AÑO porte du (a) Roy Catholique, de rele1635. ver fa bonté, par la moderation de Jun.24. Son pouvoir, à rendre le bien pour le mal, afsiflant le Roy de France à prefent regnant, au lieu de fecourir fes Sujets malcontents, qu'elle ne vouluft écouter tant feulement, fur les remonstrances qu'ils luy en firent par la confideration de son propre intereft, fans bleffer la Juftice. Cette afsiftance fuft reiterée en differentes occafions ; & fi depuis la moderation n'a efté toujours fi exacte, elle ne fortit jamais des termes de la raifon, que les Princes provoquez par les procedures injuftes de leurs voifins ne peuvent continuellement negliger aux dépens de leurs Sujets. por hazaña digna de fu grandeza, y AÑO del renombre, que tiene de Rey Ca1635 tholico, realzar fu benignidad con Jun.24. la moderacion de fu poder, volviendo el bien por el mal; pues afsiftiò al actual Rey de Francia, y no quifo focorrer à fus Subditos malcontentos, ni aun oír las reprefentaciones que le hicieron fobre ello, aunque dirigidas al interès de fu Mageftad, fin agravio de la jufticia. Efta afsiftencia se reiterò en diferentes ocafiones; y fi defpues acà no ha corrido fiempre tan exacta la moderacion, à lo menos nunca ha excedido de los limites de la razon, que los Principes provocados de los injuftos procederes de fus Vecinos, no pueden continuamente olvidar en perjuicio de fus Vaffallos. se C'est bien à regret que nous fommes conftraints d'en dire autant de la part du Roy Monseigneur, qui en pourroit parler avec plus de refSentiment, fi les grands Princes ne craignoient de ternir le luftre de leur generofité, par le reproche du bien fait mal employé. Mais ce feroit plutoft foibleffe, que difcretion, fe taire de ce que ceux qui s'approcherent de plus près de la perfonne du Roy de France à prefent regnant, au lieu d'eftimer & recognoiftre ces bienfaits, l'ayant remis aux premieres brifées, luy perfuaderent enfin de donner de plaine carriere fur la maiSon d'Auftriche, pour jouyr de la Paix au dedans en la violant au debors Con gran repugnancia nueftra nos vemos precifados à decir efto de parte del Rey nueftro Señor, que pudiera en efte affunto explicar mas fu refentimiento fi los grandes Principes no temieffen obfcurecer el luftre de fu generofidad, acordando beneficios mal empleados; pero mas que templanza, fería flaqueza el callar que las perfonas mas immediatas al actual Rey de Francia, en lugar de eftimar, y reconocer eftos beneficios, le hicieron volver à fus primeros defignios, y le determinaron finalmente à combatir con todo empeño la Cafa de Auftria, para gozar de la Paz dentro del Reyno de Francia, quebrantandola fue (a) Afsi eftà; pero parece que en lugar de du, debe decir de. ra, AÑO dehors du Royaume de France: com1635. me il s'eft veu faire en differentes Jun.24. occafions, par lettres, commifsions, Comifsiones, , commifsions, emiffaires & traitez, pour foulever les Eftats & Sujets de Sa Majesté, attenter par trabifon fur les Villes plus importantes, introductions de nouveaux droits contre le Traité de Vervin, violation de la feureté du paffage deu aux Couriers de Sa Majefté, entrée de gens de Guerre dans le Duché de Luxembourg, Comtez de Bourgoigne & Artois ; toutes lefdites Procedures verifiées par la notoireté du fait, ou autres preuves tres evidentes. Mais comme le vice ne combat jamais fi bien la vertu, qu'il ne deftruife plus facilement foy mefme, la defiance qui s'eft recognue entre les François & Rebelles à l'execution des promeffes reciproques de leur dernier Traité, fert d'exemple à tout le monde à ne s'arrefter ny fier à celles qu'ils font de commune main aux autres. Car ayans partagé les Provinces obeyfantes auparavant de les avoir occupées, pour les traiter au dernier degré des facrileges, impietez, violences & cruautez, que la pofterité aura peine de croire avoir efté par eux puis nagueres conjointement commifes en la Kille de Tirlemont, (a) contre Dieu, fes Sacremens Eglifes, Preftres, Religieux & Religieufes, Vieillards, Femmes practicado AÑO ra como fe ha visto practicado Pero como nunca el vicio com- (a) Sobre los exceffos cometidos por las tropas Francefas en la toma de efta Plaza, que mas 1635. Jun.24. 1635 AÑO & Enfans, le Roy de France pour dotes, Religiofos, y Religiofas, An- AÑO lever la difficulté, que faifoient les cianos, Mugeres, y Niños; y fon tales Rebelles de venir en Campagne, leur ayant qualifié l'entrée que fit fon Armée au Pays de Luxembourg pour rupture formelle de Couronne à Couronne ; & jugeant dangereux pour le regard de fes propres Sujets de la faire fans apparence de bon fuccès de fes mauuais deffeins; couvrit cefte entrée au premier exploit d'Orchimont du nom & des armes du Prince d'Oranges, jusques à ce que voyant fon avantage, & se defiant neantmoins de fes procedures precedentes, il prit le pretexte de demander l'Archevefque de Treves, Prince Electeur de l'Empire. Et bien que ces qualitez obligeoient le Roy de France, à ne rien attenter pour le moins jusques à ce que nous eufsions eu réponse aux advis qu'avions donné à l'Empereur & au Roy, de ce qui s'eftoit passé dernierement à Treves (qui fut celle, que nous filmes donner à fon Refident) il a neantmoins contre tout droict & ufage de Guerre, la (a) la (a) voulu declarer foubs ce pretexte, qui n'eftoit point en eftre lors qu'il la refolut par ledit Traité dernier, & laquelle fût deja commencée par actes d'hoftilité, auparavant qu'elle fut denoncée par certaine perfonne venue , que apenas las podrà creer la Jun.24• pofteridad ; el Rey de Francia para defvanecer la repugnancia, que tenían los Rebeldes de falir à campaña, les diò à entender, que la entrada, que fu exercito havía hecho en el Pais de Luxemburg, era rompimiento formal de una Corona con otra ; y juzgando peligrofo para fus proprios Vaffallos el hacerle fin alguna probabilidad de feliz fuceffo en fus malos defignios, encubriò efta entrada en la primera empresa de Orchimont con el nombre, y armas del Principe de Orange, hafta que viendo fu ventaja, y defconfiando todavia de fus procedimientos antecedentes, tomò el pretexto de pedir la libertad del Arzobispo de Treveris, Principe, y Elector del Imperio. Y aunque eftas circunftancias obligavan al Rey de Francia à no intentar cofa alguna, à lo menos hafta tanto que tuvieffemos refpuefta de los avifos, que haviamos dado al Emperador, y al Rey de lo fucedido ultimamente en Treveris (que fue lo que mandamos refponder à fu Refidente) quifo fin embargo contra todo derecho, y eftilo militar declarar la guerra con efte pretexto, que no existía quando la refolviò en virtud del dicho ultimo Tratado; haviendo efta empezado yà con hoftilidades, antes que huvieffe fido denunciada por cierta (a) Efte la no eftà aqui en fu lugar, y fe debe poner defpues de voulu, per Si la France veut tenir pour maxime contre celle de droict, que l'habit feul fait, ou prouve l'Heraut, elle n'en (4) devoit avoir abusé par le palé, pour n'en perdre la creance à l'avenir. Elle pouvoit encores confiderer, que nous n'avons du subjet, ny apris de nos Predeceffeurs d'eftre en peine de fes Armes; mais que nous apprehendons l'effufion de fang, &plufieurs autres maux, que la Guerre produit, & la France doit craindre, du chef de la fuftice, puissance des Armes de Sa Majesté: laquelle n'ayant pû à peine recevoir noftre advis, de ce qui s'eftoit paffé à Treves, l'envoy de ladite perfonne fe devoit excufer en termes de droict, perfona, que vino à Bruffelas (fe- AÑO gun fe pretende) con titulo de He- 1635. raldo, fin ferlo, ni llevar las infig- Jun.24. nias effenciales de efte empleo, ni portarfe como tal, y menos fin exhibir para ello Comifsion, ò Carta alguna de creencia. Nuestra primera intencion fue difsimular tales defectos, y oír à la dicha perfona, para tener à quien refponder, y manifeftar al mundo nueftro jufto procedimiento; pero confiderando las cofas venideras por los exemplos de las paffadas, tuvimos por mas acertado perder la ocafion, que la authoridad, no querien do exponernos à tratar, como cierto Rey de Inglaterra, con un hombre de baxa esfera, que fe le embiò con titulo , y trage de Heraldo, fin tener la calidad correfpondiente. Si la Francia, oponiendose à la maxima de Derecho, pretende que el trage folo hace, ò califica al Heraldo, no debía haver abufado de èl por lo paffado, para no defacreditarle en lo venidero. Tambien podía confiderar, que no tenemos motivo para rezelar fus armas, ni hemos aprendido de nueftros Predeceffores femejante rezelo ; fino que folo tememos el derramamiento de fangre, y otros muchos males, que produce la Guerra, y debe temer la Francia de la jufticia, y poder de las armas del Rey Catholico. No haviendo apenas podido recivir fu Mageftad el avifo que le dimos de lo que havia paffado en Treveris, fe (a) El en repetido en esta claufula,no se sabe à quien fe refiere, fi à maxime, ò à Heraut. de me AÑO droict, & bien plus en termes de civilité , pour ne nous demander au1635. Jun.24. paravant avoir reçeu rêponse de leurs Majeftez, un Prince & Electeur de l'Empire, non fubjet au Roy de France, ny aux Loix de fon Royau& qui nioit & nie ouvertement estre à fu protection louant Dieu & le jour, qui l'ont delivré des mauvais traitemens & infolences Françoifes pour eftre bien reçeu & traité & pouvoir icy traiter (comme il fait) des affaires tres-importantes à la Chreftienté, parmy la courtoisie, qu'il ne fçauroit trouver plus grande en fa propre maison. Aufsi le Roy fes Predeceffeurs ayans efté de tout temps Protecteurs de la Ville de Treves & l'Empereur & les fiens, juge (a) des differens fur ce meuz, ou à mouvoir, ou à mouvoir, eftant Sa Majesté Imperiale encor ce jourd'huy faify de la cognoiffance du point, fi la protection a lieu contre la perfonne de l'Electeur, &ce fur conteftations & inftructions formelles de proces faites de fa part & de fon ordre ; il ne fe faut pas eftonner, que nul des autres Princes Chreftiens aye voulu emprendre (b) fa caufe, pour n'y avoir trouvé aucune fuftice. Mais c'eft merveille que le Roy de France ait voulu employer fes Armes à la comba tre, debía conforme à derecho, y mu- AÑO cho mas por cortefanía, haver efcu1635. fado embiar la dicha persona, para Jun.24. no pedirnos, antes de tener refpuefta de fus Mageftades, un Principe, y Elector del Imperio, que no eftà fujeto al Rey de Francia, ni à las leyes de fu Reyno, y que ha negado, y niega publicamente eftar debaxo de fu proteccion, dando mil gracias à Dios por haverle librado de los malos tratamientos, è infolencias Francefas , y celebrando el dia en que reciviò efte beneficio,para lograr el de fer bien recivido, y tratado, y poder tratar aquì (como lo eftà haciendo) negocios muy importantes à la Chriftiandad, con un cortejo mayor, que el que pudiera tener en fu propria cafa. Afsimifmo haviendo fido fiempre el Rey, y fus Predeceffores, Protectores de la Ciudad de Treveris, y el Emperador, y los fuyos, Juezes de las diferencias, que fe han movido, y en adelante movieren fobre efto; y eftando aun actualmente fu Mageftad Imperial conociendo de efte punto : fi la proteccion vale contra la perfona del Elector; y efto en vifta de las conteftaciones, y proceffo formal hecho en fu nombre de orden suya ; no es de admirar, que ninguno de los demàs Principes Chriftianos aya querido tomar la defenfa de fu caufa, por no haver hallado en ella jufticia alguna; pero sì caufa eftrañeza, que , y (a) En lugar de juge, fe debe leer juges en plural; y en efta conformidad fe ha traducido. (b) En lugar de emprendre, acalo fe debe leer entreprendre. el |