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fils du fabuliste, né à Château-Thierry, le 25 avril 1720, mourut le 15 novembre 1757; marié à Me du Tremblay, il laissa un seul fils, Hugues - Charles de La Fontaine, né le 12 juillet 1757, et deux filles. Ce furent ces deux filles, qui, ayant obtenu, le 29 janvier 1761, un privilége pour l'impression des Fables et OEuvres de La Fontaine, eurent un procès avec les libraires associés. Ceux-ci publièrent un Mémoire que nous avons sous les yeux. Il est de 14 pages in-4°, et signé Taboureau, Desreaux, maître des requêtes, rapporteur, et Huart du Parc, avocat. Il résulte des faits que l'année même du décès de La Fontaine, en 1695, le fonds de librairie de Barbin, dont les Fables faisoient partie, fut vendu à un particulier qui le rétrocéda, en 1697, à une compagnie de libraires. De là dérive pour l'impression de ces Fables le privilége des libraires associés, qui a duré jusqu'en 1760, et qui n'a pas été renouvelé depuis. Nous apprenons aussi, par ce Mémoire, p. 5, que le propre fils de La Fontaine, dont nous parlons dans notre texte, est mort en 1722. Montenault, Vic de La Fontaine, p. xix, dit qu'il étoit ne en 1660; alors il n'auroit eu que deux ans lors du voyage de La Fontaine à Limoges. Dans la famille on place sa naissance au 8 octobre 1653. Voyez les Mémoires de Coulanges, p. 506; et les Nouvelles OEuvres diverses de Jean de La Fontaine, 1820, in-8°, et les notes 2 et 8 du livre I, et 9 du livre II, p. 340, 343, 368 de ce volume.

84 Titon du Tillet, Parnasse Français, p. 461.

85 Montenault, Vie de La Fontaine, in-fol., p. xix.

86 Mathieu Marais, Histoire de la Vie et des Ouvrages de M. de La Fontaine, p. 122, et p. 158 de l'édit. in-18.

87 Vigneul de Marville, Mélanges de Littérature, in-12, 1700, t. II, p. 354. Le vrai nom de Vigneul de Marville, est dom Bonaventure d'Argonne. L'abbé Banier a donné, en 1725, une autre édition de ces Mélanges de Littérature.

88 Le Livre sans Nom, divisé en cinq dialogues, in-12, Paris, 1695, pag. 131. Ce livre fut achevé d'imprimer le 30 mars 1695, c'est-à-dire, quatorze jours avant la mort de La Fontaine ; il est de Cotolendi. L'auteur de l'article CoTOLENDI de la Biographie universelle attribue ce livre à Bordelon; mais je crois qu'il se trompe.

89 Ce Le Verrier étoit ami intime de Boileau. Voyez le Ba

læana, dans l'édition de Boileau de Saint-Marc, in-8°, 1747, tom. V, pag. 110-111.

90 Louis Racine, OEuvres, tom. V, pag. 157. Montenault, Vie de La Fontaine, in fol., pag. xvII. Fréron dit que ce fait se passa chez M. Laugeois d'Imbercourt, fermier-général ; j'ai dû suivre Racine comme le plus ancien. Voyez Fréron, Vie de La Fontaine, pag. XIII, en tête des fables, édit. de Barbon, in-12, 1806; et aussi les Mélanges de Littérature, de Fréron.

91 Contes et Nouvelles en vers de M. de La Fontaine, nouvelle édition, enrichie de taille-douce, à Amsterdam, chez Henry Desbordes, deux vol. in-8°, 1685, réimprimée la même année. M. Brunet, dans son Manuel du Libraire, édit. 1810, tóm. I, pag. 434, a donné, relativement au second volume, des indications fausses pour connoître le second tirage d'avec le premier. Dans la réimpression de ce second volume, on trouve à la page 1 la signature A. 5, tandis que dans le premier tirage, il y a II. partie. A. Il existe une seconde, ou plutôt une troisième édition de ces mêmes Contes, avec les mêmes planches de Romain de Hooge, excepté pour les quatre nouveaux contes qui sont ajoutés à cette édition, Amsterdam, 1691, chez Pierre Brunel. Il existe aussi deux contre-façons de cet ouvrage, faites à Paris, avec le nom d'Amsterdam sur le titre, l'une portant la date de 1701, et Henry Desbordes pour nom de libraire; l'autre, avec la date de 1732, et le nom d'Etienne Lucas, libraire. Il y a une édition de 1691, Amsterdam, chez Henry Desbordes, en 2 vol. petit in-12, qui a été réimprimée avec les mêmes caractères en 1695 et en 1700, sans figures: cette édition est faite à Paris, par l'imprimeur qui publioit, sans privilége, beaucoup de pièces galantes, et qui avoit pour fleuron une sphère armillaire. Les contes qui ont été ajoutés dans cette édition, et dans celle de la même année qui contient les figures de Romain de Hooge, sont Le Fleuve de Scamandre, Le Confident sans le savoir, Le Remède et Les Aveux indiscrets. Les éditeurs les prirent dans les OEuvres de prose et de poésie des sieurs Maucroix et de La Fontaine. Celui de La Clochette se trouvoit déjà dans l'édition de 1685; et de plus, dans les éditions de 1691 et 1695, on trouve la satire du Florentin et le conte des Aveux Indiscrets. Le conte du Fleuve Scamandre a été inséré au nombre des Fables de La Fontaine, dans une édition impri

mée à Londres, chez Paul et Isaak Vaillant, en 1708, in-12, p. 373, fable CCXLVI. Cette édition renferme aussi la fable de l'Amour vengé, faussement attribuée à La Fontaine. C'est probablement dans cette édition que les autres éditeurs de La Fontaine ont pris cette fable: on la retrouve dans les éditions des Fables données à Hambourg, de l'imprimerie de A. Vandenhoeck, libraire à Londres, 1731, in-52, t. II, p. 203, et 1736, in-12, p. 209. Ces deux éditions sont semblables à celle de Londres en ceci que les Fables de La Fontaine n'y sont pas divisées par livres, mais simplement numérotées. Elles en different seulement par les notes qu'on y a ajoutées : l'édition in-12 de Hambourg a des figures à quelques fables; celle de Londres, en a une au frontispice.

92 Bayle, République des Lettres, avril, 1685, tom. III, pag. 455.

NOTES

DU LIVRE CINQUIÈME.

1 OEUVRES POSTHUMES de M. de La Fontaine, 1696, in-12, p. 1-51; mais cette lettre y est sans date. C'est dans les Œuvres diverses, t. II, p. 62, qu'on la trouve avec la date de 1684. 2 Anquetik, Louis XIV, sa Cour et le Régent; tom. II, pag. 206.

me

3 Me de Blois se nommoit Marie-Anne de Bourbon, et étoit fille légitimée de Louis XIV et de M11e de La Vallière. Après le mariage de cette Me de Blois avec le prince de Conti, il y eut une autre Me de Blois, fille de Louis XIV et de Me de Montespan; celle-ci a épousé le duc d'Orléans, depuis régent. Sur les brouilleries de la première Me de Blois avec son mari, voyez de Sévigné, lettres 721, en date du 22 mars 1680, et 723, en date du 29 mars 1680, tom. VI, pag. 207 et 213: et sur la mort du prince de Conti, voyez tom. VII, pag. 356, lettre 891, en date du 24 novembre 1685, et surtout Dangeau, Mémoires, tom. I, pag. 148.

me

4 Anquetil, Louis XIV, sa Cour et le Régent, tom. II, pag. 245 à 257.

5 Caylus, Souvenirs, pag. 221. Mme de Caylus, pag. 239, dit du prince de Conti: «Jamais, je ne dis pas un prince, mais aucun homme n'a eu au même degré le talent de plaire;» jamais aussi l'amabilité d'un homme ne fut mieux attestée que celle du prince de Conti, puisqu'elle l'est par une des femmes de cour la plus spirituelle et la plus aimable, et par l'homme de cour le plus sévère et le plus satirique, et qui ne l'aimoit pas. Voyez SaintSimon, tom. I, pag. 103.

6 Le marquis de Termes fait allusion à cette intrigue du prince de La Roche-sur-Yon avec sa belle-sœur dans ce couplet d'un noël qu'il composa, et qui lui attira de fâcheuses affaires :

La divine princesse,

La charmante Conti

1

A-t-elle la tendresse
Toujours de son parti?
Elle en a de son pere,
Et peu de son époux;

Mais pour monsieur son frère,

Il en a pour eux tous.

Voyez à ce sujet Bussy-Rabutin, Histoire amoureuse des Gaules, édit. 1754, tom. V, pag. 194-201, et La Beaumelle, Mémoires de Mme de Maintenon, tom. VI, pag. 65.

7 Caylus, Souvenirs, pag. 218; Saint-Simon, OEuvres, tom. III, pag. 58-66.

8 Sévigné, tom. VII, pag. 324, lettre 881, en date du 8 août 1685; Mémoires de Me de Montpensier, tom. VII, pag. 128-137; Maintenon, Lettres au comte d'Aubigné, t. I, pag. 131 de l'édition de Léopold-Collin. Le grand Condé mourut le 11 décembre 1686. (Mémoires de Dangeau, tom. I, pag. 114, au 1 novembre 1685, et pag. 186); conférez Lemontey, Nouveaux Mémoires de Dangeau, dans l'Essai sur l'établissement monarchique de Louis XIV, pag. 17. Voyez aussi le détail de cette aventure, assez bien racontée, dans La Beaumelle, Mémoires pour servir à l'Histoire de Mme de Maintenon, t. III, p. 4, liv. VII, chap. 11.

me

9 MADEMOISELLE, Mémoires, tom. VII, pag. 129-137, dit qu'il se rendit à l'Isle-Adam, et ensuite à Chantilly. MTM de Caylus dit aussi que le prince de Conti fut exilé à Chantilly (Souvenirs, pag. 221); mais ce dernier lieu est à quelque distance de l'Oise, tandis que l'Isle-Adam est sur les bords de cette rivière. D'ailleurs ces deux lieux sont très-rapprochés, et le prince de Conti, qui demeuroit à l'Isle-Adam, se rendoit en peu d'heures chez son oncle, le grand Condé, qui demeuroit à Chantilly. Les princes de Conti possédoient aussi de grands domaines de ce côté; ils étoient comtes de Beaumont-sur-Oise, et châtelains de l'IsleAdam. Voyez Anselme, Histoire générale de la Maison de France, in-fol., 1726, tom. I, pag 347.

10 OEuvres posthumes de M. de La Fontaine, pag. 245-247. 11 Recueil de vers choisis, Paris, in-12, 1693, p. 170-173. J'apprends, par une note manuscrite, qui est dans l'exemplaire que je possède de ce recueil, qu'il y a eu une première édition; on ne dit pas en quelle année. Cette note dit que cette première

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