Les helviennes: ou, Lettres provinciales philosophiques

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Méquignon, 1812
 

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Pàgina 189 - ... il leur prend envie de la provoquer par les essais les plus bizarres. Ainsi le service le plus important qu'ils aient à rendre à ceux qu'ils initient à la philosophie expérimentale, c'est bien moins de les instruire du procédé et du résultat, que de faire passer en eux cet esprit de divination par lequel on subodore, pour ainsi dire, des procédés inconnus, des expériences nouvelles, des résultats ignorés.
Pàgina 195 - ... à prendre, qui nous sont inconnus; qu'il a eu, ou qu'il aura un état stationnaire ; qu'il s'éloigne, ou qu'il s'éloignera de cet état par un dépérissement éternel, pendant lequel ses facultés sortiront de lui comme elles y étaient entrées; qu'il disparaîtra pour jamais de la nature, ou plutôt qu'il continuera d'y exister, mais sous une forme, et avec des facultés tout autres que celles qu'on lui remarque dans cet instant de la durée?
Pàgina 195 - Quand on voit les métamorphoses successives de l'enveloppe du prototype, quel qu'il ait été, approcher un règne d'un autre règne par des degrés insensibles, et peupler les confins des deux règnes (s'il est permis de se servir du terme de confins où il n'ya aucune division réelle) et peupler, dis-je, les...
Pàgina 141 - Nature, dont le moindre effet seroit la catastrophe du monde : le choc ou l'approche d'une comète, l'absence de la lune, la présence d'une nouvelle planète, etc. sont des suppositions sur lesquelles il est aisé de donner carrière à son imagination : de pareilles causes produisent tout ce qu'on veut; et, d'une seule de ces hypothèses, on va tirer mille romans physiques que leurs auteurs appelleront Théorie de la Terre. Comme...
Pàgina 141 - ... sous leurs pieds, nus d'esprit et de corps, exposés aux injures de tous les éléments, victimes de la fureur des animaux féroces, dont ils ne pouvaient éviter de devenir la proie, tous également pénétrés du sentiment commun d'une terreur funeste...
Pàgina 154 - Terre, couvrant les sommets des plus hautes montagnes. Rien ne caractérise mieux un miracle que l'impossibilité d'en expliquer l'effet par les causes naturelles. Nos auteurs ont fait de vains efforts pour rendre raison du déluge : leurs erreurs de physique au sujet des causes secondes qu'ils...
Pàgina 141 - Être n'a pas répandu le souffle de vie dans le même instant sur toute la surface de la terre; il a commencé par féconder les mers et ensuite les terres les plus élevées, et il a voulu donner tout le temps nécessaire à la terre pour se consolider, se figurer, se refroidir, se découvrir, se sécher et arriver enfin à l'état de repos et de tranquillité où l'homme pouvait être le témoin intelligent, l'admirateur paisible du grand spectacle de la nature et des merveilles de la création.
Pàgina 100 - Ces grands osse« ments, tantôt épars, tantôt entassés par squelettes et « tantôt par hécatombes , considérés dans leur site naturel , « m'ont surtout convaincu de la réalité d'un déluge arrivé « sur notre terre, d'une catastrophe dont j'avoue n'avoir « pu concevoir la vraisemblance avant d'avoir parcouru « ces plages , et vu par moi-même tout ce qui peut y servir « de preuve à cet événement mémorable.
Pàgina 195 - ... que l'animalité avait de toute éternité ses éléments particuliers, épars et confondus dans la masse de la matière ; qu'il est arrivé à ces éléments de se réunir, parce qu'il était possible que cela se fît...
Pàgina 141 - ... aura une raison de plus pour croire que la création de l'homme a été postérieure à celle de ces grands animaux. Le souverain Etre n'a pas répandu le souffle de vie dans le même instant sur toute la surface de la terre ; il a commencé par féconder les mers , et ensuite les terres les plus élevées; et il a voulu donner tout le...

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