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Dans les impressions faites en Hollande, les imprimeurs de ce siècle mettoient toujours une réclame à la fin de chaque page, tandis que les imprimeurs français n'en mettoient qu'à chaque feuille. 63 Voyez l'avertissement du recueil publié par M. Mèon, intitulé: Blasons, Poésies anciennes, Paris, in-8°, 1807.

64 Nouveaux Contes de M. de La Fontaine; in-12, 1675, p. 125. Mathieu Marais (Vie de La Fontaine, p. 58, ou p. 77 de l'édition in-18) dit que les stances qui ont pour titre Janot et Catin, n'ont été imprimées que dans cette édition des contes; il se trompe, on les trouve encore dans l'édition de 1676, p. 129. 65 Le Duchat a fait réimprimer ces deux pièces à la suite de son édition des Quinze Joies du mariage, La Haye, 1726 et 1734, in 12. Il relève, dans la préface, l'assertion de La

Fontaine.

66 Huetii variaria-variorum, t. V. (Z 2120 X. 3.) 24me pièce. Ce recueil de Huet, qui se conserve à la Bibliothèque du Roi, se compose de plusieurs volumes dont chacun contient plusieurs petites pièces imprimées qui sont reliées ensemble sans ordre ni arrangement; mais, à la fin de chaque volume est une table de la main de Huet qui contient la liste des pièces renfermées dans le volume.

A

67 Nous les rapporterons tels qu'ils se trouvent à la p. 8 de l'impression du conte séparé, et à la p. 25 de l'édit. de 1675, et p. 28 de celle de 1676. Les éditions ordinaires se terminent par

ces vers,*

J'ai grand regret de n'en avoir les gants.

Dans celle que nous venons de citer, on trouve de plus ceux-ci : Et dis par fois, alors que j'y rumine,

Auroit-on pris des croquants pour troquants,

En fait de femme. Il faut être honnête homme

Pour s'aviser d'un pareil changement.

Or, n'est l'affaire allée en cour de Rome;

Trop bien est-elle au sénat de Rouen.

Là le notaire aura du moins sa gamme

En plein bureau; Dieu garde sire Oudinet

D'un rapporteur barbon et bien en femme,
Qui fasse aller la chose du bonnet.

Ceci sembleroit faire croire qu'il existoit alors au parlement de
Rouen une affaire semblable à celle qui fait le sujet du conte de

La Fontaine. Nous avons vu dans les archives du Palais l'original d'un acte fait, pardevant notaire, de deux hommes qui avoient troqué leur femme, et par lequel on constate que les conditions du troc avoient été remplies. L'affaire fut dénoncée au parlement de Paris.

68 Nouveaux Contes. --- Edit. 1675, p. 34.

69 Voyez ce que dit, à ce sujet, l'abbé Tallemant le jeune, dans le discours sommaire touchant la Vie de M. de Benserade, en tête des OEuvres de ce dernier, deux vol. in-12, Paris, 1697, t. I, p. 3o. L'abbé Tallemant étoit si intimement lié avec Benserade, qu'on l'appeloit son inquiétude. (Voyez le Menagiana, troisième édition, t. III, p. 86 et 87.) On voit, par le passage qui est à la page 31, que Tallemant connoissoit l'auteur de ce rondeau : « Il faut si peu de chose, dit Tallemant, pour faire tort aux ouvrages d'esprit, que ce rondeau en aura probablement fait aux Métamorphoses, quoique ce ne fût qu'un coup d'essai d'une personne qui ne prétendoit pas que la chose allât si loin. » Chapelle n'en étoit pas alors à son coup d'essai; ce n'étoit donc pas lui qui étoit l'auteur du rondeau. Dans le Menagiana (t. II, p. 375) où ce rondeau est imprimé, il est dit que ce fut un ami de Benserade qui le lui envoya, après avoir reçu de lui un exemplaire de ses Métamorphoses; et, dans une note sur ce passage, on dit qu'on attribue ce rondeau à Chapelle. C'est d'après cette note que Saint-Marc a cru devoir insérer ce rondeau dans les OEuvres de Chapelle, in-12, 1755, p. 189. Il se trouve pareillement sous le nom de Chapelle, dans le Portefeuille d'un homme de goût, de l'abbé de La Porte, t. I, p. 112, et dans d'autres recueils. Il a été imprimé, selon Saint Marc, dans un Recueil de vers grecs, latins et français, de Pierre du Bose, à la suite de la vie de cet auteur, Rotterdam, 1694, in-8°. Dans le traité de la versification, qui est en tête du Dictionnaire des Rimes de Richelet, édit. 1751, in-8°, p. lxxij, on trouve une version de ce rondeau différente des autres, et on l'attribue à un nommé Prepetit de Grammont.

70 Dans un des numéros du Mercure Galant de ce temps, on trouve une liste des possesseurs des plus beaux cabinets de médailles antiques, et M. de Niert aussi bien que le fameux Le Nôtre, sont du nombre. La Baumelle, Mémoires de Maintenon,

t. 3, p. 91, nous apprend que M. de Niert étoit ami intime de Félix, le chirurgien de Louis XIV, et que Félix blessa de Niert en le saignant.

71 Cette épitre a été imprimée pour la première fois dans le recueil de Duval de Tours, Nouveau choix de pièces et poésies, La Haye, 1715, t. II, p. 4. Elle ne fut pas réimprimée dans l'édition des OEuvres diverses de La Fontaine, l'édition 1729,

ni dans les deux éditions de ces OEuvres, faites en 1744, à Paris, chez Nyon, en 4 vol. in-12, et à Amsterdam, en 3 vol. in-12, chez Meinard et Uytwerp; mais on l'a donnée avec les autres pièces publiées par Duval dans l'édition de ces OEuvres diverses de La Fontaine, de 1758, t. I, p. 290 à 295. Elle a été réimprimée d'après deux copies manuscrites dans la première édition des Variétés sérieuses et amusantes de Sablier, t. II, p. 115 à 121, et avec la date de 1677; elle est beaucoup plus exacte dans cette copie, et renferme quarante-deux vers de plus. Ce qui est curieux, c'est que Sablier, ayant redonné une édition de son ouvrage en 1769, à laquelle il mit son nom, a retranché cette épitre à M. de Niert, parce qu'on lui a représenté qu'elle étoit imprimée; il en a retranché aussi l'épître à Turenne, de sorte que, parmi les pièces attribuées à La Fontaine qu'il a imprimées au tome III, p. 258 et 262, il n'y en a plus une seule qui soit de notre fabuliste. Ainsi, pour n'avoir pas fait la comparaison, Sablier à fait disparoître de son recueil le morceau le plus précieux. Dans un recueil intitulé Les Révélations indiscrètes du dix-huitième siècle, Paris, 1814, in-12; p. 493 à 499, on a réimprimé l'épître à M. de Niert comme pièce rare.

72 On trouvera des notices sur tous les musiciens et musiciennes de ce temps dans le Parnasse de Titon du Tillet, le Parnasse Français, édit. in-fol., 1732, p. 401, 403, 405, 464 et 477. Le cardinal Mazarin qui profitoit de tout pour ses desseins envoya à Munich le musicien Atto, qui étoit connu de l'électrice, afin d'amener l'électeur de Bavière à se mettre sur les rangs pour l'empire.

73 Voyez Titon du Tillet, Remarques sur la Poésie et la Musique françaises à la suite du Parnasse Français, p. xliij. Le premier opéra français fut la Pastorale de Perrin, représentée au village d'Issy, près Paris, et au château de Vincennes, en avril 1659, musique de Cambert. Voyez les OEuvres de

Poésies de Perrin, ou Nouvelles Poésies héroïques, etc. 1662, in-12, p. 293.

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74 Dans la note de Duval de Tours, Nouveau choix de pièces de Poésies, t. II, p. 7, Me Certin est traitée d'amie de M. de Niert, et l'on dit en même temps qu'elle n'avoit que quinze ans. Titon du Tillet, Parn. Franç. p. 637, donne des détails sur Mè Certin. Il nous apprend qu'elle mourut, rue Villedot, vers l'année 1705; Duval de Tours, dans sa note sur l'Epître de La Fontaine, la fait mourir en 1711. Dans Chaulieu, t. II, p. 71, édition de Saint-Marc, 1757, on trouve une invitation en vers à M. de Villiers, lorsqu'il étoit amoureux de Me Certin, pour l'engager à se trouver chez elle, le soir, afin de l'entendre jouer du clavecin.

75 Le Jubilé de l'an 1700, publié par la bulle d'Innocent XIII, in-4°, Amsterdam, chez Chevalier, 1701, p. 94, 101. Le jubilé dont il est question dans l'épître à M. de Niert, fut ouvert par Clément X, en 1675. Il y eut plusieurs médailles de frappées pour ce jubilé, qui sont gravées dans cet ouvrage, qui est rare, et qui est le seul où j'ai trouvé jusqu'ici la chronologie de tous les jubilés publiés jusqu'à l'an 1700. Il n'est pas question de ce jubilé ni dans Félibien, ni dans l'Art de vérifier les Dates, ni dans Me de Sévigné, qui parle beaucoup de celui de 1700. Ce dernier fut ouvert par Innocent XII à Rome, en 1700, et publié par une bulle en date du 17 mai 1699. Cependant il ne fut célébré en France que deux ans après, ainsi que le prouvent la lettre de Me de Sévigné en date du 4 avril 1702, t. X, p. 272, et les Mémoires de Dangeau, 6 et 8 avril 1702, t. II, p. 328. Il y aura eu le même intervalle de temps pour jubilé de 1675 qui n'a-dû avoir lieu qu'à Pâques de l'année 1677, et alors, on avoit joué déjà plusieurs fois l'opéra d'Isis, de Quinault (Voyez Titon du Tillet, Parnasse, p. 408). Dans l'édition stéréotype des OEuvres diverses de La Fontaine, où on a voulu classer les pièces par ordre chronologique, on y a mis à tort cette épître de M. de Niert sous la date de 1691.

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le

76 Les vers sur Mezetin ont été publiés pour la première fois sous le nom de La Fontaine, dans les Discours satiriques en vers, Cologne, in-12, 1696 (par Gacon), p. 160; et p. 238 édit. 1701, in-12.

77 J'écris ce nom comme il est dans le privilége de la comédie, intitulé le Parisien, par Champmesté; mais il ne se

trouve pas dans les auteurs écrit deux fois de la même manière. Dans un autre privilége, il est écrit Chammellé, La Fontaine, dans la lettre citée, imprimée, ainsi que nous l'apprend Marais (p. 69), sur son autographe, écrit Chanmestay (OEuvres diverses, édition de 1729, t. II, p. 62); et à la tête du conte de Belphegor, à la suite du poëme du Quinquina, 1682, in-12, p. 73, il est écrit Chammelay. Boileau, dans l'Epître à Racine, p. 141 de l'édit. de 1701, la dernière qu'il ait donnée de ses OEuvres, dit:

Jamais Iphigénie en Aulide immolée

N'a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée,
Que dans l'heureux spectacle à nos yeux étalé,
En a fait sous son nom verser la Chanmeslé.

78 Il est tout naturel que Louis Racine, dans ses Mémoires (OEuvres, t. V, p. 69), tâche d'insinuer que les liaisons de son père avec la Champmeslé n'étoient pas d'une nature aussi intime qu'on l'a prétendu; mais il est étonnant que Geoffroy (Vie de Jean Racine, t. I, p. xxviij de ses OEuvres) veuille donner sur ce point un démenti à tous les contemporains de Racine, beaucoup mieux instruits sur ce sujet que son fils qu'on n'entretenoit pas de pareilles matières. Geoffroy prouve qu'il ne connoît pas mieux Mme de Sévigné, que les circonstances de la vie de Racine, lorsqu'il fait dire à cette femme célèbre que Racine «< n'iroit pas plus loin qu'Andromaque, et qu'on s'en dégoûteroit comme du café. » Quoique Voltaire, La Harpe et beaucoup d'autres aient attribué cette phrase à Me de Sévigné, il n'en est pas moins vrai qu'elle ne se trouve nulle part dans ses Lettres, et les témoignages d'admiration pour le talent de Racine, que renferment les lettres de cette femme célèbre, prouvent qu'elle étoit incapable de dire ou d'écrire une pareille sottise. Geoffroy croit que l'épigramme insérée dans les OEuvres de Boileau, et qui commence ainsi :

De six amants contents et non jaloux.

Qui tour à tour servoient madame Claude,

Le moins volage étoit Jean son époux,

est relative à la Champmeslé, mais rien ne le prouve. Il ne me paroît pas bien certain même que cette épigramme scit de Boileau. Il ne l'a jamais lui-même imprimée. Elle ne figure pas dans

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