIXe siècle, etc.,» par M. Gruau de la Barre. Dédiée à l'Etat néerlandais. Gr. 8°. (15 bl.) Amsterdam, S. van Helden. 35 cts.

DOIJER (Dr. D.).—- De ontwikkeling der oogheelkunde in onzen tijd. Redevoering ter aanvaarding van het buitengewoon hoogleeraarsambt aan de Leidsche hoogeschool, den 2en October 1869 uitgesproken. Gr. 8°. (20 bl.) Leiden, Jacs. Hazenberg, Corn.zoon. 30 c. FORTANIER (A. P.). Geschiedenis van het ontstaan en de ontwikkeling der Nederlandsche kolonien. Gr. 8°. (VII en 128 bl.). Amsterdam, G. L. Funke. 1 fl. 25 ets.

GEVERS LEUVEN (A. C. TER). · Overzigt van Neêrlands verdedigingsmiddelen. Roy. 8°. (XXIV en 244 bl. met 5 gelith. uitsl. kaarten.) Gedrukt te 's Gravenhage bij Gebr. van Cleef. Enkel voor Nederlandsche officieren verkrijgbaar te 's Gravenhage bij den kapt. kwartiermeester de Groot. 2 fl. 50 cts. GRUAU DE LA BARRE (M.). Réponse à la Réflexion néerlandaise de M. de Dompierre de Chaufepié. Gr. 8°. (2 en 17 bl.). La Haye, H. C. Susan. 25 cts. HAAR (BZN. B. ter). Photogrammen, schetsen en verhalen. Post 80. (4 en 248 bl.). Nijmegen, Adolf Blomhert, Arnhem, J. Heuvelink. 1870. 1 fl. 90 cts.; in linnen. 2 fl. 25 cts.

HERWERDEN (H. van). Studia Thucydidea accedunt analecta scenica. Gr. 8°. VIII en 164 bl.) Traiecti ad Rhenum, J. L. Beijers. 2 fl. 45 cts.

HOFDIJK (W. J.). — Voor 300 jaren. Historische hermnering. XI. De pelikaan. Roy. 8°. (bl. 507-560 en 8 bl. met 1 gelith. gekl. plaat). Utrecht, Kemink en zoon. 1 fl.

Jaarboekje voor Nederlandsche vrijmetselaren I.. D..
W.. L.. 5869. Uitgegeven ten voordeele der
Louisa stichting. Post 8°. (6 en 252 bl.) 's Gra-
venhage, Gebr. Guinta d'Albani. 1 fl. 25 cts.
KATE (J. J. L. ten). De planeeten. Een gedicht.

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LEDEBOER (Dr. A. M.). Het geslacht van Waesberghe. Eene bijdrage tot de geschiedenis der boekdrukkunst en van den boekhandel in Nederland. Met drukkers-merken en facsimile. 2e vermeerderde uitgave. Roy. 8°. (XVI en 327 bl. met in hout gegrav. portret en tusschen den tekst gepl. houtsneefig. en facsimile.) 's Gravenhage, Martinus Nijhoff. Utrecht, J. L. Beijers. 4 fl. 50 cts. LENNEP (van). Tafereelen en typen uit J. van Lennep's Romantische werken. fe afl. Fol. obl. (7 photographien met facsimiles.) Haarlem, Ch. Binger en co. 10 fl.; afzonderlijke platen. 2 fl. 25 cts. ; linnen prachtbanden, daartoe met relief buste van J. Lennep en gemonteerd met koperen hoeken en slot. 20 fl.; verguld linnen portefeuille daartoe. 6 fl. 50 cts.; relief buste van J. van Lennep, in encadrement. 4 fl. Compleet in 4 afl.

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CHRONIQUE

DU JOURNAL GÉNÉRAL

DE L'IMPRIMERIE ET DE LA LIBRAIRIE.

Paris, au Cercle de la Librairie, de l'Imprimerie et de la Papeterie, rue Bonaparte, 1.

SOMMAIRE: Commission d'enquête. - Comptes rendus.

Ventes publiques. - Bibliographie étrangère.

COMMISSION D'ENQUÊTE CONCERNANT LA LIBERTÉ DE LA LIBRAIRIE.

Résumé des réponses faites par M. TARIDE, au nom et comme président (provisoire) de la Société des libraires détaillants, aux questions posées par la Commission, dans la séance du 11 décembre dernier.

1° Quelles sont les modifications qui peuvent être utilement introduites au titre 2 de la loi du 21 octobre 1814, concernant les brevets d'imprimeur et de libraire?

Nous croyons que la loi de 1814 n'est plus en harmonie avec notre époque, et qu'il serait désirable qu'une nouvelle législation donnât plus de libertés à ces deux industries.

2° Convient-il de maintenir l'obligation du brevet pour l'exercice de la profession d'imprimeur?

Incompétent.

3o Convient-il de maintenir l'obligation du brevet pour l'exercice de la profession de libraire?

Oui, mais en accordant cette permission à tous ceux qui en feront la demande en se conformant à la loi, et justifiant un stage de trois années comme commis libraires; sans qu'alors aucun refus puisse être motivé à cause du trop grand nombre de libraires pouvant exister.

4° Quelles sont les garanties qui pourraient étre substituées à l'obligation du brevet?

Le maintien du brevet accepté suffit grandement comme garantie.

5° Conviendrait-il d'exiger des imprimeurs ou des libraires une déclaration préalable, un cautionnement ou certaines règles professionnelles qui fissent obstacle à l'établissement d'imprimeries ou librairies clandestines?

Incompétent.

6o La profession de libraire devrait-elle être constituée de manière à ne pouvoir s'exercer concurremment avec d'autres professions tout à fait étrangères à la vente des livres?

C'est sur cette question seulement que nous insistons, car son importance est considérable, et de sa sclution dépend la ruine des libraires détaillants:

Que l'on accorde largement les brevets de libraire, que le commis qui a péniblement appris son métier puisse s'établir, et surtout qu'il n'ait point à attendre de longues années. une place vacante, rien de mieux!

Nous applaudissons à cette liberté.

Mais nous protestons de toutes nos forces contre cette licence qui permettrait aux mo. nopoliseurs de notre époque, aux marchands de nouveautés, de joindre une profession de plus à toutes celles qu'ils ont déjà écrasées.

Que le libraire s'occupe de livres, papeteries et tout ce qui s'y rattache, mais que nul commerce étranger ne vienne se mêler à celui-là et réciproquement.

Il pourrait être fait exception en province pour les pays dont la population n'excéderait pas 2,000 habitants, là où il serait nécessaire que les plus grandes facilités fussent accordées aux petits négociants pour la vente des livres.

Ainsi, c'est la liberté de la librairie, mais avec le maintien du brevet, représentant l'honorabilité et la capacité du demandeur.

7° La suppression des brevets d'imprimeur et de libraire causerait-elle un préjudice sérieux aux détenteurs actuels des brevets?

Quelles mesures pourraient être prises pour attėnuer ce préjudice?

Une grande partie des brevets de libraires en activité à Paris a été achetée; ces brevets constituant une propriété, leur suppression, si elle était prononcée, constituerait une expropriation réelle. Nous demandons qu'une juste indemnité soit accordée aux titulaires et réglée par un jury spécial et compétent.

8° La propriété littéraire pourrait-elle souffrir quelque atteinte de la suppression des brevets d'imprimeur ou de libraire? Serait-il nécessaire d'établir certaines garanties nouvelles pour faire respecter le droit des auteurs? Incompétent.

9° Quelle influence la suppression des brevets d'imprimeur ou de libraire pourrait-elle exercer sur le colportage?

10° Quelles sont les modifications qui pourraient être introduites dans le régime du colportage pour en régler la pratique et en empécher les abus?

Nous demandons le brevet et la patente de même qu'aux libraires.

Une réunion des employés en librairie a eu lieu le 17 janvier 1870, au Cercle de la librairie. Le bureau se composait de M. Jules Simon, député, qui avait bien voulu accepter la présidence, et de MM. Favre (de la maison Morel) et Provillard (de la maison J. B. Baillière), assesseurs.

A huit heures et demie, M. Jules Simon, après avoir déclaré la séance ouverte, prononce une allocution chaleureuse qui provoque les applaudissements les plus enthousiastes. Grâce à l'autorisation qu'a bien voulu donner l'éminent orateur, ce discours sera prochainement publié.

M. Favre donne ensuite lecture d'un manifeste proposé, au nom des organisateurs, à l'adoption de l'assemblée. Voici ce manifeste :

OPINION DES EMPLOYÉS EN LIBRAIRIE

SUR LA SUPPRESSION DU BREVET DE LIBRAIRE.

Quoique non consultés, nous prenons la liberté d'exprimer notre opinion dans un débat qui, en notre qualité de futurs libraires, nous intéresse autant que MM. les libraires actuellement établis.

Nous ne répondrons pas article par article

maisons de librairie et à plusieurs personnes d'une autorité incontestable en çes matières. Nous n'avons l'intention d'exprimer notre opinion que sur le fond même des questions posées, c'est-à-dire sur la suppression du brevet de libraire.

Dégagés de toute influence, nous l'affirmons énergiquement, nous n'agissons qu'après un sérieux examen de la situation du commerce de la librairie, et après avoir en assemblée publique librement discuté.

Le brevet de libraire, inhérent à l'état de choses antérieur à 1789, a pu subsister autant que lui. Il a été dès l'origine un privilége comme ceux qui soi-disant abritaient les autres professions.

En 1818, lors de l'introduction en France de la presse mécanique, s'opéra dans notre commerce une révolution qui devait, plus tard, devenir si fructueuse pour la diffusion des lumières.

La presse, grandie en puissance par l'adjonction de la vapeur, de ce jour fut transformée et entraîna dans sa transformation les professions qui vivaient par elle et pour elle. Secondée par les spéculations de la librairie, elle éleva sensiblement le niveau de l'instruction populaire, en réalisant dans ses productions le bon marché et une exécution relativement belle. Aujourd'hui, la suppression du brevet, en augmentant la production et le nombre des intéressés à la faire valoir, étendra encore, croyons-nous, les bienfaits de l'instruction.

Les conditions dans lesquelles se trouve la presse du XIXe siècle étant complétement différentes de celles du siècle des priviléges, le brevet, loin d'être une garantie pour le détenteur, est devenu une entrave à son intelligence, à son activité.

A l'exemple des autres commerces, dont elle ne diffère point dans ses lois générales, la librairie a besoin désormais de ne relever que de son initiative et de se débarrasser de l'humiliante protection du privilége.

Nous donnerons cependant un regret à ceux que, comme les détaillants de province, l'adoption de la mesure projetée atteindra dans leurs intérêts, certains que cet état de malaise pour eux ne sera que transitoire, et qu'avec leurs aptitudes spéciales et certainement une activité plus grande, ils devront reconquérir le terrain momentanément perdu.

Il est dans l'ordre des choses humaines qu'aucune réforme ne peut s'accomplir sans que quelqu'un soit lésé. Nous demandons donc aux libraires de Lyon et de Nantes de défendre moins un régime que le gouvernement lui-même trouve mauvais, puisqu'il en

les intérêts de tous sont surtout ici en question.

Considérant donc que le commerce de la librairie n'est, dans le principe, distinct d'aucun autre commerce; que, même dans l'état actuel, et malgré le certificat de capacité délivré par trois confrères, l'instruction de certains libraires n'est pas plus étendue pour cela, nous nous résumons en disant : Au nom du principe de la vie moderne, qui est la liberté; au nom de l'instruction populaire, qu'elle accroîtra, nous demandons la suppression du brevet de libraire.

Délibéré en assemblée publique, le 17 janvier 1870.

Ont signé pour l'Assemblée :

Les treize employés en librairie délégués par elle.

La Gazette des Beaux-Arts a publié, entre autres articles, dans son numéro de décembre :

1° L'Union centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie, par M. Jacquemart;

2o Prud'hon, par M. Charles Clément ;

3o Artistes formés par Rubens, par M. Michiels;

4o Les Industries de luxe, par M. Ph. Burty; 5o Les Chefs-d'œuvre de la peinture italienne, de M. Paul Mantz; par M. E. Galichon.

Parmi le grand nombre de gravures qui ornent ce numéro remarquable, nous signalerons une Femme couchée, gravée par M. Morse, d'après un tableau de M. Heuner.

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Jeudi 10 février 1870 et les deux jours suivants. Livres reliés en maroquin par Bauzonnet, Niedrée, Capé, Duru, David, etc., composant le cabinet de M***.. Libraire : A. Labitte.

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Lundi 14 février 1870 et les cinq jours suivants. Livres rares et précieux, manuscrits et imprimés, composant la bibliothèque de feu M. Huillard. Libraire L. Potier.

La Haye.

:

Lundi 7 février 1870 et jours suivants. Boeken, voornamelijk over staatswetenschappen, regtsgeleerdheid, geschiedenis, natuuren wiskunde, fraaije letteren, schoone kunten, enz., gedeeltelijk nagelaten door den. Hoog Ed. Gestr. Heer G. H. Betz, oud-minister van Finantiën, enz., enz. Libraire Martinus Nijhoff.

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Louvain.

Rue de Namur, 22.

Mardi 1, jeudi 3 et vendredi 4 février 1870. Belle collection de livres de droit, etc., provenant de la bibliothèque de feu M. Liedts, ancien président du tribunal à Audenarde. – Libraire: Ch. Peeters.

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