Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septieme siècle, par m. Petitot, Volum 25

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Claude Barnard Petitot
1822
 

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Passatges populars

Pàgina 293 - ... licence parisienne. Ce coup faict , la colère refroidie , le péril passé , l'acte paroist plus grand , plus formidable aux esprits rassis; le sang espandu blece les consciences. L'exécution de l'acte avoit occupé...
Pàgina 110 - ... sembloit que son bagage devoit aller trouver le bagage de l'armée; que le bataillon des gens de pied devoit passer du costé des gens de cheval ; que neantmoins...
Pàgina 44 - Montpensier, d'autant que les ennemis y pouvoient facilement venir, et qu'il valloit mieux couler du long de la riviere de la Creuse, et aller du costé du Blanc en Berry, et mander audit sieur de Montpensier s'en venir de ce costé-là, pour tous ensemble se joindre plus seurement. Mais estant le sieur de Sansac et quelques autres tousjours d'autre opinion, tout ce que peut obtenir le sieur de Tavannes fut que l'artillerie ne passerait point ce jourlà ledit port de Piles, et qu'on sejourneroit...
Pàgina 62 - ... à la charge sans que Monsieur fust tourné pour les aller soustenir ; et qu'à l'exemple de plusieurs qui ont treuvé leur bataille si loin de leur advant-garde, que l'un ou l'autre a esté defait, ou bien tous deux, à l'exemple du sieur de Sainct Paul dernierement en Italie, et autres.
Pàgina 435 - Payens se sont voulus donner la mort; plusieurs pour un regret , pour braver les miseres du monde ; aucuns apres la perte d'honneur ; autres pour la gloire, ou pour la mort de leurs princes; autres n'ont voulu demander la vie à leurs ennemis, ny la recevoir en don d'eux , et Caton se deschira les entrailles pour la terminer.
Pàgina 87 - Lorraine pour saprestrise, jeunesse de ses nepveux, et ignorance de M. d'Aumalle, imprudemment, comme Ciceron, renaist Jule en Auguste, favorisant le jeune seigneur de Guise : ceux de Bourbon et de Chastillon estoient ennemis declarez, ceux de Montmorency en soupçon. Le cardinal de Lorraine se glisse en authorité plus que la Royne ne l'eust desiré, continue de vouloir mettre ses nepveux en la charge de M. d'Anjou, ne l'ose blasmer directement, seulement calomnie ses gouverneurs et ses actions...
Pàgina 95 - Les historiens , comparants les vertus anciennes aux modernes, ne treuvent rien de semblable. Voila M. d'Anjou premier joint à l'armée de M. d'Aumalle, deux autres camps ennemis s'assemblent en sa présence, perd l'occasion de combattre. Nous en fismes autant quand M. de Longueville amena le secours du roy Henry IV, que nous avions assiegé à Diepe : nous nous trouvasmes entre les deux armées et ne combatismes ny l'une ny l'autre, soit par manquement de bon conseil ou de resolution, veu que nous...
Pàgina 252 - L'ambassadeur d'Espagne demande congé ; le sieur de Tavannes le retient par commandement du Roy et de la Royne; fait donner à Gatey, gentilhomme du comté de Bourgongne, une chaisne de cinq cens escus par Sa Majesté , pour aller en Flandres asseurer son maistre qu'il n'avoit point de guerre : tant estoit tout en balance. Pour sortir de peine et de ces contrarietez , le Roy tenant conseil à Paris , le sieur de Tavannes propose que Sa Majesté devoit prendre le conseil de ses meilleurs capitaines...
Pàgina 130 - ... se mettre en bataille, et venir au secours. Le chef, ayant une montre en main, selon la supputation fait sonner la retraicte, ayant adverty les soldats auparavant qu'il abandonnera ceux qui ne se retireront : il vaut mieux en perdre quelques uns que le tout; en l'espace d'une heure que l'on est dans un village, se donne beaucoup de pistoletades et de coups d'espées. La retraicte est dangereuse ; les blessez , les chargez de butin, ceux qui courent de crainte d'estre abandonnez, et ceux qui de...
Pàgina 266 - Iraicté en Italie et Allemagne contre les Espagnols, non pour s'acquitter de ce qu'il doit aux Huguenots et Flamands , mais de peur qu'iceux ne luy facent la guerre; pense que les perdre pour amis est faire jour à plusieurs Catholiques mal contans, qui se joindroient avec eux.

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